Le percutant attaquant camerounais a mis fin à son séjour en Russie, où il jouait pour Anzhi Makhachkala, un clud de la division d’élite, depuis le 23 août 2011, et où il était le joueur le plus cher du monde (gagnant 20 millions d’euros par an). Son nouvel engagement pour FC Chelsea est comme une résurrection de sa carrière footballistique, pour deux raisons.
D’un coté, avant d’aller en Russia, l’homme a réalisé presque tous les rêves que puissent nourrir tout jeune africain ayant de l’inclination pour le sport-roi : il a gagné trois coupes de la Ligue des Champions européens pour deux clubs (deux pour FC Barcelone, en 2006 et en 2009 ; et un pour Inter de Milan en 2010) ; il a guidé le Cameroune, son pays, à deux couronnes de champion d’Afrique en finale de la coupe d’Afrique des nations de football (2000 et 2002); il est le seul footbaleur détenteur de quatre trophées de meilleur joueur africain de l’année (2003, 2004, 2005 et 2010); il est le plus grand buteur de tous les temps dans l’histoire de la finale de la Coupe d ‘Afrique des Nations (18 buts au total) ; il décrocha le médaille d’or au Jeux Olympiques de 2000 avec le Cameroun et fut fut classé troisième joueur du monde en 2005 par la FIFA ; et il a représenté trois fois le Cameroun en coupe du monde de football (1998, 2002 et 2010). En conséquence, le fait d’avoir quitté Inter de Milan pour Makhachkala, un club appartenant à une ligue encore en quête du prestige international, était considéré par beaucoup d’observateurs comme le début de la fin de sa carrière.
De l’autre coté, sa carrière est ravivée avec sa récente intégration dans Chelsea. Non seulement Eto’o va rebondir dans ce club ouest-londonien qui, depuis 2004, a été catapulté dans la catégorie des géantes associations sportives de football mondiales grâce à la gestion magistrale de José Mourinho, mais encore il est chanceux d’évoluer sous le « spécial » entraîneur portugais, qui le conduisit au firmament de la gloire de football européen des clubs avec Inter de Milan en 2010.
Cette résurrection de sa carrière explique l’aisance avec laquelle la superstar camérounaise a annoncé sa retraite du football international, à la suite de la vie dure que, selon des rapports, lui mène depuis belle lurette le collectif dirigeant du football camerounais. Néanmoins, les deux rêves qu’il n’a pas matérialisés sont : battre le record de meilleur marqueur de but dans une seule phase finale de la coupe d’Afrique des nations (jusqu’alors détenu depuis 1974 par Ndaye Mulamba, l’ancien international de la RDC, qui avait marqué 9 buts) et remporter la coupe du monde de football pour le Cameroune. Il a la chance de répondre positivement à ces défis.
Malgré un début malheureux dans Chelsea (il a enrégistré deux défaites successives, contre Everton dans la division d’élite anglaise le weekend passé et contre FC Basel de Suisse dans la Ligue des Champions le mercredi 18 septembre 2013), l’homme promet de rébondir : il jouit de la confiance du grand Mourinho—l’ ‘heureux’, comme il aime maintenant qu’on l’appelle—et de la companie des milieux de terrain valeureux, tels que Frank Lampard, Hazard et Mata, qui sont mesure de lui fournir les occasions de marquer les buts. Il a seulement besoin d’un temps court d’adaptation dans le championat exceptionnellement compétitif d’Angleterre. Comme Tendai Makaripe a écrit, « Eto’o possède la rapidité, la puissance, l’agressivité et la cruauté devant le but, qui ont assuré sa cartière riche en trophés. Sa ténacité et son habilité ont fait de lui l’un des meileurs attaquants de cette génération…[Il] a la force, le flair, la créativité et la passion du football. Il est probablement le meilleur footballeur africain de tous les temps » (« Africa’s finest footballers », in The Southern Times, Sunday, 28 April 2013, p.47). Vas-y, Eto’o, le monde a encore besoin de toi.
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