mars 10, 2025

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LIBERTE ET CHRISTOCRATIE

 

La mondialisation est une direction irreversible du monde present. Elle a transformé le mode en un ‘gros village’ en augmentant l’échangeculturel grace au développementtechnologique, particulièrementdans le transport et la communication. Cependant, cedéveloppement ne peut pas escamoter le fait que la globalisation, à cause de son caractère liberal, est incapable de répondre au défimajeuracuel du développement durable: la conciliation de la croissanceéconomique avec la justice sociale et la protection de l’environnement contre la pollution. Ayantengendré des disparités économiques et sociales à l’échellemondiale, et faisant face impuissant au fléau apocalyptique du réchauffementclimatique, cephénomèneest la cause principalede la montée des courants anti-systémiquesmondiaux, telsque le mouvement anti-mondialisation grandissant de la société civile et le stupéfiant terrorisme islamiste.

 

 

La désorientation du cours normal de la mondialisation repose sur le fait que celle-ci a dégénéré en un type liberal qui a propagé une fausse notion de liberté comme droit absolu à tout faire. L’auteur dans les lignes qui suivent ajuste le cours de ce phénomène décisif en ramenant l’humanité à sa position naturelle—celle d’une liberté bridée—sur base de la théorie de la relativité general d’Albert Einstein. La notion de la liberté bridée est exprimée en relativité generale à travers trois principes suivants: (1) l’espace-temps est courbé; (2) la courbure de l’espace-temps est créée par l’énergie de charge à l’intérieur de l’espace-temps; et (3) la mouvement inertial est un mouvement géodesique.

 

Ces principes du système de l’univers physique sont transposés dans le système correspondant système de la communauté politique—inventé autour du concepte de la Christocratie par le conférencier dans sa dissertation en vue de l’obtention en 1996 d’une licence en philosophie à l’ISPL-Université Chrétienne Cardinal Malula, à Kinshasa, RDC—en balayant ainsi les systèmes politiques inappropriés de la démocratie libérale et de la démocratie socialiste.

 

La société christocratique, à l’instar de l’espace-temps, est courbée, et chaque personne se meut librement à l’intérieur de son orbite (courbure). Ceci peut être réalisé si la persdpective suivante est accptée comme la véridique en sciences sociales : la vision du monde christocratique, le plérômisme. Pour ce dernier, le Christ Jésus, le Logos révélé de Dieu et le principe systémique central, est l’énergie de charge qui crée les courbures dans la société afin que les individus se meuvent là-dedans autour de lui. Ainsi le citoyen de l’Etat christocratique a un mouvement inertial, c-à-d une identité unique et inaliénable et fait du potentiel inné et acquis, ainsi que de la passion qui le pousse vers son accomplissement. Pourtant son mouvement inertial est géodésique : la trajectoire menant vers son accomplissement, au lieu d’être direct, bien pavée comme une autoroute pour les automobilistes, est rocailleuse, émaillée de courbures, conformément avec la loi de l’autosacrifice symbolisée par la croix du Calvaire. En conséquence, dans le monde christocratique, et grâce à la loi de l’amour-énergie, la mondialisation atteint son perfection véritable.

INI

Introduction

Pour paraphraser Pierre Teilhard de Chardin, l’humanité est entrée dans la phase finale de la compression sur la terre depuis le siècle passé, étant conditionnée par la dimension sphérique de notre planète et de l’univers en général. Ainsi le courant de la totalisation (ou mondialisation) a commencé, même si beaucoup de libéraux d’enfuir leurs têtes dans le sable comme des autruches devant cette réalité. Ceci a entrainé le choc des civilisations et la crise consécutive à l’intérieur de chacune des cultures concernées. A titre illustratif, la totalisation a engendré la collision du libéralisme avec l’Islamisme, qui se disputent l’hégémonie mondiale, à l’exemple de la vague de protestations dans le monde musulman suite à la publication en 2006 des caricatures danoises dépeignant de manière dérogatoire le Prophète Mahomet. Dans le monde libéral, bon nombre de gens avaient pensé qu’il était juste que le journal danois publie les caritures parce que cela est conforme à la liberté d’opinion et de presse, tandis que avaient considéré la nécessité de tracer les lines de la liberté. Dans le monde musulman, pendant que des foules inondaient les rues en défiant violemment l’Ouest, quelques intellectuels avaient cru que les Etats islamiques despotiques sont plus insultant au Prophète et aux musulmans que les caricatures, et que ces dernières sont pertinentes dans la mesure où elles soulèvent le besoin de démocratie et de liberté dans ce coin du globe. Bref, les caricatures danoises révélènt la certitude de la mondialisation et simultanément exposèrent l’échec du type libéral présent, juste comme c’est le cas avec le type socialiste, de gagner et de fusionner les esprits et les coeurs.

 

L’objet de mon intervention est de situer la désorientation du cours normal de la mondialisation dans son type libéral, qui est dévié et qui a propagé une fausse notion de la liberté comme droit absolu de tout faire. Je compte ajuster le cours de phénomène décisif en ramenant l’humanité dans sa position naturelle—celle de la liberté bridée—sur base de la théorie de la relativité générale. La société équilibrée est hyper-Einsteinienne, c-à-d sa conception étend la physique d’Einstein en incluant la spiritualité chrétienne de Teilhard de Chardin—le tout se basant sur l’assomption que les lois qui gouvernent l’univers physique sont identiques à celles qui gouvernent l’univers psychique et spirituel, étant donné l’union et l’intraction du corps, de l’âme et de l’esprit dans la constitution du microcosme, l’Homme. C’est cela la société christocratique.

 

Cet essaie est articulé en trois points, qui consistent à : (1) présenter une brève critique du libéralisme et sa notion de la liberté ; (2) définir les principes de la relativité générale d’Einstein, notamment ceux qui concernent mon thème, en évitant les développements mathématiques sur lesquelles je suis un profane ; et (3) transposer, par considérations philosophiques, ces principes au domaine psycho-spirituel, et de là à signifier quelques pricipes fondamentaux de la politique christocratique. Ceci me conduit à la conclusionque la vraie mondialisation atteint son accomplissent en christocratie.

 

2. UNE CRITIQUE DU LIBERALISME

Le libéralisme est la philosophie selon laquelle la liberté ou le pouvoir de tout faire est la plus haute valeur et constitue l’essence de la personne. John Locke, le penseur paradigmatique du libéralisme, définissant la liberté comme la substance de l’humanité, argumente que les humains sont naturellement dans « un Etat de Liberté absolue d’ordonner les Actions…à leur guise…sans demander la permission ni dépendre de la Volonté de qui que ce soit » (http://plato.stanford.edu/entries/liberalism/). L’idée fondamentale qui soutend cette assomption est que la liberté est illimitée, à moins que toute tentative de tracer lui les lignes par le gouvernement est justifiée. Les philosophes libéraux ont basé cette justification sur des fondements divers. J’en mettrai en védette ici trois, qui sont considérés comme les dominants sur presque toutes les nations libérales.

 

Premièrement, le principe du dommage : la liberté peut être constrainte si et seulement si son détenteur l’exerce de manière à faire du tort à autrui. John Stuart Mill ergote that « le seul but pour lequel le pouvoir peut être de manière juste exercé sur tout membre de la communauté civilisée, contre sa volonté, est de prévenir le tort à autrui…En cette partie qui ne concerne que lui-même, son indépendance est, de droit, absolue. Sur lui-même, sur son propre corps et âme, l’individu est souverain » (Louis Pojman 2009 :99).

 

Deuxièmement, l’idéal de la liberté comme autonomie : il se réfère à l’uniquité de la personne, à son être une fin en soi, comme le proclame Kant. Le néo-Hégélien britannique Thomas Green est juste quand il ajoute que la liberté comme autonomie implique qu’on est auto-orienté, se projetant inconditionnellement à ses propres buts de long terme, et qu’on ne les sacrifie pas sur l’autel des compulsions asservissantes ou des plaisirs de court terme (http://plato.stanford.edu/entries/liberlism/). Parmi les compulsions qui maintiennent captifs les humains l’on peut citer l’alcolisme, toutes sortes d’addiction (exemple, celles liées à la drogue, aus rapports sexuels, à la pornographie, au perfectionisme esthétique, etc.), l’homosexualité, et le culte de l’argent. De plus, les libéraux attachent à l’idéal de la liberté comme autonomie le droit de propriété privée et d’entreprise, ainsi que l’assomption du marché comme le fondement de la société.

 

Troisièmement, la théorie du contat social : inaugurée par Thomas Hobbes et couronnée par John Rawls, et ayant comme point de départ la croyance en la liberté naturelle et l’équalité naturelle des humains, elle insiste sur la nécessité de les promouvoir en limitant la liberté à l’intérieur d’une table des principes sur lesquels se sont accordés tous les membres de la société dans l’état de nature (la position originelle) afin d’éviter la réduction à l’esclavage des uns par les autres. De là Rawls établit son premier principe de justice : « Chaque personne doit avoir un droit égal au système le plus extensif aux libertés fondamentales égales compatibles avec le système similaire pour tous » (http://plato.stanford.edu/entries/liberalism/).

 

En dépit de ces trois fondements des contraintes à la liberté, les sociétés libérales à travers la planète ont échoué d’atteindre le but de la liberté pour tous. La raison de cet échec réside dans l’infirmité des contraintes ci-haut mentionnées.

 

Le principe du dommage est handicapé puisqu’il établit à tort qu’il y a une place où les actes de quelqu’un ne peuvent causer du tort à autrui : son corps et âme solitaires. En d’autres termes, un microcosme solitaire est un lieu de la souveraine humaine. Le problème est que, dans la mesure où « aucun homme n’est une île », comme le souligne à juste titre Joel Feinberg (Louis Pojman, ibid), il n’y a aucune action qui ait lieu quelque part et sans affecter les autres, positivement ou négativement. Une personne financièrement indépendante, qui déciderait de vivre en hermitage dans le désert en prenant plaisir en tout moment dans l’alcoolisme, causerait du tort au moins à tout celui qui l’aime ou qui a investi beaucoup de moyens pour elle d’atteindre son haut standard financier : parents, amis et l’Etat qui a garanti son éducation et sécurité.

 

L’idéal de la liberté comme autonomie de Green, étant une réflexion de la téléologie de Kant, bien qu’étant digne de louange, n’est pas distinctement libéré de la prison matérialiste du marché et du consumerisme établis par son co-libéral Adam Smith et ses disciples. Autrement dit, l’humain, tel que conçu par Green, est tiraillé entre la pression des buts sublimes à atteindre à long terme et la pésanteur des solicitations de ses désirs animaux infinis, qui sont incessamment excités à travers le marketing des biens et des services offerts par la société capitaliste. Malheureusement, les désirs animaux prévalent sur les buts sublimes dans l’âme humaine, juste comme il est plus facile d’atteindre la base d’une montagne en la descendant que le sommet en l’escaladant.

 

Le contrat social de l’Etat libéral est déficient pour deux raisons. D’un côté, ses principes ne sont pas moralement contaignants, c-à-d il manque un consensus moral. Ceci conduit à la fragmentation de la société, étant donné la multiplicité des conceptions, souvent contradictoires, du bien de la part des entités communautaires, cartels d’intérêts, et des individus. Pour emprunter le métaphore d’Alaisdair MacIntyre, la société libérale est une « collection d’étrangers, chacun poursuivant ses propres intérêts sous minimales contraintes » (Louis Pojman 2002 :403). En conséquence est engendréun conflit social permanent aussi longtemps que des intérêts différents et opposés se heurtent en leur quête d’hégémonie ; et l’incapacité de les harmoniser emmène l ‘Etat, notamment le pouvoir judiciaire, à l’arbitraire. (Ibid, pp. 403-404). Et de l’autre coté, le contat social (loi fondamentale) ne peut pas faire un homme vertueux, c-à-d respectueux de la liberté et des droits du prochain.

 

La liberté comme la valeur suprême de la société libérale n’est pas goûtée par tous car l’organisation de l’Etat libéral n’est pas conforme aux principes qui dirigent l’univers physique. J’analyserai trois de ces principes vérifiés par Einstein dans sa théories de la relativitégénérale.


3. PRINCIPES DE LA RELATIVITE GENERALE D’EINSTEIN

 

Premièrement, l’espace-temps est courbe. En relativité générale, qui est la théorie géométrique de la gravitation d’Einstein, reigne la géométrique qui est en contraste avec la géométrie euclidienne. La différence entre les deux géométries est la suivante : considère deux lignes dans un plan à deux dimensions (une surface s’étendant du nord au sud et de l’est à l’ouest), qui sont tous les deux perpendiculaires à une troisième ligne. En géométrie euclidienne, les deux lignes sont parallèles et demeurent à une distance constante ; tandis que dans la géométrie elliptique, les lignes courbent l’une vers l’autre et éventuellement intersectent ; ainsi aucunes lignes parallèles existent en géométrie elliptique (http://en.wikipedia.org/wiki/Non-Euclidean_geometry, 11 March 2006) . En d’autres termes., selon Einstein, n’impote où la matière est présente dans l’univers, l’espace est elliptiquement courbé ou sphérique (non-euclidien), pendant que n’importe où elle est absente, l’espace est plat, c-à-d euclidien. Ceci nous emmène au deuxième principe.

 

Deuxièmement, la courbure de l’espace-temps est créée par l’énergie de charge à l’intérieur de l’espace-temps. Un objet massif lourd (énergie massive ou énergie de charge) courbe l’univers dans son voisinage, et l’objet massif léger se meut librement dans ce piste courbé de l’espace-temps. Ainsi donc, en relativité générale, les objets massifs ne communiquent pas une force sur d’autres objets massifs, comme ça été l’hypothèse de Newton qui expliqua la gravité au moyen de l’idée d’action à distance. Plutôt d’autres objets massifs répondent à la manière dont les premiers objets massifs courbent l’espace-temps. Par exemple, une balle roulante placée sur un trampolin produira une trace dans le trampolin ; et un objet léger tel que le ping-pong s’accéléra vers la balle roulante dans la manière à être guidé par la trace, c’est-à-dire en répondant à la trace plutôt qu’à la balle roulante, il sera en train d’orbiter autour de cette dernière. Ceci est de même que la terre orbitant autour du soleil ou la lune et les autres satellites artificiels orbitant la terre, ou l’électron orbitant autour du noyau atomique (en.wikipedia.org/wiki/General_relativity).

 

Troisièmement, le mouvement inertiel est un mouvement géodésique. Le mouvement inertiel signifie la vélocité constante d’un objet. Ceci peut être illustré par le mouvement rotationnel de la terre.Isaac Newton le codifia dans sa première loi du Mouvement : « A moins qu’une force déséquilibrée agit sur lui, un objet maintiendra une vélocité constante » (http://en.wikipedia.org/wiki/Inertia). La révolution amenée par la relativité générale d’Einstein a affecté cette loi classique du mouvement. En relativité générale, la vélocité constante d’un objet ne peut pas être modifiée par une force puisque la gravité n’est pas effectuée par cette dernière. Bien au contraire, la gravité étant la courbure de l’espace-temps par la matière, l’objet dévie simplement dans son cours à l’intérieur de la piste courbe (ligne géodésique) tracée par l’énergie de charge dans l’espace courbe. D’où ce mouvement est géodésique, c-à-d le particule qu’il anime suit une ligne géodésique—qui n’est pas droite mais plutôt incessamment déviée en une série de deux points, de manière même à serpenter—dans un espace courbe. Mathématiquement, ceci est démontré dans l’équation de la déviation géodésique (http://vishnu.mth.uct.ac.za/omei/gr/chap6/node11.html) .

 

Ces lois de l’univers physique peuvent-elles s’appliquer à la communauté politique ?

 

4. LE SYSTEME CHRISTOCRATIQUE COMME L’EQUILIBRE SOCIETAL HYPER-EINSTEINIEN

Dans la perspective de la psychologie politique, je soutiens que tous les principes de l’univers physique ci-haut expliqués sont transposables à une entité politique organisée en christocratique. Je le démontrerai en trois postulats qui sont les suivants : – la Noosphère est courbe ; – Jésus Christ achève la Noosphère dans le Plérôme ; et – l’humain atteint la liberté en christocratie.

 

Premièrement, la Noosphère est courbe. Par la Noosphère—un concept inventé par le philosophe français Pierre Teilhard de Chardin et utilisé dans beaucoup de ses écrits, dot le Phénomène Humain—je veut dire la couche sphéricale de l’humanité pensante qui couvre la surface de la terre—en bref, la société humaine. Ses traits sont le progrès et la complexité de la science et de la technologie, et le rôle essentiel de l’idéologie (l’âme sociale) dans la conquète et dans la cimentation des coeurs et des âmes des membres de la communauté. Elle est courbe parce que, étant donné la sphéricité de la terre, elle est engagée depuis la première Guerre mondiale dans sa seconde phase de socialisation : la totalisation ou la compression (la première phase de socialisation est l’expansion, voire La Place de l’Homme dans la Nature de Teilhard de Chardin). Cependant, les ondes de la compression ont lieu en opprimant et en brisant les humains comme effet des idéologies inappropriées telles que le nazisme, le fascisme, le communisme, le libéralisme, l’Islamisme et l’ethnicisme. La montée de ces idéologies ont en effet engendré les tensions diverses, incluant la Guerre froide, les attentats terroristes islamistes du 11 septembre 2001 sur le sol des Etats-Unis, la guerre d’Iraq, les constestations anti-mondialisation, les deux Guerres du Congo, et d’autres guerres civiles in Afrique. En conséquence, la Noosphère en compression a besoin d’un Soleil, un noyau ou un principe personnel de synthèse.

 

Deuxièmement, Jésus Christ achève la Noosphère dans le Plérôme. Jésus Christ est le Soleil spirituel du système politique de l’humanité pensante. En tant que l’énergie de masse ou l’énergie de charge spirituelle, Il est en train de courber l’espace-temps, physiquement et aussi bien que spirituellement, dans son voisinage (les espaces célestes sont son siège), afin que chacun se meuve librement dans son propre orbite tracé par ledit Soleil spirituel. (Sur la qualité du Soleil de l’humanité attribuée au Christ (Anatolè), voire Malachie IV :2 et Luc I :78). De cet événément se levera un monde nouveau, le Plérôme (Teilhard de Chardin, P., Activation of Energy, New York : Harvest Book Publishers, 1975, p.155). Celui-ci comprend quatre couches suivantes : (1) la couche diivine (christique) ; (2) la couche humaine ; (3) la couche cosmique ; et (4) la couche angélique.

 

La couche christique est la Christosphère, c-à-d la shère du Christ, le Logos révélé de Dieu et le centre de l’univers. Le Christ, bien qu’étant l’image du Dieu Transcendant, est est aussi immanent, marrié à l’humanité et au cosmos afin de les rendre participants à la divinité. La couche humaine est la Noosphère (voire l’explication au-dessus) dont chaque individu—ayant sa propre autonomie ou centre fait de pensée, passion et sensibilité—est relié au Christ personnellement (en vue de recevoir de Lui l’étincelle divine qui puisse l’aider à ateindre son accomplissement) et corporellement (en union d’amour-énergie avec les autres, tous ensemble devenant ainsi l’Eglise, son Epouse ; ainsi Dieu sera « tout en tout ») (Corinthiens XV :13). La couche cosmique (la Biosphère) comprend le reste des espèces qui sont attachées à l’humanité et la demeure de Dieu avec cette dernière. La couche angélique (à laquelle je colle le concept de pneumatikosphère) comprend tous les esprits, y compris les bons, qui sont au service de Dieu et de son peuple, et des mauvais, qui sont opposés à l’avènement du christ Jésus et de son eglise et de leur domination totale sur l’univers, et qui, jusqu’alors, gouvernent les nations du monde au moyen des idéologies impies, telles que celles ci-haut évoquées : le communisme, le fascisme, le libéralisme, l’impérialisme, l’animisme, et les choses semblables. Leur sort, dans le monde plérômiste, est une neutralisation complète et une mort certaine par la seule confrontation pacifique des visions politiques et des témoignages vivants entre les Christocrates au pouvoir et l’opposition antichrist.

 

Troisièmement, l’humain atteint la liberté en christocratie. Il y a deux mots grecs dans le terme christocratie : kristos (Christ, l’oint) et kratos (pouvoir, gouvernement) ; ainsi, il signifie le pouvoir du Christ. Techniquement, je le définit comme le gouvernement de Jésus Christ, la Prole de Dieu, sur les nations à travers ses saints. Elle organise les nations au moyen d’un système juridique émanant du plérômisme, qui est la weltanshauung du monde nouveau. Le système juridique plérômiste, en effet, esttrichotomique , c-à-d il comprend trois sortes de droit qui sont les suivantes : le droit divin, qui est révélé dans les Saintes Ecritures, évoluant autour des enseignements et des actes de notre Seigneur Jésus Christ, accompli par la puissance du saint Esprit, et récapitulé dans le commandement suivant : « Tu aimeras Yahweh ton Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit ; et tu aimeras to prochain comme toi-même » (Luke X : 27). A cette loi sont référées, et en dehors d’elle ne peut subsister, le droit positif, qui émane de la délibération rationnelle du peuple ou de leurs représentants sur des défis sans précédent sur l’échiquier politique national et international dans des cadres tels le Parlement, et le droit naturel, qui est inné et est dicté par la conscience en chaque être humain, et organise l’univers physique découvert par Einstein.

 

Ainsi, la personne humaine atteint la liberté en christocratie parce que, au lieu d’être un Homo eoconomicus (le consommateur) établi par le libéralisme, ou un Homo faber (le travailleur) défendu par le communisme, le droit divin fait d’elle un Homo religiosus (l’adorateur). La possibilité de devenir libre en étant adorateur est maximale, pour deux raisons. D’un coté, l’on sait distinguer certainement le bon du mauvais dans la mesure où les valeurs sont clairement et distinctement établies par la Parole de Dieu. Et l’un des buts de l’Etat christocratique est la promotion des valeurs divines et l’éradication des vices, en vue de ramener l’humanité et le cosmos à la soumission totake à Dieu. Il n’y a plus ainsi de confusion comme dans le libéralisme qui manque de consensus moral. De l’autre coté, en communiquant avec Dieu par la foi en Jésus Christ comme Seigneur et sauveur personnel, l’adorateur Lui abandonne son humanité (sensibilité, possession, intelligence, raisonnement et volonté) et il est libéré de la pésanteur de la commission du mal contre lui-même et les autres. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis », dit Jésus (Jean XV : 13). Dieu, en retour, par sa grâce, donne à l’adorateur la vie éternelle et l’étincelle de sa divinité, qui lui transfère le pouvoir de demeurer juste (obéissant la loi) et d’accomplir des merveilles au-delà de sa capacité naturelle.

 

La rénonciation de son humanité au Très Haut est loi naturelle comprise dans la relativité générale d’Einstein et fait du christianisme la foi appropriée avec laquelle émanciper le monde du chaos actuelle. Comme mentionné plus haut, en courbant l’espace-temps, le Soleil a tracé des lignes géodésiques (des trajectoires ou orbites) à l’intérieur desquelles la terre et d’autres planètes se meuvent. Un autre point est que cette trajectoire n’est pas droite, mais plutôt elle est caractérisée par une série de courbures ou de méandres par lesquelles la terre passe. En outre, cette dernière investit son énergie et la perd constamment conformément à la loi de l’entropie pour que vivent les espèces qui l’habitent. En conséquence, notre « mère » la terre révèle comme modèle une loi que seul le christianisme observe : l’auto-sacrifice, accepté dans le calme et de tout coeur, pour le salut des vies des autres. Saint Paul écrit : « [Jésus-Christ], existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom… » (Epitre aux Philippiens II : 6-9). Le meme esprit d’obéissance à Dieu et de d’auto-sacrifice pour les autres est mis en védette par Jésus lorsqu’il dit ceci au futur leader de son Eglise : « En vérité, en vérité, je te le dis, [à toi Pierre] quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas » (Jean XXI : 18). C’est seulement dans et par cet esprit que la liberté et la mondialisation équilibrée seront achevées.


5. CONCLUSION

 

L’Armée Chritocratique de la Septième Trompette, qui la commission lançée par le Seigneur Jésus depuis le mois dernier, s’active à conduire l’Eglise chrétienne vers le renversement du pouvoir de Satan sur les nations et l’éventuelle organisation de ces dernières au moyen du projet christocratique de manière à établir le Royaume de Dieu sur la terre. Pour atteindre ce but, le projet sera entrepris, entre autres, avec le développement d’un ensemble d’idées basées sur la Bible, y compris :


(1) Dans l’arène sociale : la primauté de la grâce de Dieu sur la loi et le marché comme le principe fondamental de la société. En d’autres termes, la christocratie est l’état de la grâce et la loi et le marché sont au service de la grâce jusqu’à ce qu’ils disparaissent.

(2) En politique : la plénitude de la démocratie en christocratie, c-à-d l’accomplissement des valeurs rêvées et conquises par la démocratie mais que cette dernière ne peut pas parfaitement achever : les droits de l’homme, les libertés civiles, l’équalité sous la loi, la bonne gouvernance, etc., dans le cadre de l’Eglise-Etat-Nation.


(3) En économie : la disparition graduelle de l’économie par l’application des pricipes ci-dessous : – la plérômisation des moyens de production et d’échange ; – la sublimation du moteur de l’économie capitaliste : le profit et la concurrence ; – la sanctification du circuit macroéconomique, de la plannification à la consommation en passant par la gestion technique du travail, la production, la répartition du fructus, et la commercialisation ; – la déconcentration du capital par l’investissement et la redistribution continus de la plus-value, en vue d’éviter la spéculation ; et


(4) En relations internationales : la création de la Confédération des Etats christocratiques, qui réalisera les nobles objectifs suivants : la fin de l’impérialisme, la fraternité entre les peuples, l’éradication des frontières internationales et la matérialisation de l’équilibre géopolitique.


En somme, la liberté et l’équalité sont les deux valeurs exaltées mais non achevées respectivement par la démocratie libérale et la démocratie dirigée. Cet échec est la cause centrale des tensions aux temps présents au niveau individuel, familiel, national et international. Et elles trouvent leur accomplissement dans la fraternité zmenée par la christocratie ; et ceci est la condition sine qua non pour ramener l’espèce humaine et le cosmos dans le juste chemin de la mondialisation et de goûter à la paix et à la justice véritables sur la terre. Certainement, étant donné que les idéologies politiques survivantes sont moribondes, puisqu’elles ont atteint le sommet des contradictions et tensions irréparables, et elles ont été incapables de construire un monde meilleur pour tous, l’avènement de la christocratie est irréversible et peut être perçu dans le futur très proche.


Conférence prononçée le samedi 15 novembre 2013, au siège de l’Armée Christocratique de la Septième Trompette, à Johannesbourg, RSA.

MARECHAL NOAH BEN ADAM

Fondateur et commandant-en chef de l’Armée Christocratique de la Septième Trompette

Géniteur de l’idée de la christocratie.