L’année passée, le 26ème conférence des Nations Unies sur le climat tenu à Glaslow dont l’objectif était de s’engager concrètement sur les émissions de gaz à effet de serre, a finalement laissé un sentiment de déception. Les questions mises à l’ordre du jour tournaient autour des pôles suivants : adaptation et résilience, nature, transition énergétique et enfin, des transports routiers plus propres.
Les pays de l’europe se sont engagée d’ici 2030, à diminuer les émissions de GES d’au moins 55 % en créant un cadre juridique obligatoire. Ce qui reste problématique, c’est que le réchauffement climatique concerne la planète entière or certains pays refusent de s’impliquer dans un processus de réduction de la pollution. La Chine, un des pays qui émet le plus de GES était absente toute comme la Russie.
En Afrique, la République Démocratique du Congo s’est engagée dans le cadre de la COP26, comme pays en voie de développement dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, à recevoir un aide financière jusqu’en 2025 de l’ordre de 50 milliards de dollars au point de départ. La planète a ses limites physiques et si l’utilisation massive des carburants fossiles n’est pas réduite, nous sommes menacés par un réchauffement climatique dramatique. La forêt équatoriale de la République Démocratique du Congo est considérée comme une grande réserve d’oxygène pour l’humanité. Pendant ce temps, le G20 a déclaré à l’occasion de la conférence, sa volonté de limiter le réchauffement à 1.5 degré.
A la fin de la conférence, les pays européens ont mis des nouvelles restrictions concernant l’émission de CO2 par les voitures et les camionnettes, ont été adoptées par l’UE. Au niveau de la fabrication de poids lourds, les producteurs sont désormais soumis à des règlementations pour des véhicules moins polluants. Les transports maritimes n’ont pas été englobés par les différentes mesures concernant la décarbonation. On peut sûrement le regretter quand on sait qu’ils sont à l’origine d’une émission de GES importante. Cela va implicitement concerner l’Afrique aussi car l’Europe représente un marché important pour le secteur de transport en Afrique et surtout en RDC.
En ce jour du 2 Janvier 2022 de la redaction de cet article, des émissions de CO2, le méthane est un gaz largement utilisé qui est encore plus nocif que le dioxyde de carbone (20 à 80 fois plus dangereux). Plus de 100 pays ont pris l’engagement de diminuer de 30 % les émissions de ce gaz.
Concernant la préservation des zones forestières, une déclaration commune a été signée, entre autres par le Canada, le Brésil et la RDC. Selon l’esprit de ce sommet, tous les pays ne sont pas égaux devant la pollution. Celle-ci est étroitement liée au mode de vie. C’est ce qu’ont souligné différents experts. Un pour cent des plus riches sera responsable en 2030 d’une empreinte carbone 30 fois trop élevée. Les pays les moins développés restent en-deçà des seuils dangereux de pollution. Il faut également cibler géographiquement les pratiques nuisibles à l’environnement. On considère que la Chine sera responsable en 2030, de presque un quart de l’émission de CO2 suivie par les Etats-Unis et l’Inde.
Dans les couloirs du sommet, certains experts parlaient de décroissance comme moyen de sauver la planète. Cette solution a été rejetée par les gouvernements. Elle serait notamment à l’origine d’une diminution du PIB et d’une augmentation massive du chômage. Or, le premier est étroitement lié à la consommation d’énergie fossile.
AMAGEP croit que la seconde alternative, celle de la croissance verte est retenue par certains pays industrialisés. Les principes sont synthétiquement, une bonne gestion des ressources naturelles, une réduction des émissions de GES et un respect de la biodiversité. Toutefois, adopter une croissance verte nécessite des investissements massifs qui naturellement, ont un coût important. L’exemple de la Suède montre une croissance économique qui va de paire avec une réduction des émissions de CO2.
La question est que cette transition indispensable est mal acceptée par certains états en raison du coût financier (et électoral) considérable.
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