mars 9, 2025

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La France en Guerre contre le Pays Solution – la RDC par Proxy Rwandais

De tous les pays, la France est la seule à porter la voix de Kagame à l’international ; elle est devenue son porte-parole même au sein de l’Union Européenne. L’agression contre la RDC par les  RDF rwandaises le 26 janvier 2025 ponctuée des tueries à l’aveugle parmi les civils de Goma, a indigné le monde entier sauf la France.  Dans les heures qui ont suivi l’assaut sur Goma, Emmanuel Macron dépêchait auprès de Fatshi son Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, Jean-Noël Barrot afin de convaincre le Président Congolais de dialoguer avec le M23 et AFC. Une autre hypothèse soutient que l’émissaire français implorait Félix Antoine Tshisekedi de signer un accord pour l’exploitation du coltan et un autre relatif à l’exploitation gazière dans le lac Kivu pour le compte de la France. L’évidence de la décision du gouvernement français relayée par Jean-Noël Barrot fut prouvée par le retrait temporaire des troupes rwandaises avant qu’elles y retournent. Fasthi Béton est resté sur sa décision de ne jamais dialoguer avec les bourreaux envoyés par Kagame pour massacre son peuple et piller ses ressources. Ce qui avait rendu Macron irascible.

Les tueries ont continué à Bukavu où l’armée rwandaise, aux côtés de ses supplétifs M23 et AFC, ont massacré femmes, enfants, jeunes et vieux sans aucune condamnation de la part des Nations-Unies dont la charte prône la non-agression. Les appels à la désescalade se sont multipliées depuis sans qu’il y ait cessation des crépitements de balles ni lancement d’obus. La France voit dans le refus du Président de la République Démocratique du Congo, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi, de dialoguer avec le M23 et AFC, telle un affront. Cette France chassée par les pays du Sahel : le Burkina Faso, le Niger et le Mali, de l’Afrique de l’Ouest – le Sénégal, la Côte d’Ivoire, ainsi que le Tchad en Afrique centrale, veut à tout prix s’accrocher  tel un filament dans un billet de banque pour ne pas perdre le contrôle économique sur la RDC à son avantage.  Le pays dirigé par le Président Tshisekedi étant au milieu entre les intérêts français gérés par Total au Congo Brazzaville et les explorations pétrolifères en cours à Murchison Falls en Ouganda.

                                      Jean-Noël Barrot : Ministre Français des Affaires Etrangères et de l’Europe

Ce pays de l’Afrique Centrale de plus de 2 400 000km2 qui est la RDC est la cible des attaques pour ses richesses du sous-sol, richesses lacustres, fluviales et écologiques. Du coup, la RDC attire la convoitise. Ces envies maladroitement obsessives aboutissent au massacre des populations et les déplacements massifs de ces dernières, chassées de leurs terres par les seigneurs de guerre financés par les grosses bourses occidentales qui leur retournent des miettes de la manne financière à travers les organisations de Droits de l’Homme et les ONGs – ce ne sont pas Filimbi, Lucha etc., qui prétexteront le contraire. Les incessants appels lancés par la patronne de la diplomatie congolaise, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et Francophonie, Madame Wagner Kayikwamba Thérèse, aux Nations-Unies, à l’Union Européenne, au Bundestag (Parlement Allemand) et ailleurs sont restés lettre morte. Le fait de privilégier la diplomatie pour préserver la vie des rwandais (bien qu’ils tuent en RDC) et des congolais, est une sanctification de l’humanisme porté par la RDC qui consacre une sacralité totale à la vie humaine. Le Rwanda, membre de l’ONU, est l’un des pays qui contribue à la force onusienne de maintien de la paix au monde– les casques bleus, mais il bafoue les principes qui régissent cette institution. La France était résolument dans une logique d’appropriation illicite des richesses stratégiques de la RDC, peu importe les conséquences tant qu’elle est bien armée et dispose des moyens coercitifs conséquents. Eric Vidaud, l’ancien chef du DRM – Renseignements militaires français, a été chargé d’assister l’armée rwandaise en renseignements pour une invasion en RDC. Lui-même avait échoué de prévenir la France du début de la guerre en Ukraine – ce qui lui coûta son poste.  

Les libérateurs du peuple congolais, ainsi prétend Nangaa, ont réalisé un carnage à Goma lors de leur entrée meurtrière, plus de 10 000 morts selon la Croix-Rouge. Drôle façon de parler au nom du peuple que l’on tue pour le diriger le lendemain. Pourtant à Bukavu, il n’y a pas eu d’affrontements ni de bataille, mais M23 et AFC appuyés par l’armée de Kagame continuent à tuer les femmes et les enfants dans la plupart des cas. Il est démontrable que l’objectif primaire de cette incursion barbare sous prétexte que l’armée rwandaise traquerait les FDLR pour sécuriser sa frontière avec la RDC, est une argutie fallacieuse.  La question reste toujours sans réponse à propos de ce qui reste de ces FDLR, plus de 30 après). A ce jour, des fosses communes, dont l’une avec plus de 1 000 morts, sont découvertes à Bukavu. Les vrais motifs résident dans la balkanisation de la partie appelée dans les accords avec le CNDP de 2009 et avec M23 en 2013- ZONE SINISTREE pour y installer une industrie extractive avec l’aide de l’Union Européenne qu’ils feraient fonctionner pour leur propre but du lucre. En deuxième larron, les velléités expansionnistes pour l’établissement de l’empire  Hyma Tutsi que Kagame rêve de vivre avant sa mort, se greffent sur les minerais pour une parfaite autonomie. L’extermination des populations autochtones de ces coins et leur remplacement par les tutsis justifie le fauchage des vies humaines congolaises par l’armée rwandaise dans une brutalité par les viols répétitifs qui dépassent l’humanisme.  Le Rwanda et Paul Kagame veulent déstabiliser l’ordre établi en RDC en implémentant le leur fortement à la saveur tutsi.

L’implication de la France dans le conflit rwando-congolais porté par M23 et AFC est avérée par l’envoi massif du matériel militaire français lourd pour les RDF en contrepartie de la surveillance des infrastructures pétrolifères et gazières de la France (Total) au Mozambique. La France a fourni du matériel militaire de brouillage des moyens de communication, perturbant ainsi la navigation aérienne pour les vols commerciaux à l’Est. Ce qui a paralysé les échanges entre les pilotes et la tour de contrôle. Par sa position du no 2 dans l’Union Européenne, la France a  convaincu les membres de l’UE de contribuer à l’enveloppe financière consistante dont le bénéficiaire est le pays de Kagame.  Au lendemain de la signature du fameux accord entre UE-Rwanda pour les ressources stratégiques, il eut fallu de quelques mois pour que la prise de Bunangana par M23 soit chose faite pour foncer jusqu’à atteindre Rubaya, le bastion du minerai de Coltan. Pourtant le monde, la France y comprise, est bien informé  que le Rwanda n’en produit aucun gramme. Comme alternative, il fallait outiller l’armée rwandaise du matériel de guerre made in France pour lui permettre de protéger les sociétés rwandaises d’exploitation du minerai de colombo-tantalite (coltan de Rubaya dans le Masisi ainsi que de la cassitérite. Le patron de la DGSE- les renseignements français a installé son bureau à Kigali en lui procurant un dispositif militaire  à la pointe de la technologie. Kigali, à son tour, s’est vu offrir par la France des locaux à l’Elysée pour le partage des renseignements à propos des assauts à lancer sur Goma et Bukavu en RDC. Les intérêts n’étant pas le seul motif de la protection du Rwanda par la France, l’hexagone éprouve de l’effroi que les anciens démons de ses méfaits au Rwanda lors du soi-disant génocide ressurgissent sur la place publique pour le hanter éternellement.

Le contexte géopolitique actuel justifie la posture de la France ; la guerre de suprématie sur les ressources ayant été bien  lancée, les puissants sont dans une quête effrénée d’imposer la loi du plus fort, jusqu’aux forceps. Les Russes et les Américains devraient s’accorder pour cesser la guerre en Ukraine sans que la Russie ne rétrocède à l’Ukraine ses territoires conquis dans le Donbass. Le Donbass est une partie de l’Ukraine bien nantie en ressources stratégiques et l’Europe Unie n’a jamais accepté  qu’il soit sous l’emprise russe. Cette Europe est en mal par rapport à la pénurie du gaz russe qui ne lui est plus approvisionné. Actuellement certains pays de l’UE s’approvisionnent en Inde qui achète le gaz russe qu’elle revende au triple, enrichissant ainsi ce pays d’Asie qui se le procure à moins cher auprès des russes. Après avoir tant soutenu l’Ukraine et détourné son argent (dont la France), l’UE se voit perdante. Elle n’a pas d’issues pour bénéficier de l’Ukraine après l’avoir soutenue pendant la guerre à travers l’OTAN. La subtilité de la nouvelle administration américaine chapeautée par Donald Tromp a damné les pions à cette Union Européenne et crucifié ses appétits gourmands. C’est ainsi que la France veut à tout prix exploiter les réserves congolaises de gaz dans le lac Kivu ainsi que le coltan et autres matières premières prisées par son proxy, le Rwanda.

Le schéma géopolitique animé par les intérêts voit les USA, la Russie et la Chine, former un nouveau couloir économique mondial. Donald Trump, qui ne veut plus de l’UE,  cherche à fructifier les nouveaux sentiers économiques pour son pays. Quant aux congolais, l’occasion ne pouvait être d’opportunité que maintenant – il est temps de boycotter les intérêts économiques de la France en RDC portés par Orange, opérateur des Télécommunications, Air France, Canal +, Bolloré etc… et la fermeture des ambassades  de part et d’autre. La sortie du pays de la Francophonie serait un coup de butoir pour la culture française à travers le monde. Il est insensé d’avoir à la tête de la Francophonie une ancienne ministre rwandaise alors que le Rwanda est un pays de Commonwealth. Comme les paroles d’une boniche à un enfant, la RDC est toujours caressée dans le sens du poil qu’il est premier  pays dans la francophonie par sa taille, par sa population et par le nombre des personnes qui s’expriment en français sans rien en retour. A l’instar de Juda, c’est la même  France qui allume le feu en RDC à travers son proxy et c’est elle encore qui pratique du ponce-pilatisme quand on le lui demande les comptes.