Le chef traditional Fabrice Zombie Kavabioko amorce une tournée africaine pour le développement rural

La République démocratique du Congo traverse actuellement une période postélectorale, l’Afrique du Sud se prépare à des élections, le Zimbabwe s’efforce de stabiliser son économie et de nombreux autres problèmes se posent. Le roi Fabrice Zombi Kavabioko est l’un des chefs traditionnels à s’embarquer pour des visites régionales dans le cadre du développement rural et la coopération entre les chefs traditionnels. Son programme est de rencontrer d’autres leaders traditionnels de la région. Son objectif est d’engager des discussions sur les stratégies de développement social dans leurs pays respectifs ainsi que dans la région. Cette vision vise également à renforcer la compréhension mutuelle entre les chefs traditionnels africains. Le roi Kavabioko estime que le développement social est un composant important au développement de l’Afrique. Des politiques pragmatiques doivent être mises en œuvre afin de traiter les multiples problèmes auxquels les jeunes sont confrontés au niveau régional.

La résolution des problèmes économiques et sociaux auxquels les Africains sont confrontés est liée à la volonté des dirigeants politiques d’apporter le changement attendue. Cette tâche n’est pas seulement laissée aux dirigeants politiques, même les chefs traditionnels jouent un rôle énorme en avertissant et en conseillant ceux qui sont au pouvoir. Le roi Kavabioko a ensuite été invité à assister au lancement du manifeste électoral d’Inkatha Freedom Party (IFP) à Durban le week-end dernier. Les événements se sont développés autour de points cruciaux. Sur la question foncière, le parti reste convaincu que l’expropriation des terres devrait avoir lieu, mais à condition qu’il y ait compensation. La fête est axée sur une économie inclusive. Pour ce faire, il se concentre sur le développement économique local, soutient les petites entreprises et les partenariats public / privé. Grâce à la création d’un département de la jeunesse et de la création d’emplois, des stratégies peuvent être mises en place pour aider les demandeurs d’emploi et les travailleurs à surmonter les obstacles. En ce qui concerne l’éducation, l’IFP souhaite garantir un développement gratuit et de qualité pour la petite enfance et réévaluer les écoles de township qui étaient auparavant fermées en raison de leur non-viabilité ou de leurs performances. S’agissant de la criminalité, le chef Buthelezi a déclaré que l’IFP allait rouvrir le débat sur le rétablissement de la peine de mort afin de dissuader les crimes violents et d’augmenter les peines minimales ainsi que les travaux forcés des criminels. En ce qui concerne l’égalité des sexes, le parti souhaite introduire un module sur l’égalité des sexes dans le cadre du programme scolaire et augmenter le soutien financier aux institutions du Chapitre Neuf.

du roi Kavabioko est que le développement de l’Afrique doit se baser sur de vraies statistiques pour avoir une véritable approche des questions urgentes. Pour cette raison, la dimension analytique consistera à examiner les économies en croissance dans d’autres parties du continent, à identifier les besoins urgents de la population et à résoudre les problèmes profonds qui causent la pauvreté, la division politique et les conflits armés dans les pays africains. Il faut examiner le taux de chômage par rapport à la croissance démographique. En tant que chef traditionnel, le roi Kavabioko voudrait encourager ses semblables à présenter, à leurs niveaux nationaux respectifs, les problèmes qui concernent les personnes relevant de leur juridiction traditionnelle.

La visite du roi Kavabioko au Kwazulu-Natal est également marquée par un certain nombre d’événements qui se poursuivront. Il se rendra au Royaume d’eSwathi, au Lesotho, au Malawi et dans d’autres pays pour rencontrer des chefs traditionnels. Dans cette perspective, la vision du roi Kavabioko repose également sur l’unité entre les chefs traditionnels africains afin de traiter des problèmes de même nature. Néanmoins, le développement et la coopération sont les concepts les plus importants de la coopération au niveau des chefs traditionnels. Les données dont nous disposons montrent que le développement rural est le secteur le plus négligé en Afrique. Le roi Kavabioko amène cette question à un niveau de discussion suffisant pour réveiller les autres dirigeants. Ce secteur, à lui seul, peut largement surmonter des problèmes majeurs tels que la faim, la malnutrition, les épidémies, l’éducation, l’accès à l’eau salubre et à l’électricité.

La perception globale des contacts établis par le roi Kavabioko reposera sur la volonté de ses homologues de s’engager réellement dans le processus de développement rural. Cependant, certains chefs traditionnels sont déjà bien avancés dans ce programme. De bons exemples seront partagés avec les personnes en difficulté.