Olivier Mtukudzi, alias Tuku, né à Harare le 22 septembre 1952, est une superstar musicien du Zimbabwe et un sujet de conversation des ménages à travers Afrique. Auteur-compositeur et guitariste, il est sans doute un des pères de la musique moderne du Zimbabwe post-colonial, et il jouît d’une carrière musicale riche et vieille de 36 ans. Son style est un mélange des genres traditionnels est-africains et des sous-genres modernes d’Afropop. Plus important, il est une inspiration pour des génies africains, en trois angles.
Premièrement, à travers l’art d’Orphée, il défend la cause des damnés du Zimbabwe et d’Afrique avec un accent mis sur la condition de la femme (typifié dans la chanson Neria) ; la crise démoralisante du Zimbabwe (remarquée dans Tiregereiwo, un tube de son 48ème album Nhava), qui le poussa à prier pour l’intervention divine ; l’épidémie dévastatrice du VIH-SIDA (détecté dans Todii, une chanson du disque compilé Tuku Music), etc. Son effort d’aborder de telles questions sociales fut récompensées avec le titre de l’ambassadeur de la paix de l’UNICEF pour l’Afrique de l’est et de l’ouest, qui lui fut décerné en 2011, et dont il est le premier détenteur Zimbabwéen.
Ensuite, grâce à un dur labeur, à son expérience et sa vision perçante, il envahit la world music dans le but de conquérir l’audience globale, ainsi que les foules grandissantes de jeunes africains attirés vers le rythme occidental. Ce geste fut scellé avec l’album Vhunze Moto (signifiant la ‘braise brulante’) sorti en 2002. Le son est semblable au soul occidental, tel que perçu dans le tube Nde Kuvara ; tandis que l’instrumentation est exquise, sophistiquée de l’introduction du piano, le clavier électrique, le xylophone et des arrangements de style occidental modelés sur Van Morrison, comme c’est observé dans la chanson Tapera. Son impact sur la scène globale est même amplifié par Tsivo, un album ultérieur (2003) qui est à vrai dire la première oeuvre accoustique jamais enrégistrée par Les Black Spirits, son orchestre. Son effort fut reconnu par le Gouvernement d’Italie, qui l’honora en lui décernant le pretigeux prix de Cavalier de l’Ordre du Mérite (équivalant à la Chevalerie d’Angleterre) in 2011 en reconnaissance de son status de musicien international.
Au reste, Mtukudzi est le foyer de puissance musicale du Zimbabwe à cause de ses oeuvres d’art (48 albums) et le nombre incomparable des prix décrochés au pays et à l’échelle internationale. A part les mérites ci-haut mentionnés, les prix les plus marquants de sa carrière sont le prix du meilleur instrumental du M-Net (2002) grâce à Ndakuwara ; le prix du meilleur artiste africain masculin et celui du meilleur succès de la génération à la 8ème édition des Prix Panafricains de Korah en Afrique du Sud (2003) ; et le Master honoris causa de beaux-arts de l’Université des Femmes d’Afrique (2009).
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