Oui! Elles sont immensément stériles et creuses, ces menaces de Katumbi Moise Chapwe à toute la nation à longueur des journées. Les quiproquos politiques et les balbutiements linguistiques mêlés à la léthargie d’une vision de leadership, sont du «déjà vécu». Moult fois le Colonel Tshibangu, aujourd’hui en liberté, avait menacé le régime Kabila. D’ultimatums en ultimatums, il n’a pas réussi à attaquer un seul poste frontalier du territoire congolais, tenu par les policiers. Kabila Joseph, s’était maintenu au pouvoir sans une effroyable lueur d’une imminente insurrection. Si les menaces militaires n’ont pas ébranlé un régime, a fortiori les attaques verbales qui ne constituent nullement un danger immédiat? Autant en emporte le vent, elles disparaitront à la vitesse du tourbillon avec ses tempêtes de poussière. Ensemble quittera si la Loi Tshiani est tablée à la plénière…Aucun membre d’Ensemble ne sera dans la CENI si le candidat président de la CENI, Denis Kadima, est confirmé….Ensemble quittera le gouvernement si et seulement si…Ensemble ceci…Ensemble cela! Que des élucubrations aux nuls effets pivotants! Monsieur Chapwe Katumbi ne peut faire des congolais ses otages ni les contenir dans un cocon. Il n’a aucun devoir moral d’insulter l’intelligence des congolais, et il devrait tenir compte d’humains à naître que personne n’a encore rencontrés, sans mentir à ceux qui vivent, maintenant, en République Démocratique du Congo ou tout à côté, et que l’on connaît si mal. Il a suffi qu’il soit mis à rude épreuve pour découvrir l‘homme politique aux bourses intarissables. Vite, Jeune Afrique et le monde se sont rendu compte de l’étalage de désinformations notoires ainsi que les approximations relatives à la cohérence dans ses récits. Un exercice auquel se serait véhément prêté son «Fou du Roi» Olivier Kamitatu, avec une efficacité et une efficience de guru pour secourir Ensemble et son chef, en dépit du caractère fallacieux du contenu. Son verbe facile aurait sauvé la nacelle des flots mugissants durant l’interview dans laquelle Katumbi perdait le gouvernail sans une base de réflexion. Un grand gâchis pour un homme à l’élégance rare et à l’intelligence de jeu évidente en dépit de sa refonte dans l’Ensemble aux motifs pécuniaires bien identifiés. Pitié!
En paraphrasant Marcus Tullius Cicéron, connu pour son art oratoire, dans les Catilinaires, il n’eut pas tort d’annoncer dans une série de ses quatre célèbres discours prononcés pour attaquer Catilina qui conspirait contre la République Romaine, à l’instar de Katumbi contre la RDC, lors de la conjuration de Catilina, « Quousque tandem abutere, Katumbi Chapwe, patientia nostra? Jusques à quand, Katumbi Chapwe, abuseras-tu, enfin, de notre patience? A l’instar de tous les opposants qui sont meurtris à l’idée de ne pas s’être trouvés en première ligne, Ensemble est né de la rencontre entre les déçus politiciens, distincts de politiciens déçus d’hier et les opportunistes de mauvais goût qui ont du mal à concevoir des solutions aux défis du peuple dans une vision-problèmes hautement envisageable. A la fois pressant, complexe et encore si flou pour Katumbi, l’Etat de Droit s’impose à beaucoup comme un réel changement de paradigme face auquel la sensibilisation, l’éducation et la formation constituent d’importants leviers de changement, malgré ses (Moise) batifolages d’abandon des poursuites et classement sans suite des dossiers en cours auprès de cours et tribunaux qu’il appelle à gorge déployée, où est impliquée l’entière étable kabiliste, Katumbi Chapwe y inclus. Le leader d’Ensemble devra admettre que la justice comprend des professionnels indépendants à qui la RDC demande d’assurer une mission de service public, mission essentielle dans un Etat démocratique. Même dans un Etat dit libéral, l’accès au droit constitue une mission régalienne de l’Etat. Celui-ci doit permettre à tout citoyen d’accéder à la justice, de se défendre en justice ou d’agir en justice, l’accès au droit étant un instrument de paix social essentiel. Or, en n’y renonçant comme Katumbi le promet au nom du pardon, la RDC rompt complètement l’égalité entre ses citoyens en ne leur permettant pas, de fait, pour des raisons de se créer d’alliés fidèles, de se voir assurer la meilleure défense possible.
Cicero (Chichero) comme pour dire Cicéron renchérissait à l’égard de Catilina: « Quae cum ita sint, Chapwe, perge, quo coepisti; patent portae, proficiscere », le latin qui revient à dire: Comme il en est ainsi, Chapwe, poursuivez ce que vous avez commencé, les portes vous sont grandement ouvertes. Ainsi Monsieur Katumbi, la RDC adopte cette stratégie jusqu’au-boutiste que vous avez initiée: PARTEZ! Les portes de l’Assemblée Nationale, du Sénat, du Gouvernement vous sont grandement ouvertes. Aucune institution de la République ne cessera de fonctionner à cause de l’absence d’Ensemble comme si la République tirait son existence de l’avènement d’Ensemble. l’UDPS l’avait appris à ses dépens en 2006 et 2011 quand elle avait boycotté les élections de 2006 et retirer ses députés de l’Assemblée Nationale, 5 ans plus trad. Ces intimidations sont le reniement d’absence d’un nouveau discours qui rabattrait toutes les cartes en 2023. Le «Je suis venu voir mon Frère » au baiser à la Judas du début des consultations en vue du basculement de la majorité parlementaire et la formation du gouvernement actuel, n’a pas tardé de changer de tangente, pour ainsi rencontrer l’essence de cette maxime qui enseigne que le sentiment le plus proche de l’amour, c’est la haine. La fraternisation sélectivement circonstancielle selon qu’il s’agisse de ce fameux Bilan: tantôt positif, tantôt négatif, les termes que le Chairman choie à l’emporte-pièce, renforcent la perspective d’une interview ratée. Il convient de rappeler que c’est en raison de l’abnégation dont ont su faire montre les congolais de suivre sa désolante interview décousue de toute substance, par rapport à ses grosses réussites sur les terrains de football avec le Tout Puissant Englebert-Mazembe, domaine où il excelle avec hargne et niaque. A cause de la raréfaction d’intersections, le football fait naitre les cheveux blancs moins que la politique politicienne parsemée des séries d’initiatives qui intègrent davantage la dimension globale du développement d’un pays comme la RDC aux défis multidimensionnels.
De la sélectivité d’une justice congolaise aux pillages et détournements, le gap est béant. Il n’y a aucune leçon de recevoir de l’ancienne première dame dont la notoriété est due à ses prises de paroles tordues et sans ordonnancement. C’est de la sélectivité entre la visite rendue à Hamida, la femme du prisonnier Kamerhe qu’elle avait traitée d’étrangère pendant la campagne électorale de 2018, et l’absence de toute visite de sa part pour consoler la veuve de Rossy Tshimanga à Lemba que leur pouvoir a exécuté dans une église. En quoi résiderait une sélectivité si le parquet ouvre une enquête sur l’enrichissement du couple présidentiel d’antan qui lui a permis de s’approprier le domaine de Kingakati, l’ile de Mateba au Bas-Congo et le parc de Kashamata au Katanga? Il n’est un doute pour personne qu’au matin du 17 Mai 1997, les pauvres petits rwandais et ougandais en armes longeant pour la toute première fois le Boulevard du 30 Juin, n’avaient que leurs grosses bottes comme héritage étatique et non familial. D’où ont-ils amassé cette fortune pour devenir propriétaire des biens mobiliers et immobiliers, et d’un charroi automobile insolemment luxuriant sans compter les parts importantes dans plus de 100 compagnies et sociétés dans le monde? La justice «incendiaire» s’ajoute aussi à la déclinaison de sa nomenclature; le 16 Septembre 2016, elle fut appliquée pour calciner 6 militants dans la permanence de l’UDPS; le défunt Sphinx de Limete, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, versa les larmes en disant un nostalgique Adieu à ces martyrs.
« Il y a 3 ans, les manifestations pacifiques contre le 3ème mandat de Kabila faisaient plusieurs morts. Ces héros sans armes ont sacrifié leur vie pour le changement. Justice doit leur être rendue, soyons dignes de leur mémoire & n’oublions jamais leurs bienfaits pour la patrie », c’est un tweet poignant du patron d’Ensemble posté sur son compte tweeter le 19 Septembre 2019, repris verbatim; il faut avoir honte d’être lâche. Comme la phobie est déjà une construction qui permet à la honte de ne pas s’exprimer. Dans ce cas d’espèce, on pourrait dire, de même que le rêve est le gardien du sommeil, pendant que la phobie demeure la gardienne de la honte. Ils ont tous peur de FATSHI Béton! Leur objectif étant de le déstabiliser dans la perspective des échéances à venir. Depuis bien longtemps et récemment aussi, le chef d’Ensemble a rencontré des Grands Lobbyistes américains dont les efforts sont valorisés à hauteur de plus de U$D 450,000 l’an, en la personne de Stephen Cooper, Edwin Allan Lightner et Edward Randall Royce, ancien Congressman américain de l’Etat de Californie entre 1993-2019. Ces lobbyistes ont approché Christopher Koltz, Sénateur Américain Démocrate, Marco Rubio, Sénateur Américain Républicain de l’Etat de Floride, muni du projet Katumbi Chapwe. Un projet qui vise l’alternance à la tête de la RDC en 2023 avec Moise le prochain président de la république; ils leur ont pressente les desiderata de Katumbi comme pièce de rechange à Félix Antoine en 2023. Ce combat, Katumbi le mène depuis son départ de la RDC du temps de Kabila ; la réponse des sénateurs était décevante et sans appel, tant que le cas Katumbi avait déjà été étudié par l’administration américaine avant même 2018, et qu’elle l’avait trouvé incompatible avec le calibre de l’homme idéal que les USA cherchaient pour la RDC après Kabila. L’habitant de Kashobwe ne répondait nullement à leur profil, en sus des supputations de détournements et de vente de gisements appartenant à la Gécamines pour son propre compte et de sa gestion boutiquaire du gouvernorat au Katanga, qui pèsent contre lui. La mention « Bullshit, Crap : De la Foutaise! Une Connerie» fut inscrite sur le dossier Katumbi au «House of Representatives» avec une sous-mention « Not a Credible Material – Crédibilité Douteuse, Entachée». L’administration américaine par le canal de son Ambassade à Kinshasa, est bien au courant que Katumbi ne jouit pas d’une grosse popularité dans le pays pour rivaliser contre FATSHI. Cette absence du quitus endogène a joué à sa défaveur pour que la perspective exogène, qui jauge la température de chacun de prétendants, ne s’enflamme pour sa cause. Le lobbying a continué au niveau de l’EU, Shengen et Benelux avec des feelings mitigés tant pour les uns que pour les autres, voire au niveau de l’état hébreu, Israël, dont la grosse partie des dirigeants sont tombés sous les dragues endiablées de FATSHI à travers l’audace et la perspicacité de sa diplomatie ravageuse du début de son mandat, et qui ont vendu la mèche de la présence de Katumbi et Shole parmi tant d’autres en Israël, aux services de la présidence. C’est avec raison que Shole parla d’alternance en 2023; ceci donc justifie cela. C’est la pomme de discorde relative à l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la CENI, surtout que Katumbi a offert une église au prélat catholique dans le Katanga ; il n’y a pas d’actions sans intérêt, Full Stop!
Pourquoi oublie-t-on la justice «fugitive»? Les délinquants en cabale se comptent en nombre. Hormis John Numbi et Kalev auprès duquel Gecoco a toujours voulu demander les comptes, il a suffi d’une simple invitation du parquet pour que Kikaya Bin Karubi, la voix obligée de l’ancien président, qui jura autrefois que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi ne ferait rien sans Kabila, s’est exfiltré hors des frontières nationales de la façon la plus inhumaine possible pour rallier l’Angola et plus tard l’Afrique du Sud où il est propriétaire d’une résidence valant plus de U$D 500 000 dans le quartier huppé de Hyde Park. Kabund eut raison de prophétiser la fuite par la nage des fcciens. La «macro justice» de Matata Ponyo, quant à elle, n’est pas non plus distante de la justice fugitive. L’affaire Bukanga Lonzo étant encore en phase d’instruction, Matata, hier en résidence surveillée, justifiée par la présence d’indices de culpabilité, avait été relâché sans abandon des charges. Aujourd’hui, avant que le parquet n’achève ses enquêtes, Le Pognon est tombé malade et voudrait être évacué vers l’Afrique du Sud pour y recevoir les soins appropriés contre l’empoisonnement dont il serait victime. Matata Ponyo disposait du pognon nécessaire pour la construction d’un hôpital aux normes sud-africaines et européennes. Quelle est alors l’utilité de l’Hôpital du Cinquantenaire qui coûta au contribuable plus de U$D 100 Millions? Y a-t-il une quintessence de la logique rationnelle selon laquelle des milliers de prisonniers qui peuplent les nioufs en RDC ne tombent jamais malades? Pourquoi Eddy Kapend n’a jamais réclamé d’être malade pendant ses 20 ans d’incarcération? Les prisonniers fortunés ont droit de tomber malade pendant que les autres sont tellement des va-nu-pieds que leur existence n’a pas de prix, alors qu’ils ne tombent pas malades, ou à défaut ils sont soignés dans le dispensaire/clinique du Centre Pénitentiaire de Makala, où tout manque. C’est la justice «Evacuative». Il eut été préférable de rénover l’Hôpital Mama Yemo, réfectionner la Clinique Kinoise et retaper l’Hôpital Kintambo, à la place, Matata Ponyo a construit l’Université Mapon dans son fief de Maniema où il exerce une féodalité sans partage.
Avec l’avènement de la pandémie de Covid-19 induite par la chute des revenus mobilisés par les régies financières, le gouvernement de la RDC a donné l’impression de paniquer et de chercher, dans le tas, des solutions qui seraient à portée de main. L’intérêt accordé à la justice de la République, et l’obligation des résultats qui lui sont intimement liés, sont en rapport direct avec cette image hypertrophiée de responsables de parquets aux larges prérogatives judiciaires, mais qui, dans la machine juridictionnelle hyper-divisée, en sont réduits à un maillon dont l’efficacité n’est pas toujours prouvée. Mais, il serait sans doute présomptueux de mettre Felix Antoine Tshisekedi, Président de la République, dans la position d’un « Deux ex machina », détenant une baguette magique à même d’assurer la justice, la sécurité, l’ordre public, la lutte contre la corruption et les détournements, les travaux de l’Assemblée Nationale et du Senat, l’organisation de la CENI comme le veut le prélat ainsi que l’amélioration du cadre de vie des populations. Il y a certaines questions relatives aux déficiences en matière de services publics et de cadre de vie des habitants qui requièrent son attention tout azimut.
Il n’a jamais été question de l’irréprochabilité de la justice congolaise qui ré-apprend à s’exercer après 60 ans d’impraticabilité. Les magistrats, les juges et les Avocats, voire les huissiers ainsi que les greffiers étaient tous à la solde des régimes précédents – la Justice Dispendieuse. C’est cela toute la difficulté d’espérer vivre une justice qui soit totalement impartiale et incorruptible face aux justiciables; le Président l’avait reconnu lors de son interview à l’Est. Les congolais se souviendront pendant longtemps de la libération de Benjamin Wenga et Modeste Makabuza, illégalement. Les patrons de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) et de la Société Congolaise de Construction (SOCOC), ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans l’affaire du programme des 100 jours du président Félix Tshisekedi. Ces DGs ont été condamnés à 5 ans et 3 ans de réclusion criminelle temporaire pour avoir détourné U$D 12Mil dans des projets de construction de route à Goma et à Bukavu. L’Ordonnance de la Grâce Présidentielle accordée aux prisonniers ayant totalisé plus de 20 ans d’emprisonnement, avait été suivi de l’Arrêté du Vice-Ministre de la Justice de l’époque Bernard Takaishe Ngumbi, qui assumait l’intérim après la démission du Ministre Titulaire, Tunda Ya Kasende. Dans son Arrêté, il y avait inséré leurs noms comme bénéficiaires de cette Grâce Présidentielle. Il y a eu un tollé indescriptible que ce Vice-Ministre de l’UDPS, a profité de l’exécution de l’Ordonnance de Grâce Présidentielle pour accorder la liberté à Benjamin Wenga et Modeste Makabuza, de façon frauduleuse. C’est dire que le régime du Président Félix Antoine Tshisekedi ne porte pas aux nues les vertus d’une justice en voie d’amélioration, et en vue de rendre ses imperfections parfaitement parfaites selon les intimes convictions des dispensateurs d’une justice qui soit équitablement le reflet des valeurs morales de la société congolaise dans son ensemble au sens de Nation.
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