mars 10, 2025

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Ici pour vous!

Jules Alingeti, Le Super Flic

Il attire la haine et il est très haï surtout par les prédateurs du régime de 18 ans. Il demeure l’épine dans la peau des détourneurs publics. Le FCC, la pire des plateformes politiques prédatrice des ressources de la RDC crient la chasse à la sorcière, l’Inspecteur Général des Finances Jules Alingeti ne rechigne pas devant les obstacles qui tentent, cahin-caha, d’annihiler ses initiatives dans l’accomplissement de son devoir. Si qui aime bien châtie bien est d’application, Alingeti sait aussi que cette maxime a son corollaire que le sentiment le plus proche de l’amour c’est la haine. La frousse s’empare des quartiers généraux des entreprises publiques, et à la hâte, les DG activent et réactivent les commandes avec l’aide de leurs chiens de garde pour tromper l’œil inquisitif des agents dépêchés par l’IGF pour l’audit de leurs livres comptables. L’Inspection Générale des Finances exerce une mission générale de contrôle, d’audit, d’étude, de conseil et d’évaluation en matière administrative et financière.

Alingeti et son équipe se conforment aux prérequis de l’ORDONNANCE n° 87-323 portant création de l’Inspection générale des finances, en abrégé «I.G.F du 15 Septembre 1987, promulguée par le Président Marechal, avant qu’elle soit mise à jour avec le Décret n° 034-B/2003 du 18 mars 2003 et ainsi de suite. La primauté des prérogatives de l’IGF se résume en la vérification de la régularité des opérations financières de recettes, de dépenses et de trésorerie effectuées par les services publics, les régies financières et les comptables publics. Comme elle doit proposer toutes les mesures visant à corriger les insuffisances, les dysfonctionnements et les irrégularités relevés au cours des contrôles et vérifications, cette institution d’appui à la gestion financière des entreprises de l’Etat peut, mutatis mutandis, être rattachée au Ministère des Finances, a l’autorité directe du Président de la République ( et non de la présidence), ce qui est le cas de la RDC, et au Premier Ministre.

Singletons kleptocrates et pilleurs des deniers publics disposant d’un patrimoine immensément luxuriant dont l’insolence débouche sur une vie dispendieuse contre une RDC qui les accueillit anorexiques, certains prédateurs usent des voies de la République, non construites par eux, et les polluent par la nuisance des engins motorisés à un certain niveau. Ils bêchent partout dans l’unique objectif de justifier leurs propres turpitudes alors qu’ils sont les rejettes du commun des mortels. Une difficile juxtaposition qui confirme les railleries du Président de la République lors de son interview du 01 Juillet 2021 à Goma. L’ahurissant béant gap causé par la corruption, œuvre des Gros Poissons dont le Super Flic appelle la levée des immunités parlementaires pour les poursuites judiciaires immédiates, demeure le canal de ruissellement des finances publiques, sans trace ni vagues pour leur traçabilité parfois. Bukanga Lonzo, Aérogare Modulaire de Ndjili, les prêts par le FPI no remboursés, les fallacieuses exonérations, la redondance des ports illégaux au détriment du seul port international de Matadi dont ils utilisent les licences, les homologations et les autorisations internationales, le monopole dans l’économie nationale par Egal relatif aux produits de base pour la consommation locale, sans un iota payé à la DGI à titre d’ardoise fiscale, le bradage des carrés miniers et mines au Katanga et a Kisangani, sans oublier la faillite causée à la MIBA.

L’épisode des cartes de crédit Visa défraie la chronique au moyen des explications qui vont dans tous les sens pour étayer positivement le vol, le détournement, l’abus de pouvoir et autres enrichissements à l’indu et illicite. Le Trésor Public a été saigné à blanc suite aux imbroglios financiers indescriptibles. Certes les ayant droits existent, mais certains détenteurs de ces cartes n’avaient et/ou n’ont aucune capacité pour en détenir. D’autres plongent dans une réminiscence pauvrement adaptée que les fonds crédités aux comptes de cartes viendraient des fonds secrets comme lors de pourparlers de Lusaka de triste mémoire à l’instar d’un Kikaya Bin Karubi, aigri et revanchard, qui le décrit ainsi dans un tweet ; «Le Président de la République, les chefs des corps constitués, les Ministres et certains hauts fonctionnaires disposent de ce que l’on appelle fonds secrets qui sont tout à fait légaux et consacrés dans la loi des finances. La question des cartes est superfétatoire.» FAUX! Les débours effectués en amont et/ou en aval sont toujours retracés et imputés sur les budgets des institutions bénéficiaires de cartes, en application des Articles 233 de la Loi sur les Finances de 2011 et 81 du Décret no13/050 du 15/12/2013 sur la comptabilité générale en RDC. Il est de notoriété publique que dans le secteur privé ou public, les organes de prise des décisions et les ministères sectoriels disposent du « Petty-Cash : Petite Caisse » d’un montant prédéterminé qu’on approvisionne selon les besoins, mais jamais des fonds secrets. Ceci prouve à suffisance que les dirigeants d’antan n’avaient aucunes notions relatives à la gestion des finances de l’Etat. La pratique de la carte bancaire ne date pas de 1960 comme l’aurait spécifié Sele Yalaguli qui en détient une, même après l’exercice de ses fonctions comme Ministre des Finances qui aura humilie le Président de la République à nul autre pareil. Les mensualités crédités fortuitement et gratuitement aux comptes de ces cartes donnaient d’étourdissements aux détenteurs à telle enseigne que les doublons en furent produits pour plus des conquêtes féminines ainsi que les familles éparpillées partout au monde.

L’ancien Allan Greenspan (allusion à l’ancien Gouverneur de la Reserve Bank aux States) de la Banque Centrale du Congo, Déogratias Mutomb Mwana Nyembo, par sa lettre référencée “ Gouv. N°00704 ” du 11 juin 2021, en réponse à l’actuel Ministre des Finances, Kazadi, notait “Aussi, faudra-t-il souligner, pour votre édification, que ces cartes ne sont pas directement liées au Compte Général du Trésor. Cela ne saurait être le cas. En effet, suivant le schéma classique établi à cet effet, lesdites cartes sont émises par le correspondant local et adossées au compte Résident Monnaie Etrangère de la BCC dans les livres de la banque émettrice. C’est à la réception des avis de débit, suite à leur utilisation, que la BCC répercute au Compte Général du Trésor, le montant ad hoc et, ce, à due concurrence”. Mutomb reste ambigu car il ne contredit pas qu’in fine le Trésor Public n’est pas responsable de tous les montants dépensés par les détenteurs et débités sur ses comptes par le truchement des mécanismes institutionnels y afférents en vigueur. Verbicruciste, Mutomb déroute l’opinion avec son document qui servirait de matériel didactique pour les profanes. Il a volontairement omis de préciser le nombre et la qualité des ayants droit. La pratique de la carte n’est pas remise en question; seulement son utilisation prête à confusion. Les lois en vigueur permettent qu’à la sortie des frontières nationales, tout voyageur est autorisé à disposer d’un montant en dollar ne dépassant pas USD 9,999.99. Dans nombreux cas, ce fonds est tellement dérisoire qu’il faille disposer d’un fonds de recours, d’où la carte bancaire. Avant le phénomène carte bancaire, la RDC procédait par l’émission des notes compromissoires ou autres chèques en blanc ou drafts/traites bancaires tirés sur des comptes de l’Etat détenus auprès de banques Commerciales, ayant valeur nominale à l’extérieur. Pisser avec sa quéquette pointée au ciel et allongé sur un dos, revient à récolter sa propre urine. C’est ainsi qu’en s’insultant eux-mêmes pour la calamiteuse gestion qui a plongé le pays dans ses derniers retranchements, et comme par l’ironie du sort, Kikaya semblerait maitriser tellement la gestion d’une république qu’il déclare, on reprend verbatim ses écrits: «Pour saisir l’utilité de la carte bancaire, une petite leçon de diplomatie est nécessaire, n’en déplaise à ceux qui vont se moucher puisque se sentant morveux ». Oui! Monsieur Félix Antoine Tshisekedi et sa cohorte de l’UDPS ne maitrisent jamais la diplomatie du vol et des détournements. Heureusement qu’ils ne sont nullement des Kuluna à l’instar de l’ensemble de la pire espèce des dirigeants d’il y a 20 ans que la RDC n’eut jamais connue, aux intérêts ambivalents, couplés d’hallucinations ostentatoires, ne sachant faire le distinguo entre les intérêts du peuple et les leurs propres. Une cacophonie d’apostrophes superbes et de rires superflus qui ne saura se pérenniser d’une gestion claustrophobe qui résulte en trivialités énormes.

Le prélat catholique, coauteur privilégié du pillage des fonds alloués à l’enseignement, appuie le combat contre Felix Antoine pour le rétablissement de l’Etat de Droit. Voilà qui justifie le refus de certains propédeutes de confesser, autrefois, les pêchés devant un prêtre, un abbé, vicaire ou frère. L’auteur de cet article ne fait pas exception, ayant été lui-même à la propédeutique du Sacré Cœur de Lunkelu à Luebo, dans le Kasaï Central. Ayant jadis été le principal levier pour la colonisation des peuples noirs d’Afrique, le catholicisme est une religion hypocrite depuis la nuit des temps ; ça ne changera jamais même avec l’avènement de l’Etat de Droit que le Président Félix Antoine Tshisekedi prône à gorge déployée. Hélas ! Le cor de ses cris est similaire aux douleurs d’enfantement, sans suite.

Le peuple attend intolérablement le début des procès contre ces criminels en col blanc dont les dossiers sont déjà transmis, pour certains, par le bureau de Jules Alingeti à la justice pour traitement. Leur place, pour la plupart, est à Makala, surtout à Kanyama Kasese où ils subiront un régime forcé dont les impacts seront visibles par l’envergure rétrécie de leurs embonpoints au vu des travaux champêtres auxquels ils seront assujettis, sans oublier un régime diététique dépourvu de toute opulence culinaire Cordon Bleu qu’ils dégustent agréablement dans le confort de leurs domiciles construits et achetés ou reçus au détriment des congolais, les vrais propriétaires terriens. En revanche ils seront jetés à la pâture, à la merci de la vindicte populaire. Entre le peuple et cette espèce de bachibouzouks iconoclastes, on se regarde en chiens de faïence, et on connait la suite pour emberlificoter leurs outrecuidances! A la Caligula mais de façon régalienne, Jules Alingeti doit faire peur. Oderint, dum metuant-Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent, pour empêcher que l’ire explore la haine et la vengeance compatriotes au sein de la patrie des congolais, générations après générations.