mars 10, 2025

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Le roi Fabrice Zombi Kavabioko invité à la Maison provinciale des chefs traditionnels du KZN à Ulundi

Le roi zoulou Goodwill Zwelithini a inauguré officiellement la Chambre provinciale des chefs traditionnels du Kwazulu-Natal à Ulundi le jeudi 14 mars 2019. Sur sa liste d’invitations officielles, il y avait le roi Fabrice Zombi Kavabioko. Depuis l’augmentation des demandes d’expropriation de terres en Afrique du Sud et dans d’autres pays de la région, de nombreux chefs traditionnels ont mis au point une approche sur la manière de traiter ce problème. La question de l’expropriation des terres est un héritage de l’administration coloniale. Dans de nombreux pays africains, lorsque les colonisateurs européens sont arrivés, ils ont occupé les terres, chassé les autochtones des terres cultivables et contrôlé les régions riches en minéraux. Les indigènes ont été exclus économiquement de la richesse de la terre qui leur appartient. Le régime de l’apartheid a institué en plus une politique ségrégationniste. Cette politique consistait en un modèle de développement qui favorisait les gens sur la base de la race. En Afrique du Sud, seuls les Blancs ont ce privilège.

En Afrique du Sud contemporaine, la Constitution ouvre la voie à un pays démocratique. Toutes les mesures discriminatoires du passé sont interdites et sévèrement réprimées. En ce moment particulier où l’Afrique du Sud traite de la question brûlante de l’expropriation des terres, les chefs traditionnels engagent leur sujet dans le débat public. Le roi Zwelithini, aux côtés du chef Mangosuthu Buthelezi du Kwazulu-Natal, a convoqué son homologue, le roi Fabrice Zombi Kavabioko, à la cérémonie d’ouverture officielle de la maison du chef traditionnel. De nombreux sujets ont été abordés à cette occasion, tels que les affaires judiciaires impliquant le roi de Zoulou, l’expropriation de terres, la sécurité et les élections qui auront lieu en Mai prochain.

Les chefs traditionnels africains sont confrontés à des cas similaires sur leurs territoires respectifs. Le Roi Fabrice Zombi fait pression pour un nouveau programme de développement rural. Il suppose qu’il est urgent de mettre au point une politique actualisée sur la manière dont les autochtones doivent tirer profit de leurs terres et sur la manière de les rentabiliser économiquement. En République démocratique du Congo, il existe un énorme pourcentage de terres cultivables mais non utilisées. Le manque de routes est l’un des problèmes mentionnés. Relever continuellement les problèmes d’infrastructure dans les zones à forte densité de population peut être décevant pour les rois qui posent ces problèmes aux autorités politiques.

Au même moment, les chefs traditionnels doivent présenter leurs propres plans initiaux pour résoudre ces problèmes. S’ils continuent d’attendre que le gouvernement central puisse intervenir, ce processus sera toujours long. Dans la plupart des cas, le gouvernement central n’a jamais réalisé de projet dans les zones rurales. Lorsqu’il existe des exemples réussis de mise en œuvre par le gouvernement de politiques bénéficiant aux autochtones, la maintenance est également difficile. Cependant, l’expérience d’autres régions avancées sous direction traditionnelle, comme en Afrique du Sud, le Lesotho et eSwathi, peut servir de référence à une nouvelle idée du roi Fabrice Zombi.

Dans les prochains jours, des événements auront lieu dans la région. Les chefs traditionnels espèrent sensibiliser le public à la gestion du problème foncier. Ils saisiront également l’occasion pour multiplier les contacts et les discussions sur leur unité, leur développement et les législations locales. Ils se heurtent généralement à de multiples affrontements vis-à-vis du gouvernement central, même si les lois indiquent clairement qui est qui et qui doit faire quoi. Il existe une conception moderne du pouvoir traditionnel qui, selon beaucoup, est en contradiction avec la démocratie moderne.