septembre 18, 2024

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Ici pour vous!

Pas Avec Moïse Katumbi, Martin Fayulu Vaut Mieux!

« Je ne suis pas déçu mais outré tant je trouve cette classe politique sale et inhumaine, sans moral ni éthique ». Ce sont les propos de Martin Fayulu aux journalistes du journal Le Monde après les résultats de scrutins présidentiels et législatifs de décembre 2018. A l’heure actuelle l’opposant autrefois célèbre côtoie les adeptes de cette même classe qu’il qualifia d’inhumaine. La versatilité de Martin Fayulu n’est plus un nouvel évangile, mais politiquement, le rachat du positionnement n’a jamais été une nouvelle roue à inventer, surtout qu’il s’opère sans frais mais au pro bono au regard du verbe qu’il possède pour convaincre les masses, n’en déplaise à son nouvel homme de main Moïse Katumbi dont les voltefaces d’hier ne sont que le bis repetita aujourd’hui.

Martin Fayulu est doté d’un intellect capable de défaire les nœuds autour des situations que connait la RDC depuis plus de deux décennies; il s’embourbe dans des tourbières d’une opposition sans tète ni queue. D’ailleurs celui qui a été biberonné à la politique du Sphinx de Limite, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, était averti en désignant sa position à lui, de Résistance – non l’opposition comme le décrit Olivier Kamitatu, le Concierge de Katumbi – un ancien Président de la Chambre Basse du Parlement, ayant présidé aux destinées de la RDC avec l’entérinement du vote référendaire de la constitution de 2006, devenu le porte-mallette d’un politicien au quotient intellectuel bivouac! Le Martin dont il s’agit n’est pas de la trempe sphérique du caucus de ce vautour économique Katumbi. Fayulu est un nec plus extra pour la RDC et cette république a besoin de toutes ses maitrises et expertises – des contributions importantissimes. C’est un sacrilège pour Martin Fayulu d’appartenir à ce prisme aux droites non rectilignes et composé autour d’un rapace de la pire espèce. Celui-ci n’hésite pas à écraser tout celui qui empêtrait ses aspirations à être au sommet de l’Etat même si le peuple en a ras-le-bol en considération de sa gouvernance à la tête de l’ancien Katanga, toutes choses étant égales par ailleurs.

Martin Fayulu est un politicien hors pair qui a un cursus éloquent et qui parle de lui-même. Il a impressionné Exxon Mobil, la société pétrolifère américaine au sein de laquelle il a presté pendant des lustres. Un curriculum truffé des excellences au regard de ses performances partout où il est passé. Certes, il passe mal aux yeux d’Adam Bombole qui lui en veut toujours pour lui avoir fait rater le gouvernorat de Kinshasa aux élections de gouverneurs de 2006-2007, toute œuvre humaine connait des moments de turbulences.  Le patron d’Ecide, alors avec MLC en ce temps-là, aurait reçu l’ordre de sa hiérarchie de voter pour Bombole, aussi du MLC. Il aurait été soutenu que Martin Fayulu aurait passé un deal avec le PPRD afin de voter pour son candidat, André Kimbuta. Un deal qui contenait un pactole pécuniaire en sus de l’envoi par le PPRD de tous ses cadres, membres des institutions et visiteurs à Faden House pour hébergement, réunions, conférences, restauration, séminaires et ateliers. Faden House est une institution hôtelière de taille moyenne qui appartient à cet homme politique aux envergures imposantes, qui fait grande figure de proue dans l’establishment politique et économique de la RDC, Martin Fayulu.

Le peuple attend beaucoup de Martin Fayulu et il rejette avec fermeté l’idée que celui-ci fasse route avec Moïse Katumbi vers les joutes de 2023. Personne n’a la mémoire courte pour ne pas se rappeler que Katumbi est l’un des acteurs principaux  de l’installation d’Union Sacrée de la Nation appelée par Son Excellence Monsieur le Président Félix Tshisekedi Tshilombo, il n’a pas hésité un seul instant de l’abandonner alors qu’il l’appela « Mon Frère », en rappelant certains de ses ministres de l’Union Sacrée. Il s’est vite rendu compte que la machine politicienne ne s’est pas arrêtée à cause de son départ des institutions de la république.  Katumbi avait alors abandonné Lamuka pour laisser Fayulu en solitaire ; il enverra même ses perroquets Onyango et surtout Francis Kalombo, le dépiécer sur la place publique à travers les réseaux sociaux. On ne fait pas ça à celui qui fut le candidat président de Lamuka. Humainement devant sa conscience, Martin Fayulu reconnait que Katumbi ne possède pas des réflexes politiciens, il l’utilise pour se repositionner. L’associativité de Martin Fayulu et Katumbi, et dans une moindre mesure Joseph Kabila, est un bégaiement politiquement toléré – oui, mais qu’il faille stopper. Fayulu est appelé à accomplir des grandes réalisations pour la Nation.  Il est temps qu’il se défasse de tous ces espiègles qui s’attachent à lui pour lui subtiliser son audimat.  Les espiègleries de Katumbi ont assez perduré pour que Martin Fayulu s’en désolidarise.

Longtemps connu sous le sobriquet de Soldat du Peuple (il l’est encore), Fayulu entend le rappel à l’ordre que lui lance l’ensemble du pays, qu’il reprenne son flambeau qui flamboie encore et flamboiera toujours. Il ne peut non plus faire cavalier seul, mais s’attacher aux forces politiciennes existantes, aura un parfum d’un redémarrage en trombes pour l’Homme de Tchangu. S’attacher au tronc Katumbi est une mauvaiseté. Déjà, Katumbi est impliqué dans la situation de pénurie de maïs et de sa farine qui prévaut dans les Grands Katanga et Kasaï. Il a même subjugué à coups de billets de banque les autorités de l’Etat zambien afin qu’elles informent le gouvernement de Kinshasa que la Zambie n’exportera plus son maïs vers le Congo, voire le transit de tout maïs ou de la farine provenant de l’Afrique du Sud, une décision dont le président Zambien n’avait aucune connaissance. Aussitôt sue par lui quand il a accordé une audience à l’équipe gouvernementale congolaise dirigée par le Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe, la décision a été levée illico avec effets rétroactifs. A Kigali, le même Katumbi est actionnaire dans des comptoirs d’achats des minerais de sang exploités illégalement dans l’Est de la RDC. C’est ainsi qu’il avait ordonné qu’il n’y ait pas de condamnation contre l’agression rwandaise, que l’on ne parle pas des tueries à l’Est ni des déplacements des populations dans la déclaration conjointe qui sanctionna les travaux bâclés du conclave de Lubumbashi de triste mémoire.  Un candidat Président de la RDC ne peut affamer son peuple ni laisser une partie du territoire être occupée par les étrangers – qui s’assemble, se ressemble! Que fait Martin Fayulu dans ce purgatoire d’Ensemble, cette assemblée des pillards de richesses du pays ?    

Pendant que Martin Fayulu recevait des baptêmes de feu lors du régime précèdent, Katumbi se la coulait douce dans des paradis fiscaux. La tuméfaction inflammatoire au visage de Fayulu lors d’une manifestation pendant la kabilie, témoigne de sa détermination à mener des actions nobles pour la nation congolaise, il est prêt à le refaire parfois jusqu’au sacrifice suprême, mais pas aux cotés de Moïse Katumbi. Il est inacceptable que « Mafa » soit le tremplin qu’utilise Katumbi pour atteindre ses objectifs. Katumbi est tellement sale politiquement que tous les détergents s’avèreraient nuls et sans effets pour le blanchir. Cet homme, appelé commerçant – opérateur économique, avait bloqué un convoi des minerais congolais sous Mzee en Zambie. Informée de la situation, la présidence de la Zambie (de mèche avec lui) déclara que l’Etat Congolais devait de l’argent à un citoyen Zambien du nom de Katumbi Moïse. Avec la pénurie du maïs prévalant dans certaines provinces de la RDC, le congolo-zambien n’est pas à son premier forfait. Fayulu devrait mesure la gravité des conséquences qu’il encourt en marchant avec ce fossoyeur du peuple congolais.  Tout cela pour ça « Mafa » ? Non ! Voua valez mieux être dans des bureaux « climatisés » pour réfléchir sur le devenir du Congo que d’étourdir dans les bureaux « climatiques ».