
A Bloemfontein, dans le centre du pays, la Cour suprême d’appel a annulé une décision d’un juge de la Haute cour qui avait invalidé la procédure engagée contre le président du Congrès national africain (ANC), pour vice de forme.
Aux yeux du ministère public, les inculpations à l’encontre de Jacob Zuma sont valides.
Jacob Zuma mènera la campagne de l’ANC pour les prochaines élections sur fond d’accusation de corruption, de fraude, de racket et de blanchiment d’argent.
Il est soupçonné d’avoir accepté des pots-de-vin de la filiale sud-africaine du groupe d’armement français Thales, alors qu’il occupait la vice-présidence du pays entre 1999 et 2005.
Cependant, l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis les premières élections multiraciales, demeure loyal.
Dans un communiqué, l’ANC affirme que Jacob Zuma reste son candidat à la présidence et assure que le jugement n’affectera pas sa décision.
« L’ANC n’acceptera pas qu’une décision prise démocratiquement par les membres de l’ANC lors d’une conférence nationale soit renversée sur la base d’accusations invérifiées », poursuit le communiqué.
Par ailleurs, la Cour suprême d’appel a estimé qu’un juge en première instance du tribunal de Pietermaritzburg avait outrepassé sa compétence quand il avait accusé
l’ancien président Thabo Mbeki d’ingérence dans les poursuites pour corruption de Jacob Zuma.
Selon la Cour, ce sujet n’était pas une question de droit mais une question purement politique.
En conséquence, elle estime que le juge a outrepassé les limites de son autorité et que sa remarque etait hors de propos.
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