La sagesse africaine est riche en leçons, et ce n’est pas à Kashobwe où la véridicité de son essence serait balayée d’un revers de la main. Autrefois les sages africains avertissaient que «Si le crocodile achète un pantalon, c’est qu’il a trouvé où mettre sa queue». C’était de bon augure que monsieur Katumbi Moise – Chairman, en tant que leader de ses troupes mal encadrées, sorte de ses vestiaires et récupérer le bâton de pèlerin. C’est au cours de cette fameuse interview accordée à Jeune Afrique, il y a peu, que Katumbi a étalé ses limites, ne maitrisant absolument pas les enjeux de l’heure tout en se contredisant le long de l’entretien avec des bouts de phrases dans tous les sens. Pourtant, après plus de six ans au gouvernorat du Katanga, son expérience politique se serait agrandie de façon exponentielle et à l’aune des joutes électorales de 2018; le soutien à Fayulu et l’encadrement de l’Ensemble, son réservoir d’acolytes mauvaisement entretenus, auraient été la cerise sur le gâteau dans la perspective du développement de quotient intellectuel. Les observations putatives de congolais que le Chairman maitrisait l’art oratoire et la politique n’étaient que dalle! Il avait éhontément pensé qu’il jonglerait avec les expressions et mots qu’il fallut, s’évertuerait à manier la syntaxe et la rhétorique à sa guise et gagner la partie comme à son football. A l’instar de ce crocodile dont parlèrent les aïeux, qui s’était muni d’un nouveau pantalon, sans savoir où mettre sa queue, Katumbi ne put trouver d’issues pour mettre sa tête. Il va falloir admettre que Muana Bute-Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS est un érudit de la politique; il a réussi à pousser Moïse hors de sa carapace et affronter le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sans passer par ses chiens de garde éparpillés dans une presse pauvrement organisée à coups de billets verts. Il est vite tombé dans une machination perfide savamment ourdie par «Muana Bute» Kabuya afin que l’homme de Kashobwe fasse preuve de ses insuffisances. Pari réussi! Un guet-apens soigneusement préparé en cachette pour que le monde découvre les vertus supposées salvatrices de la personne pensée être la mieux placée pour sortir la RDC de ses miasmes à l’orée 2023. Tant qu’il est permis à tout le monde de rêver, il sied aussi de savoir que les rêves doivent être réalistes.
Dire une chose et son contraire sans soubassements, n’est pas digne d’un homme d’état, surtout pour celui qui veut diriger le pays demain. A l’issue de l’interview que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi avait accordée à Internationales sur TV5 le 22 Septembre 2020, il y a avait déclaré, comme réponse à une question lui posée, qu’il ne fouinerait pas dans le passé dans la perspective d’une justice qu’il veut comme levier de respectabilité d’un état de droit qu’il a toujours prôné avant d’assumer ses hautes fonctions de ce jour. Katumbi reprenait la manchette pour s’inscrire en faux contre les limitations de poursuites à l’égard des fossoyeurs de l’économie congolaise, et du bonheur de tout un peuple, qui se réjouissaient dans l’ancien régime auquel il avait appartenu. Faits gravissimes, c’est le même Katumbi qui devient défenseur des voleurs et pilleurs de la RDC et requiert une clémence à leur endroit. Il souhaiterait l’arrêt des poursuites dans une justice qu’il décrit comme étant au service des intérêts personnels. Les disparus de Kalev ne devront plus parler à travers la justice, la famille Chebeya n’a pas droit de connaitre les raisons de l’assassinat de leur père, mari, frère, oncle, neveu, cousin ou grand père de la bouche de John Numbi, ainsi que celui de Banzana; quid de la mort d’Armand Ntungulu ? Où se trouveraient ses restes mortuaires? Où sont Rossy Tshimanga et Rose Kapangala? La disparition de Rossy a précipité dans l’au-delà ses parents. Gecoco Mulumba est devenu grabataire à cause de l’ANR de Kalev, y compris Diomi Ndongala, Frank Diongo, Muyambu et Vano Kiboko qui croupissaient dans la geôle de Makala sans motifs valables ni jugement. Que la justice se passe-t-elle de ces sanguinaires qui gouvernaient à la Caligula «Oderint tu metuant – Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent»? La RDC est embêtée par des déclarations d’un dirigeant aussi irresponsable que Moïse Katumbi. Pour lui, les poursuites relatives à Bukanga Lonzo, aux Cartes de Crédit, au vol des deniers publics, au détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement, aux spoliation et vente des gisements miniers de la Gécamines, aux exonérations qui réduisaient la cagnotte des régies nationales mobilisatrices de recettes, au détournement de la solde des militaires et des équipements, doivent être classées sans suite pendant que les routes de desserte agricole sont dans un état de délabrement avancé, voire inexistantes, et les mamans se battent durement pendant la journée pour se procurer un fufu vespéral « diata » et nourrir leurs progénitures. C’est face à ces créatures inhumaines que la justice devra prononcer un non-lieu, Monsieur Chapwe? Plus de U$D550 000 000, 00 prévus pour la construction d’aérogare modulaire à l’Aéroport de Ndjili, volatilisés sans que le pays n’en connaisse la destination. La MIBA qui fut la vache laitière pendant la 2me guerre, a été mise aux arrêts pendant des lustres; c’est la seule entreprise, poumon économique du Grand Kasaï. Le régime Kabila a tourné le dos aux populations de ces régions sous prétexte qu’ils auraient toujours voté pour l’UDPS, les licences du port national de Matadi servaient les ports personnels illégaux, provoquant un manque à gagner énorme pour la survie de la République et du peuple. Matadi, le grand port national était dépourvu de toute activité portuaire et commerciale comme jadis à cause d’un régime gargantuesque dont Moïse demande le classement sans suite de leurs dossiers à la justice. Ils méritent la guillotine!
Katumbi Chapwe tente de se protégeait contre la justice; il a en travers de la gorge, l’affaire de la mine de Mbole ayant appartenu à l’Ingénieur Kabasele, Inventeur de la liqueur alcoolisée: Pousse-Café, qu’il s’est approprié par force parce qu’originaire du coin par rapport à un Kasaï; Kabasele en est mort, et ses années au gouvernorat n’ont pas encore été visitées par la patrouille financière de Jules Alingeti. Le fardeau de dépiècement des gisements de la Gécamines et des ventes illicites sont encore pendants. Les sociétés montées de toute pièce, sans fonds d’investissements propres, sont devenues propriétaires des carrées miniers en montant des financements sur les marchés internationaux au moyen des résultats d’enquêtes et investigations menées sur les réserves minières. A la fin de chaque exercice financier, ces entreprises présentaient un bilan toujours déficitaire alors qu’elles restaient cotées aux bourses à l’international. Les vrais dividendes non assujettis à une quelconque déductibilité, étaient du butin aux capacités gustatives dont seuls Katumbi, Kabuelelu, Yuma, Yav, le DG et Kabila se les partageaient au grand dam du peuple. C’est le même Katumbi Moïse qui voudrait que Félix Antoine Tshisekedi, le Chef d’Etat construise les pyramides en RDC; une République qui a été pillée depuis sa création. Le Président de la République n’est pas responsable de la défaillance de l’Etat depuis 1960, et il fait de son mieux pour redorer son blason, mais pas dans le timing que lui imposerait tout imposteur politique. En plus de 5 ans comme gouverneur du Katanga, le bilan est négativement ressenti parmi les katangais; aucune réalisation d’envergure pour le développement de la province. Au lieu d’être au chevet du misérable peuple, il était à la fois politicien, homme d’affaires fournisseur grossiste et détaillant. Aucun commerce ne lui échappait, il suffisait qu’un pauvre commerçant de la place enregistre un boom financier en vendant tel ou tel produit pour que Moise en devienne le grand importateur, rabaissant le prix de vente sans tenir compte des règles qui régissent la concurrence selon les normes internationales. Indubitablement Moise Katumbi souffre d’une amnésie sélective quand il rejoint Olive Lembe avec les prémisses d’une justice sélective. C’est la justice que l’ancien régime a bannie qui devra venger les experts des Nations Unies, la population du grand Kasaï avec le phénomène Kamwena Nsapu, les arrestations arbitraires et assassinats. C’est ce katumbi qui, avant de partir pour exil, avait informé le peuple congolais que pour tout malheur qui arriverait à sa progéniture, il tiendra Kalev pour responsable. Quelle horreur face à Jeune Afrique quand il affirme que Kabila n’a pas été mauvais, la faute incombe à son entourage dans lequel se trouvait Kalev dont il réclame l’abandon de toutes les charges. Un tel raisonnement décousu émanant d’un leader politique de la trempe de Katumbi jette l’émoi sur ses capacités de gestion, une fois propulsé à la tête de l’Etat. Il est très vraisemblable que Katumbi dirigerait par l’arbitraire; l’arbitraire aboutit toujours aux tergiversations et nombreux atermoiements.
La popularité politicienne ne se mesure jamais par les ouragans et tsunamis vocaux de stades et terrains d’entrainement en football ou dans les officines de la CAF au Caire ni FIFA à Zurich. Le nombre des followers sur les réseaux sociaux est donné parfois erronément comme gage de sérénité que Chapwe est digne d’être président de la République. Coïncidence ou pur hasard, Moise est suivi par ses supporteurs de la RDC, de la Zambie, d’Italie, de la Grèce et d’Israël. C’est ainsi que le nombre de ses followers dépasserait ceux de certains politiciens, y compris Félix Antoine Thisekedi, Président de la République; le pauvre qui n’a que son Congo natal comme pays. Toujours payé en monnaie de singe, FATSHI Béton fait face aux fronts très hostiles. Hier, c’est le même Katumbi dont on avait interdit le retour en RDC et condamné in absentia dans une affaire de stellionat ou d’expropriation illicite, aujourd’hui c’est ce Chapwe qui menace de quitter l’union sacrée et le gouvernement au cas où la loi Tshani serait présentée à la plénière. Allez-vous-en! La République ne compte pas 100 députés d’une conglomération de partis politiques au sein d’Ensemble. L’ingratitude dans le chef de Katumbi envers le Président Félix Antoine Tshisekedi, démontre la naine intelligence de la part d’une personne qui fut interdite de retour au pays par les caciques de l’ancien régime qu’elle défend à l’heure actuelle.
Un fakenewser dans la prairie katumbiste dont le nom est tu à dessein pour lui retirer toute publicité fortuite, a été très vite remis dans son environnement de pseudo-journaliste menteur patenté par Transperency International. Il avait pensé faire de son récit un scoop, sans savoir qu’il se morfondrait. Ayant créé un team avec le FCC, la mopap katubmbiste a cru que son utilisation des laboratoires fcciens pour la mise en ligne des faussetés, mensonges et calomnies lui octroierait les lettres de noblesses. La C6, les Six Confessions Religieuses ayant entériné la nomination de Denis Kadima, Président de la CENI, avaient été accusées d’être récipiendaires de U$D 75.000, 00 chacune pour soutenir le candidat du Président Félix dont on accuse à tort d’avoir des accointances tribales avec le Chef de l’Etat pour être du même espace linguistique, comme si le tiercé Ambongo-Ebotoko-Bokundowa ferait mieux. Il est impossible de constituer par l’injustice, par le parjure, par le mensonge, tout un arsenal des velléités calomnieuses pour discréditer un candidat authentiquement et démocratiquement élu Président de la CENI, une Ceni qui sera puissamment animée par une personne irréprochable. Il n’est pas étonnant que la CENCO et les protestants reviennent à la charge, 3 mois plus tard, avec des allégations ostentatoirement corruptives; ils ont tenté de préparer la conscience des congolais pour que la candidature de Denis Kadima ne passât pas sur base de tentative de corruption et de trafic d’influence.
Sans vergogne mais autant de turpitudes, ce camps d’en face félicitait H Hichelema pour son élection en tant que Président de la Zambie, succédant ainsi à Lungu qu’il a battu au sprint final. Katumbi et son groupe sautaient sur les réseaux sociaux pour lui rendre un vibrant hommage. Il avait renchéri que le comportement du peuple zambien doit constituer un cas de jurisprudence pour la prochaine élection présidentielle en RDC. Faudrait-il rappeler que la tenue de l’élection présidentielle en Zambie s’est déroulée dans les règles de l’art, au respect des dispositions légales de la République et du code électoral. L’une des dispositions phares de ces textes légaux applicables en Zambie, stipule que le candidat Président de la Zambie doit être né de Père et de Mère zambiens ou avoir une descendance zambienne. C’est un prérequis auquel Katumbi ne satisfera jamais ni en Zambie, le pays de sa mère, ni en RDC à l’adoption de la Loi sur le verrouillage des postes régaliens. Toute honte bue, il est convaincu que le Projet de Loi Tshiani est discriminatoire, mais Chairman, toute loi est discriminatoire et impersonnelle. Ce projet de loi ne vise personne. C’est ahurissant qu’un simple individu menace les institutions de la République; Katumbi menace le parlement qu’il quittera à l’examen de ce projet de loi, le Président qu’il lâcherait s’il nommerait un Président de la CENI qui lui faciliterait la victoire en 2023, dont une certaine CENCO est acquise à sa cause dans un team avec l’ancien régime. Ambongo défend les intérêts de Katumbi, Shole de Lamuka et Utembi du FCC. Heureusement les votes de la CENCO et de l’ECC, qui se font aussi grosses que la RDC, ne sont pas pondérés pour avoir une valeur « nec plus extra » par rapport aux autres confessions, et ce en conformité avec les dispositions de l’Article 17 de la Charte des Confessions religieuses.
Est-ce une prémonition ou une prestidigitation quand Moise Katumbi juge déjà le bilan du Chef de l’Etat négatif, auquel cas Ensemble ne serait nullement tenu pour responsable. Certes, le Président de la République en assumera la responsabilité en tant que garant des institutions, mais dans la gestion, Sir Katumbi, Ensemble, MLC et d’autres alliés de tailles sont aussi responsables que l’UDPS. Il s’agira de la responsabilité collégiale. A entendre Katumbi, il n’acceptera la coresponsabilité qu’en cas de bilan positif. Mensonge! Hier, à l’initiation des consultations, il avait été accueilli en pompes à Kinshasa, et à l’issue de son tête-à-tête avec le Président de la République au Palais de la Nation, Moise Katumbi Chapwe affirmait expresso verbis, « Je suis venu mon Frère ». C’est ce même frère à qui Moïse intime l’ordre de ne plus promouvoir la justice pour l’élévation de la nation congolaise, sans se rendre à l’évidence que les cours et tribunaux deviennent la bouche autorisée de sans voix, parce qu’ils ne sont plus de ce monde. Sous le régime du Président Félix Antoine Tshisekedi, il ne sera pas question de rétropédaler la justice, elle a pris un bel élan pour que Franck Ngyke du journal La Référence, et son épouse Hélène Mpaka assassinés à leur domicile à Kinshasa en 2005 s’expriment enfin à travers les juges et les avocats, ainsi que Bapuwa Mwamba, journaliste freelance assassiné à Kinshasa en 2006 et l’activiste politique Luc Nkulula brûlé vif après qu’il eut été calfeutré dans sa maison en 2018 à Goma. La fraternité circonstancielle s’évapore au vu des ambitions démesurées à travers la juxtaposition d’une jalousie par manque de discours politique cohérent. Comme en privé où les directeurs de la société sont responsables de la cogestion et pour l’actif et pour le passif, il en sera ainsi en 2023. Encore une fois, le manque de culture politique est une lâcheté dans l’exercice du pouvoir. Construire une église pour la CENCO ne dédouane personne de ses méfaits, pire encore, de ses responsabilités par rapport à la gestion de la province du temps de Katanga quand on y a été gouverneur.
Félix Tshisekedi Tshilombo jouit d’une popularité à n’en plus douter, tant au pays qu’à l’international. Président de l’Union Africaine, il est promu Chairman de la SADC en 2022, sa diplomatie d’ouverture paie, et la RDC est revenue dans le concert des nations. Le lobbying aux USA par Katumbi afin d’intervenir auprès de l’administration américaine guidée par Joe Biden, pour le soutien à sa candidature en 2023 ayant écopé d’un échec cuisant, et des millions perdus; sachant que Félix Antoine dispose des preuves tangibles et qu’il a discours à tenir pour que le peuple lui fasse confiance une fois de plus en 2023, Katumbi, FCC, Lamuka et CENCO pensent bloquer le processus de la désignation du successeur de Naanga à la CENI, boycotter la participation de leurs délégués et représentants à la CENI dans le but de créer un blocage qui se traduirait en un glissement vers la non tenue des élections en 2023; prélude au dialogue dont les conclusions s’articuleront autour du partage de pouvoir. Une évidence pourtant, beaucoup parmi ces politiciens ne recherchent que le positionnement politique dans un but lucratif. Leader d’un parti politique, Olivier Kamitatu a intégré son parti dans Ensemble pour devenir concierge de Moïse Katumbi, Lutundula également, lui a été nommé dans le gouvernement actuel Vice- Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères. Félix Tshisekedi est loin d’être un tantale, le but du lucre n’étant pas une rationalité chez ce Président de la République dont l’extravagance de l’altruisme demeure l’un des principaux caractères de sa personnalité. Un Président qui n’a jamais été mêlé à la gestion d’un quelconque imperium du pouvoir en RDC par rapport à ceux qui ne jurent que par sa peau. L’échange avec Jeune Afrique a été l’occasion de constater l’auto-flagellation de Moïse Katumbi pendant l’interview; il a eu toute la latitude de se tirer dans le pied en critiquant la gestion du pays dans laquelle il joue une part prépondérante. Il ne veut, par le truchement de Ensemble, participer à la composition de la CENI, et par l’ironie de la jalousie haineuse, il appelle les élections de 2023 de tous ses vœux. Il se perd en croyant décider de l’opportunité et de l’inopportunité d’élaboration et de l’examen d’un projet de loi, dans le cas d’espèce, la loi sur le verrouillage des postes clés. Monsieur Katumbi devra se remettre au principe de l’impersonnalité des lois. Les critères d’éligibilité, les conditions à remplir pour une quelconque nomination, sont autant des éléments qui renforcent l’aspect positivement discriminatoire de toute loi.
De façon conclusive, l’appel de la CENCO de rencontrer le Président de la République est une manifestation de la poursuite lucrative des intérêts du prélat catholique. A l’invitation pour rehausser de sa présence la cérémonie d’investiture du Président Félix Antoine Tshisekedi comme Président de la République, Shole n’y était pas allé par le dos de la cuillère avec une réponse négativement cinglante que l’invitation n’est pas une convocation. La Présidence récidivera lors de la prestation de serment par les juges de la Cour Constitutionnelle, Shole, Secrétaire de la CENCO, ne changea nullement de position d’un cran, la similarité de sa réponse comme pour la première invitation ne choqua guère. Le manque du sens commun et l’absence d’une certaine humilité dans le chef de ce prélat le font nager à contre-courant. Pourquoi le Président de la République serait-il enclin de recevoir la CENCO au vu de ces précédents? Deux feedbacks sont tours réservés à une demande, soit OUI, ou NON! En disant NON le Président de la République aura répondu à leur leitmotiv. Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République violerait les dispositions légales s’il interviendrait en amont des conclusions de l’Assemblée Nationale dans le cadre de la désignation des membres de la CENI; comme dans le cas Malonda, sa lecture de la situation et sa décision se font en aval. C’est de la mauvaise fois que la CENCO sollicite l’intervention du Président à cet stade, surtout que cet exercice sort largement du champ d’application de ses prérogatives. Il ne fait l‘ombre d’aucun doute les 3K: Katumbi, Kamerhe et Kabila franchiront le Rubicon pour faire la guerre à Felix. Alors Kabund et Muana Bute sont prévenus.
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