mars 10, 2025

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HOMMAGE A KING KESTER EMENEYA, LE REGENT DE LA RUMBA AFRICAINE ET LE PARRAIN DE LA 4 EME GENERATION

Une fois de plus la mort vient de frapper l’Afrique, terre de la chanson, en arrachant à son affection l’un de ses fils les plus accomplis: le chanteur et auteur-compositeur King Kester Emeneya. Il a rendu l’âme à Paris, le 13 février 2014. Sa carrière musicale est tellement marquante que le chanteur est considéré par beaucoup de chroniqueurs de la musique du continent noir comme l’artiste-musicien africain de la décennie 1980-1990 et le parrain de la quatrième génération de la rumba congolaise. Qui est King Kester Emeneya?

 

Il est né Jean Emeneya Mubiala Kwamambu le 23 novembre 1956, à Kikwit, dans la province du Bandundu, en République Démocratique du Congo, alors Congo-Belge. L’on se souviendra de lui comme le régent de la rumba africaine. Par régent l’on entend une personne de la lignée royale qui accède au trône à la suite de la mort ou l’incapacité physique du roi en attendant que le prince héritier du trône atteigne l’âge réquis pour gouverner le royaume. Kester est le régent; Rochereau Tabu Ley est le roi, héritier légitime de la dynastie fondée par Joseph Kabasale Tshiamala, dit le Grand Kalle; le prince héritier est l’orchestre Wenge Musica, dont l’ascension sur la scène musicale a marqué la naissance de la quatrième génération de la musique congolaise moderne. Cela étant, alors que le roi Ley languissait au soir de sa gloire, évoluant comme un héros sous l’ombre de M’Bilia Bel, Emeneya accède en 1982 au trône de la rumba africaine afin de préparer les princes du Wenge Musica au règne à partir de 1989. Mais en attendant la maturité du Wenge, le régent gouverne à merveille le royaume: tout en respectant la tradition de ce genre de musique, il y apporte des innovations qui vont briser les derniers vestiges du ghetto du royaume et l’ouvrir grandement dans le concert des royaumes (mieux, des genres) musicaux. L’ironie du sort a pourtant voulu que King Kester Emeneya n’ait jamais intégré Afrisa International de Rochereau.


Il débuta la musique amateur dans l’orchestre Les Anges Noirs de l’Université de Lubumbashi, où il était étudiant de graduat en sciences politiques et administratives. Sa carrure de leader commença à se révéler au point qu’il attira presque toute l’attention des mélomanes aux concerts. Raison pour laquelle, lors de grandes vacances de 1976 à Kinshasa, il fut invité pour un teste dans ISIFI Lokolé d’Evoloko Joker. Comme il fallait s’y attendre, le teste fut positif et le jeune étudiant intégra cet orchestre de renom. Il dépensa alors son temps à cheval entre les études et les Anges Noirs à Lubumbashi et les concerts d’ISIFI à Kinshasa. Toutefois, bien qu’adulé par les fans à Yolo Nord (à l’époque le quartier le plus populaire de Kinshasa et le QG d’ISIFI), Emeneya avouera que ce groupe musical ne réussit pas à accrocher de lui un contrat permanent à cause de la “jalousie” d’Evoloko, qui voyait en lui un grand concurrent. En effet, le patron d’ISIFI était alors la meilleure vedette de la chanson en RDC (alors Zaire), au point que musiciens (y compris le jeune Kester) et mélomanes aimaient l’appeler affectueusement “Abrahama”, le père de la foi en la musique congolaise. Ainsi en 1977, Emeneya jeta le premier jalon de sa vie de jeune adulte en lançant sa carrière de musique professionnelle grâce à son intégration dans le tout nouveau orchestre Viva La Musica de Papa Wemba. La haute carrure de son talent, son sens élevé du leadership et son professionnalisme permirent à Viva La Musica de conquérir l’hégémonie de la musique des jeunes, au point que le centre de gravitation du divertissement populaire cessa d’être Yolo Nord pour devenir le “Village Molokai” de Matonge. Sont à son crédit des chansons telles que Milena (1977), Teint de bronze et Fleur d’été (1978), Ndaku ya Ndele etNgonda (1979), Dikando, Ata Nkale et La Runda (1980), et Dembele (1981).

 

En 1982, après une tournée musicale largement réussie en Europe, et suite au mauvais paiement des salaires et bonus des employés de l’orchestre par un Papa Wemba “ingrat et chiche”, Kwamambu mena une révolte et emporta presque tout l’effectif de Viva La Musica pour créer l’orchestre Victoria Eleison. Sans tarder, Kester Emenaya, autoproclamé “Jésus” qui dirige une bande de “douze apôtres”, se propulsa au pinnacle de la musique congolaise en particulier, et celle d’Afrique en général, grâce à un succès époustouflant et soutenu dans une longue durée. Celui-ci fut généré par le tout premier et triomphal album Naya (1982), qui contient des chansons telles que Ngabelo, Naya, Livre d’Or, Ma Nzumba et Benedictions. Il fut relayé par des tubes tels queSurmenage (1983),Kimpiatu (1984), Okosi nga Mfumu et Sango mabala commission (1985), Willo Mondo (1986), Nzizi, Deux tempset Ata Mpiaka(1987), Elanga nalona et Dembele Remix (1988) et Mokusa (1989). Il condamna Papa Wemba et Lita Bembo à l’exil en Europe; il rabaissa les autres aînés du Clan Zaïko Langa Langa (tels que Evoloko Joker et son Langa Langa Stars, Manuaku Waku et son Grand Zaïko Wawa, Ben Nyamabo et son Choc Stars, et plus tard Bozi Boziana et son Anti-Choc Stars) au rang de meilleur deuxième ou meilleur troisième, selon la saison. Il n’avait de concurrents en terme de popularité et de durabilité du succès que le TP OK Jazz, Zaïko Langa Langa et Empire Bakuba; mais ceux-ci étaient plus renommés comme des orchestres que comme des védettes individuelles.

 

Son éclipse aura lieu en 1990 avec la montée du Wenge Musica, qui marqua la naissance de la quatrième génération de la musique congolaise moderne, et auquel il remit le trône de la rumba africaine. Toutefois ce ne fut qu’une éclipse temporaire. Il réapparut triomphalement en 1994 avec Everybody, mais toujours en exil à Londres, en Grande Brétagne, pour dégringoler deux ans plus avec Succès fou. En 1998, il scella son retour au pays natal avec deux haut-faits: le concert historique du Stade des Martyres de Kinshasa (il fut le premier musicien à remplir cette infrastructure d’une capacité de 80 000 personnes) et la sortie de son album à succès, Mboka Mboka. Il remonta au firmament de la gloire en l’an 2000 avec Longue Histoire, un album qui réalisa l’impossible: trôner au hit parade local et imposer aux mélomanes Tshaku Libondanse (plébiscitée la danse de l’an 2000) dans un terrain musical miné par la rivalité des deux sommités du Clan Wenge: JB Mpiana et Werrason. C’est après cela que son déclin fut définitif.

 

Une question pourtant mérite d’être posée: pourquoi Kester Emeneya est-il le régent de la rumba africaine? Eclairée par cette définition ci-haut mentionnée, la réponse est simple: Emeneya revêtut le manteau du roi Tabu Ley, dans l’esprit de la dynastie de la rumba africaine inaugurée par le Grand Kalle, en s’appropriant les quatre vertus suivantes: il fut un grand visionnaire, un chef d’orchestre habile et innovateur, un meneur chanteur et un croyant dominé par des convinctions politiques nationalistes. Essayons d’évaluer l’homme en analysant ces vertus.

 

1. Kester Emeneya fut un grand visionnaire. Depuis son évolution amateure dans les Anges Noires, il avait la conscience d’avoir un appel: être un chef dans l’industrie musicale et y laisser une marque indélébile. Evoloko, qui avait le sang de chef, l’avait perçu et, par conséquent, avait préféré le laisser réjoindre son vieil ami devenu rival: Papa Wemba. Gina Efonge confirme sa carrure de chef lorsqu’il déclare que Kester, à qui il avait affectueusement donné le sobriquet d’Evala Malakose et qu’il avait le privilège d’initier à l’harmonie du texte et de la mélodie (son influence se remarque dans Milena, la toute première chanson de Kester dans Viva La Musica), est le porte-flambeau du Clan Zaïko Langa Langa après l’essoufflement des aînés (y compris lui-même). Une fois ayant intégré Viva La Musica, il réussit à y imposer son autorité. D’après lui, c’est grâce à sa contribution avec des avis artistiques et une deuxième voix imposante que l’harmonie de mélodies fut scellée dans le groupe, en emmenant le duo Papa Wemba – Koffi Olomidé à la perfection. En plus, en vue de réhausser son charisme, il évita d’aller d’orchestre à orchestre, ce qui est un trait d’une personalité superficielle. Ainsi il déclina l’offre alléchante faite par Tabu Ley d’intégrer Afrisa International, avec l’avantage de voyager en Europe.  “Pour m’humilier”, dit-il, “Ley choisit de coopter mon boss, Papa Wemba, qui abandonna Viva La Musica dans mes mains en rétorquant à mon mécontentement: ‘Est-ce toi qui nourriras mes enfants?’. Il s’envola avec Afrisa pour l’Europe. Il déserta quatre fois l’orchestre, mais il le retrouvait toujours avec succès, grâce à mon savoir-faire”. Son amour illimité pour le groupe causa le reste des membres à nourrir plus de respect et d’estime pour lui que pour le boss. C’est ce qui facilitera plus tard la grande révolution qui résulta dans la formation de Victoria Eleison. Enfin, sa constance et son attachement à la vision de grandeur produisirent des fruits: en plus de son hégémonie sur la scène musicale africaine, il fut un des rares artistes congolais à avoir presté dans les 5 continents (d’ou son slogan de “coupe du monde”), spécialement d’avoir tenu un concert au Japon; il se produisit dans de grandes salles de spectacle, telles que le Zenith de Paris (en 1987: comme invité d’Abeti Masikini, et en octobre 2001), l’Olympia de Paris (avril 2002), et tant d’autres.

 

2. Kester Emeneya fut un chef d’orchestre capable et innovateur. Pour réaliser son rêve de grandeur, il apporta deux innovations dans la rumba africaine. D’une part, artistiquement, en plus de la réintroduction des cuivres dans l’esprit de la continuité de la tradition de Rochereau, il a enrichi le son en introduisant les synthétiseurs pour la première fois au Congo. Le succès de cette innovation, qui eut l’avantage d’ouvrir la rumba africaine au monde en combinant la tradition et la modernité, est typifié par l’album Nzizi, qui électrisa le marché conservateur du Zaire, ainsi que les cinq continents. Et le son de Nzizi fut relevé au niveau ultramoderne dans Everybody, grâce à une autre innovation de Kester: le mastering sophistiqué de l’ordinateur. Ce qui lui valut le titre de “King”.

 

D’autre part, sur le plan du marketing, Kwamambu a valorisé la profession musicale: il a créé l’image positive du musicien dans la société congolaise, celle d’une personne qui s’enrichit de ses oeuvres et qui excelle dans les liberalités en faveur des nécessiteux. Ceci est illustré par sa BMW commandée directement d’Allemagne, l’habillement de luxe dans le cadre de la religion de la SAPE (Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes, qu’il anima dans Ma Nzumba plus tard dans Willo Mondo avec le slogan kikongo “mvuatu kankisiko, kanzi kalayi itechnique”, qui veut dire s’habiller n’est pas de la fétishe, mais il est question d’avoir de la technique), et tant de meubles et d’immeubles, lorsqu’il avait atteint l’apothéose de sa gloire au milieu des années 1980. Il avait, par conséquent, réussi à éradiquer de l’opinion publique l’image négative du musicien drogué, querelleur, prodigue, semi-lettré, corrupteur moral de la jeunesse et que la vieillesse et la mort surprennent dans la pauvreté—l’image que l’ancien artiste Lita Bembo avait avoué être un auteur à coté des autres jeunes artistes des années 1970 et de la première moitié des années 1980. “Nous [les artistes de l’époque précitée] méritons de croupir en prison pour le mal fait à la société zaïroise”, avait déclare Lita.


Raison pour laquelle Emeneya avait suscité beaucoup de vocations dans le domaine auprès des jeunes, particulièrement ceux du Wenge Musica créé en 1981. D’après un témoignage vérifié, les artistes du Wenge (Werrason, JB Mpiana, Alain Makaba, Didier Masela, Blaise Bula, etc.), alors inconnus du grand public, mais ayant le privilège de cohabiter avec le célèbre musicien dans la commune de Bandalungwa, venaient à sa maison rendre visite à leur ami, son jeune frère Joli Mubiala, un employé de Victoria Eleison; et un chanteur de leur groupe, Marie-Paul, est neveu à Kester. Par le canal de Joli Mubiala et de Marie-Paul, ils commencèrent à imiter en tout l’orchestre cher à Emeneya. Werrason confirme ce témoignage en disant: “King Kester Emeneya est notre modèle à nous le Clan Wenge. Il nous a le plus inspirés et entrainés dans le chemin de la grandeur. Il est le parrain de la quatrième génération”. JB Mpiana renchérit sur radiookapi.net du 03 mars 2014: “C’est grâce aux conseils qu’il [Emeneya] nous a donnés dans Wenge que nous sommes devenus ce que nous sommes. Emeneya est un genie de sons et mélopées. Un grand artiste qui a faconné sa musique par sa manière de s’exprimer en vocal”. Et Blaise Bula d’ajouter en mémoire de l’illustre disparu: “Nous [Werrason, Marie-Paul et moi] avions le privilège de partager  avec lui la deuxième voix. D’où sa domination de la musique congolaise nous avait poussés à croire que nous pouvions aussi atteindre la gloire. C’est ce qui nous arriva.” Ainsi donc, lorsque l’album Mulolo du Wenge fit sa première sortie en décembre 1988, les mélomanes non-informés pensaient que c’était une nouveauté de Victoria Eleison. Ainsi, si Kester Emeneya est le régent de la rumba africaine, c’est parce qu’il a accompli sa tâche d’encadrer les futurs rois (JB Mpiana et Werrason [celui-ci ayant emporté la bataille de succession sur Marie-Paul, qui pourtant était bien parti grâce à ses liens familiaux avec le régent et son leadership effectif du Wenge El Paris], qui diviseront le royaume de la rumba en deux) de ce style de musique au moment où le roi Ley, bien que vivant, n’était plus capable de gérer le royaume, c’est-à-dire il n’était plus le maître de la scène musicale au Congo.

 

3. Kester Emeneya fur un meneur chanteur. Bien-sûr, sa deuxième voix était si puissante, si éclatante qu’il dominait le choeur, apportant par exemple de l’équilibre entre la première voix de Papa Wemba et la voix bourdonnante de Koffi Olomidé. Mais Emeneya ne se limita pas à cela. A l’instar du grand Tabu Ley, il opta pour la combinaison de la première et de la deuxieme voix, augmentant ainsi sa magie auprès des mélomanes. Il pouvait désormais monter et descendre et ainsi casser la monotonie, comme cela est illustré dans la chanson Ata Nkale pour culminer dans Nzizi. Autant dans Viva La Musica que dans Victoria Eleison, et lors des autres occasions de collaborations dans les albums solos des collègues artistes, il fut le pivot de la chorale. Papa Wemba, tout en louant les qualités artistiques du “Grand Kisimbi” (comme le défunt était également affectueusement appelé par les collègues et les fans) et son apport exceptionnel dans la montée de Viva la Musica, avoue qu’il avait mal perçu l’option prise par Kester de faire usage, alternativement, des deux voix. En l’en croire, cette option condamnait Ekumani à l’étouffement, une sorte de dérobade de son espace vital au sein de son groupe. Mais pour Kester, elle fut un jalon dans sa carrière musicale; et la réaction négative de son ex-patron—qui l’avait confiné depuis son intégration dans le groupe dans la deuxième voix, comme vous pouvez le percevoir dans Teint de bronze—prouve qu’il était devenu jalous, juste comme Evoloko dans le passé. Une attitude de leadership à dénoncer vivement dès lors qu’elle empêche toute personne en position inférieure de progresser. Une sorte de nivellement par le bas, de la sorcellerie pure etsimple. En cette matière de la combinaison des deux voix Emeneya a encore influencé le Clan Wenge: JB Mpiana l’a imité par exemple dans la chanson Procès Mambika de l’album Titanic (1998), alors que Werrason en a excellé dans  la chanson Blandine de l’album Kibuisa Pimpa (2001).

 

4. Kester Emeneya avait nourri des convitions politiques d’un croyant nationaliste.Certes il exprima sa foi chrétienne dans la chanson Nzila Velele (la voie qui mène au ciel) de l’album Everybody, un tube de très haute qualité artistique et à retenir dans l’anthologie de la musique congolaise chrétienne. Certes, il milita par la chanson pour la cause du Congo, à l’instar de sa contribution dans Tokufa ponaCongo, la chanson collaborative exécutée en 1998 par plusieurs artistes de la RDC dans le cadre de lutte contre l’agression du pays par la coalition rwando-ugando-burundaise et leurs maîtres occidentaux. Mais le cas le plus poignant de son militantisme nationaliste chrétien est réporté par Mayoyo Bitumba Tipo-Tipo dans Congoindependant.com, dans son Hommage à King Kester Emeneya. D’après cet analyste politique respecté, Kester étala sa conviction sur le Congo dans la chanson Congo beaupays qu’il avait entonnée en 1999 en Europe. L’artiste présente une complainte basée sur un paradoxe: une nation isolée et pleurante, bien qu’elle appartienne au club des grandes nations. Pourquoi pleure-t-elle? “Toutes tes richesses sont transférées. Tu n’as plus d’intelligence et tu n’as plus de souveraineté. Tes fleuves charrient des torrents de sang. Tes forêts sont parsemées de cadavres”. La pauvreté ravage et malgré la formelle liberté d’opinion, le peuple est terrorisée. Il y a-t-il de l’espoir d’un dénouement heureux à cette calamité? Positif. Mais à condition que tous les patriotes se rangent derrière le leadership nationaliste (à l’instar de celui de Mzee Laurent-Désiré Kabila à l’époque), comme dans une commission divine à laquelle l’on ne doit pas se dérober: “Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous merci”. Toutefois, la chanson continue selon le rapport de Tipo-Tipo, la lutte des nationalistes serait vaine s’ils n’y associent pas Dieu et les saints et héros d’Afrique, ainsi que tous les chrétiens congolais (catholiques, protestants et kimbanguistes) et même les musulmans. Ainsi, Saints Michel, Joseph, Jean, Kizito, Charles Lwanga, Soeur Anuarite et l’Abbé Kinzanza, “priez pour nous”. Effectivement oui, Tipo-Tipo, en mémoire de ce colosse du Congo-Kinshasa, Congo beau pays, comme tu l’a suggéré, mérite d’être enseigné dans toutes les écoles secondaires du pays.


Que ton âme, King Kester Emeneya, repose en paix; et que tes bonnes oeuvres t’accompagnent dans le paradis de Dieu.