Le cardinalat en RDC est le nom du nouveau parti politique fondé par Fridolin Ambongo à l’aune du 40ème voyage par le Pape François. De son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, le Souverain Pontife a foulé le sol béni de la RDC le mardi 31 janvier 2023, 38 après la dernière visite papale par Pape Jean Paul 1er en août 1985, cinq ans après qu’il eut entrepris son premier voyage en mai 1980. 266ème Pape de l’histoire, c’est sous le règne du Président Congolais Félix Antoine Tshisekedi que le Très Saint Père a choisi de bonifier spirituellement la République Démocratique du Congo. Kinshasa et la RDC ont vécu la présence papale (31 janvier au 03 février 2023) dans une expression de joie incommensurable ; un effet boomerang que seuls les esprits aguerris, étaient capables d’en extirper la quintessence. Ce n’est pas tous les jours que le souverain pontife accepte des invitations, même dans un pays où plus de 45% de la population sont catholiques en dépit de la laïcité stipulée dans la constitution, n’en déplaise à une kabilie aux abois. Aussi, c’est une première après la mort du Pape Benoit XVI –Joseph Aloisius Ratzinger le 31 décembre 2022, son prédécesseur qui avait renoncé à sa papauté le 28 février 2013. Dans sa papamobile depuis l’aéroport de N’djili à Kinshasa, il admirait en bénissant le monde qui jonchait le boulevard Lumumba. Tous, catholiques pratiquant, chrétiens, croyants et adeptes d’autres religions, peuplaient l’itinéraire qu’empruntait le cortège papal jusqu’au Palais de la Nation avant de rejoindre la nonciature, toujours dans le voisinage du Palais présidentiel, son lieu d’hébergement.
Au Palais de la Nation, le Président de la République était dans son élément; il étalait, sans langue de bois, à l’endroit du Pape François, les crises qui se perpétuent contre la santé de la République Démocratique du Congo. Le successeur de l’Apôtre Pierre écoutait de toutes ses oreilles l’adresse du Chef de l’Etat qui donnait un bilan macabre consécutif aux morts enregistrées dans la partie Est du pays sans perdre l’espoir des jours meilleurs. Il a fustigé, devant Sa Sainteté Pape François, le rôle des puissances étrangères qui se ruent, sans merci ni considération de la vie humaine, sur les richesses de la RDC sous la couverture des forces rwandaises. Le mutisme de la communauté internationale qui oxygène ces pillages, déplacements des populations meurtries et des morts, est une forme de complicité et d’une coaction avérées. Des crimes et faits aberrants qui échappent à l’attention des leaders du nouveau parti politique, sous l’égide d’Ambongo.

L’arrivée du Saint Père en RDC n’a pas fait beaucoup d’émules; elle a attiré sans arrêt le regard des méchants ennemis de la RDC sur les exploits que Fatshi Béton enregistre sur la scène internationale, le prélat « politique » catholique en premier. Le président du Vatican a été désappointé par les tribulations putatives qui nourrissent l’appétence de ceux qui bazardent les acquis de la RDC, sans respect dû à la vie humaine. Le Saint Père qui ne détient pas de passeport, est Président du Vatican, un Etat fondé le 11 février 1929 suite aux accords du Latran. Ces accords portent le titre officiel de Traité entre le Saint-Siège et l’Italie. Ils furent signés au palais du Latran, le 11 février 1929, entre l’Etat italien, représenté par Benito Mussolini, et le Saint-Siège, représenté par le cardinal Gasparri, secrétaire d’Etat du Pape Pie XI. En sus d’un traité politique qui réglait la question romaine, les accords comprennent une convention financière de quatre milliards de lires qui dédommageait le Saint-Siège; et un concordat qui statuait sur la position de l’Eglise en Italie, Le catholicisme devenait la religion officielle de l’Etat italien. Les accords du Latran ont fait du Pape souverain temporel sur l’Etat de la Cité du Vatican formé de 44 hectares (0,44 km2); le plus petit Etat du monde.
A l’aérodrome de Ndolo, aménagé pour la cause, La RDC s’était réunie sur sa piste d’atterrissage et au-delà, pour suivre l’homélie papale le mercredi 01 février; journée fériée. François avait eu des mots très forts la veille pour dénoncer ce qu’il a appelé « un colonialisme économique », et a dénoncé la prédation des ressources congolaises alors que les populations souffrent. Dans cette enceinte de Ndolo, plus d’un million des personnes ont assisté à l’eucharistie papale. Le Saint Père a centré son homélie sur la paix. Il a interpellé ceux qui commettent des violences atroces contre les populations, à déposer les armes, à avoir le courage d’écouter les pauvres, surtout « à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine », tout en invitant les Congolais de trouver la force de pardonner. Citer nommément le Rwanda comme combustible-fuel de la guerre aurait apaisé plus d’un. Ce qui ne fut pas le cas! Les manifestations marquant le 6ème anniversaire du passage dans l’au-delà du Sphinx de Limete, Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le 01 février 2017 à Bruxelles, ont été mises en veilleuse. Il était facile de comprendre la rationalité d’une telle décision sans laquelle l’engouement inhérent à l’arrivée papale aurait été égratigné considérablement. L’accoutumance avait refait surface pendant la messe avec le cardinal congolais, Fridolin Ambongo, lui qui avait accompagné le Pape François dans sa papamobile depuis l’aéroport. Fidèle à ses invectives et vilaines veilles habitudes de saper les actions du Président Félix, l’opposant politique en soutane, Ambongo a continué la messe après l’homélie papale, ponctuée par sa légendaire véhémence, sous-jacente d’une haine dépeinte de toute religiosité envers Son Excellence Monsieur le Président de la République Fatshi Béton.

La chicote du Béton Armé à l’Arrogant Fridolin Ambongo Basunge, Président du Cardinalat
Fridolin Ambongo a été empêché d’avoir d’audience en tête-à- tête avec le Souverain Pontife durant son séjour diplomatique à Kinshasa. Ceci ne s’est jamais produit dans toute l’histoire de l’église catholique romaine, que le Pape ne consacre pas un moment avec un Cardinal de l’église locale. Le protocole de Sa Sainteté le Pape François et son unique Représentant légal en République Démocratique du Congo Monseigneur Ettero Balestraro, Nonce Apostolique, ont réservé une fin de non-recevoir à sa requête. En français, ils ont catégoriquement refusé un dîner que le Cardinal politicien Fridolin Ambongo Basunge voulut organiser en l’honneur du Pontificat à Kinshasa. Les analystes et chercheurs n’ont pas raté l’occasion de traiter cette façon tordue de procéder; il était clairement admis qu’Ambongo s’est mis en concurrence avec le Président Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat.
A ce fameux dîner de gala le rumsteck, steak aloyau, rôtis multiformes et volaille mijotés aux différentes sauces savoureuses, étaient déjà prévus pour les futurs attablés. Le Cardinal politicien y avait réservé des places spéciales pour ses hôtes de marque, notamment son amie intime la belge d’origine congolaise Olive Lembe Di Sita, Moshe Soriano Nissim d’Ardagno devenu par la ruse et le mensonge Moïse Katumbi, Hypolite Kanambe Kazemberere et toute sorte des délinquants pervers du régime criminel de l’AFDL au Congo devenu FCC, Ecide, Envol, Nouvel Elan, Ensemble pour la République etc…Le Pape François, en tant que Chef d’Etat, excédé par les outrances verbales du Cardinal politicien Fridolin Ambongo Basunge à l’égard de son « homologue fallacieux», selon sa malacie, le Président de la République Démocratique du Congo SEM Félix Antoine Tshisekedi, l’a corrigé publiquement et ignoré dans le programme de son séjour diplomatique. Il l’a privé d’une audience en tête-à-tête.
Pourquoi est-ce que le Vatican n’a pas du tout intégré nommément le Cardinal politicien Fridolin Ambongo Basunge dans le programme officiel du Pape François? C’est le cas de le dire! C’est curieux et interpellant pour un cardinal qui se prend pour la cuisse de Jupiter. Sa Sainteté le Pape François et son Représentant légal en République Démocratique du Congo, Monseigneur Ettore Balestraro, Nonce Apostolique, se méfient de ce politicien en soutane filetée. Ce qui justifie la non-programmation d’une rencontre en tête-à-tête avec lui. Monseigneur Ettore Balestrero, Nonce Apostolique et unique Représentant de Sa Sainteté le Pape François en RDC, est l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Cité du Vatican en RDC. C’est lui qui a été le principal architecte du programme relatif au séjour papal, avec l’assistance des services de la Présidence et du gouvernement. Il (Ambongo) a remué « ciel et terre » et a sollicité l’intervention du Président Denis Sassou Nguesso (comme il le fit pour l’évacuation de Monsengo Pasiya) afin qu’il intercédât en sa faveur auprès du Président Félix Antoine, et faciliter la rencontre avec le souverain pontife. Pourtant, le Pape a accordé des audiences aux victimes de l’Est du pays à la Nonciature apostolique après la messe de Ndolo, aux représentants de certaines œuvres caritatives, aux jeunes et catéchistes au stade des Martyrs. En présence du Pape François, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes ont assisté à une prière à la Cathédrale Notre-Dame du Congo. Une rencontre privée a eu également lieu avec les membres de la Compagnie de Jésus à la Nonciature apostolique. Avant son départ pour Djouba au Soudan du Sud, il a tenu une réunion avec les évêques à la CENCO. Une cérémonie d’au revoir a été organisée à l’aéroport international de NDjili à Kinshasa avant que son avion disparaisse dans les cieux de la RDC, sans avoir eu un tête-à-tête avec le président politique du Cardinalat.
En RDC, les vêtements sacerdotaux sont vides de signification, Ambongo a créé son parti politique, le Cardinalat, pour monnayer son influence, et s’opposer au Chef de l’Etat en tout et pour tout. Ce faisant, il s’est livré à une ivresse pécuniaire qui soit pire que la folie meurtrière, démontrée urbi et orbi à l’issue de l’eucharistie papale à Ndolo. Ce fut un drame visuel pour l’ensemble des congolais. Au lieu de porter à la connaissance du Pape la santé ecclésiastique des chrétiens et croyants catholiques, l’opposant politique Cardinal a pris la parole pour signifier au Pape la misère en RDC et décliner toutes les inégalités sociales dont est victime le peuple congolais, sans lui avouer qu’il en était l’un des architectes; sa lutte contre la gratuité de l’enseignement en RDC faisant foi. La duperie n’est pas un terme de référence papal; le Très Saint Père est informé par son Nonce apostolique en RDC, Monseigneur Ettore Balestraro de tout. Les deux Jeeps 4×4 données à Ambongo par la kabilie sortante et le nouveau régime ne lui sont pas cachées. Le souverain pontife attendait une déclaration par Fridolin Ambongo qu’il les ait vendues aux enchères, et ait rétrocédé les produits de la vente à cette même population afin d’alléger sa misère autant que faire se peut – comme quoi la démence est aussi cardinale. Le luxe insolent dont jouit le prélat congolais, Ambongo en tête, est une forteresse des aisances biberonnées par Olive Lembe, Soriano Katumbi et Hyppolite Kanamberere; une existence à l’ opposé des valeurs chrétiennes, à l’image du Christ qui naquit dans une étable et partagea avec les pauvres alors que les cieux et la terre lui appartiennent. A chaque fois, le cardinalat, devenu parti politique en RDC, veut s’ériger en contrepoids par rapport aux actions du Chef de l’Etat. Ambongo venait de rater une opportunité subliminale et une occasion importantisssime de vanter la contribution de l’église catholique à la consolidation de la paix en RDC ; son implication dans un brainstorming visant la résolution pacifique des conflits à l’Est, sa préoccupation par rapport aux populations déplacées grâce à l’implantation de l’église catholique sur l’ensemble du territoire national depuis des décennies, le renforcement des capacités des FARDC dans la guerre contre le Rwanda, ainsi que la dénonciation d’une prédation des minerais congolais par les pays étrangers sous coulisses rwandaises. Les mannes financières qu’éjaculent en jets saccadés Hyppolite et Soriano pour le parti politique, Cardinalat et son président Ambongo, sont une muselière pour qu’il ne cite jamais le Rwanda comme agresseur de la RDC. Le peuple aurait apprécié entendre Ambongo faire le mea culpa au nom de l’église qui avait boycotté la désignation du Président de la CENI, en prenant tout le pays en otage, hantée par les délices de la haine tribale qu’ Ambongo arbore. Tout cela à cause de la gratuité de l’enseignement alors qu’elle est stipulée à l’article 43 de la constitution dont ils accusent FATSHI de violer à chaque chant du coq.

Ambongo ne tient plus compte de la barrette cardinalice, de l’anneau cardinalice ainsi que de la pourpre cardinalice. C’était un ambassadeur des individus qui ont mis la RDC à feu et à sang et démuni le peuple congolais dont il prétend porter l’étendard. Au lieu de servir l’évangile, Ambongo apprête son parti politique, Cardinalat, pour faire partie du Bloc Patriotique et porter la candidature de Soriano pour la présidence. Le cardinalat est devenu le milieu politique le plus pathogène par excellence en RDC, et Ambongo égrène les procédures en vrai métronome. Il est devenu une personnalité qui s’accroche aux convictions lancinantes et inébranlables une fois qu’il les a acquises. Ambongo souffre d’une grave hypertrophie. Sait-il que les complots qui se trament au Rwanda ont pour objectif, cette fois-ci, d’éclater la RDC ? A Kigali le parlement a approuvé la création d’une commission spéciale dont la mission est de revoir les frontières héritées de la colonisation. Kagame et ses acolytes sont convaincus qu’une partie de leur territoire se trouverait en RDC et que la Belgique a commis des graves erreurs lors du traçage frontalier. La France la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont leurs experts derrière cette turpitude. Voilà les enjeux qui touchent la sûreté de la RDC au plus haut point sur lesquels Ambongo devrait porter son adresse. Il souffre de la myopie et d’une presbytie qui l’empêchent de voir autrement ; il n’a pu rien détecter, à l’exception de faire de FATSHI Béton, précurseur des souffrances de tout un peuple. Il laisse tranquille le régime de 18 ans, fossoyeur d’une population parmi laquelle, seuls les animateurs et le prélat catholique recevaient un traitement cinq fois étoilé.
Le Pape François a terminé son beau séjour en RDC en insistant que: « Le pouvoir n’a de sens en effet que s’il devient service. Combien il est important d’agir dans cet esprit en fuyant l’autoritarisme, la recherche de gains faciles et soif d’argent. Et en même temps, favoriser des élections libres, transparentes et crédibles ». Il renchérissait que le fait de prendre obstinément partie pour sa propre ethnie ou par des intérêts particuliers en y mettant des spirales de haine et violence tournerait au détriment de tous. Qu’il faille éviter de glisser dans le tribalisme et la confrontation. Le Très Saint Père a interpellé la communauté internationale et les grandes puissances de retirer leurs mains de la RDC, qu’elles les retirent de l’Afrique, et qu’elles cessent d’étouffer l’Afrique qui est loin d’être une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Bibliquement et historiquement, la visite du Chef de l’église catholique, démontre l’importance de la RDC sur l’échiquier mondial, mais surtout sa place de choix dans le concert des nations. Spirituellement, la RDC est réellement un don de Dieu pour toute l’humanité. Les Présidents qui ont eu le privilège divin de le recevoir, deviennent influents au monde, comme le fut le feu Président Mobutu. Aujourd’hui Son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine Tshisekedi est entré dans ce carcan. La fin de l’agression Rwandaise ne sera qu’une question des semaines après le passage de Sa Sainteté. Tous les signes spirituals-physiques démontrent que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est réellement incontournable dans la sous-région avec une RDC qui deviendra l’ancrage du développement de toute l’Afrique. Wait and see!
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