Fidèle MULAJA BINENE : A La Source du Savoir Diplomatique pour le Nouvel Ambassadeur en Afrique du

C’est au Palais Egmont qui abrite l’Institut Royal des Relations Internationales de Bruxelles où Fidele Mulaja Binene était allé s’abreuver. C’est là-bas  que le distingué Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Plénipotentiaire et Extraordinaire de la RDC en Afrique du Sud, s’est retrouvé pour se ressourcer diplomatiquement. Si la vie est un éternel recommencement, mieux encore une école sans fin,  le renforcement des capacités demeure l’apanage des érudits. Fidèle Mulaja ne s’est pas contenté de sa vaste connaissance politique déjà acquise,  et des politiques uniquement. Le poids politique et économique que représente l’Afrique du Sud pour la RDC, requiert du représentant du Président de la République à Pretoria, la possession d’un arsenal du savoir en sus de ses acquis; et Mulaja Binene est sorti de sa zone de confort pour suppléer ses connaissances.

Monsieur Fidèle Mulaja Binene n’était pas le seul nouvel ambassadeur présent aux séances de formation, séminaire et ateliers. Il y avait également les Ambassadeurs Christian Ndongala Nkuku, Ambassadeur plénipotentiaire de la République démocratique du Congo (RDC) près le Royaume de Belgique, le Royaume des Pays-Bas, le Grand-Duché de Luxembourg et Mission auprès l’Union Européenne ; Paul Empole Efambe, Représentant de la RDC auprès des institutions internationales basées à Genève; Gilbert Naiya Nabina, Ambassadeur de la RDC en Côte d’Ivoire; John Nyakeru, Ambassadeur de la RDC au Kenya ; Marie-Hélène Mathey Boo, Ambassadrice de la RDC aux États-Unis ; Isabel Machik Tshombe, Ambassadrice de la RDC en France et Ivan Vangu Ngimbi, Ambassadeur de la RDC en Russie.

Le site d’Egmont révèle que l’Institut Royal est un groupe de réflexion basé à Bruxelles. Ses recherches interdisciplinaires sont menées dans un esprit de totale liberté académique. S’appuyant  sur l’expertise de ses propres chargés de recherche, ainsi que sur celle de spécialistes externes, tant belges qu’étrangers, il propose des analyses et des options politiques qui se veulent les plus opérationnelles possibles. Pour le gouvernement de la RDC, le choix d’Egmont pour le rehaussement des techniques diplomatiques n’est pas un leurre. Il n’est pas entrainé par l’engrenage du mensonge à l’image des faits non avérés que propagent tapageusement les autres. Heureusement que l’actuel pouvoir l’a compris pour ne pas y prêter une certaine noblesse véridique.

Pendant les travaux de la formation qui ont eu lieu du14 au 19 mars, les participants diplomatiques ont étoffé leurs connaissances par les nouvelles, tant qu’il est incertain de jauger les nombreux défis que présentent les temps difficiles de l’heure, mieux vaut s’y préparer. Une telle mise à niveau d’un corps diplomatique congolais revêt un caractère énormissime dans l’accompagnement de la vision du Chef d’Etat, Son Excellence Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Comme Officier Diplomatique, un Ambassadeur demeure le représentant résident d’un gouvernement dans un Etat étranger ou auprès d’une organisation internationale. Sachant au préalable que les fonctions d’un Ambassadeur comprennent le maintien des relations diplomatiques avec l’Etat d’accueil et la promotion des stratégies de politique étrangère par le biais d’organisations internationales, Fidèle Mulaja Binene, épris par le souci d’assurer la sécurité des citoyens de la RDC vivant en RSA, le pays d’accueil, a jugé opportun qu’il serait adéquat d’établir et de maintenir des liens diplomatiques et économiques solides avec la RSA et y administrer toutes les affaires de l’Ambassade, en posant les actes et en exécutant des faits et gestes qui ne blessent pas; le tout dans l’usage harmonieux d’un langage diplomatique conséquemment concordant.

Le Patron de l’Institut Royal Egmont, Monsieur Hugues Chanty, ancien chef de la section politique de l’Ambassade de Belgique à Kinshasa, et ancien Ambassadeur de Belgique en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria et en Sierra Leone, croit fermement que l’Institut Egmont, avec sa tradition d’indépendance d’esprit, peut apporter une contribution précieuse à la politique étrangère des pays comme la RDC ; lui qui a été le Consul Général du Royaume de Belgique à Bukavu, son vaste curriculum auréolé de la maitrise des notions et des rouages diplomatiques fait partie des ressources dont dispose l’Institut. Il est une évidence qu’à la suite de ces nouvelles accointances, l’Ambassadeur Fidèle Mulaja renforcera la compréhension et le soutien mutuels des politiques congolaises en s’engageant directement avec des parties prenantes en Afrique du Sud, par le biais des médias traditionnels et sociaux, en organisant des événements et en réalisant des programmes d’échanges éducatifs, culturels et sportifs. Mister Binene n’oublie pas que le travail principal d’un diplomate comme lui est aussi d’aider et de protéger les citoyens congolais. En cas de perte de passeport par un citoyen congolais et des démêlés avec la loi, Fidèle saura les assister comme il a commencé à le faire déjà.

Enfin, les congolais auront un refuge de la république vers lequel ils se dirigeront en situation des couacs. Contrairement à l’ambassadeur sortant qui avait privilégié plus la chasse à l’homme pour mater toute révolution contre Kabila que l’exercice de ses prérogatives, en collaboration diabolique avec le prédécesseur de Cyril Ramphosa.  Mulaja s’acharne à renverser le statu quo et étoffer l’Ambassade de la RDC en Afrique du Sud, d’une nouvelle image.  Bientôt les congolais d’Afrique du Sud prendront part au forum et réunions mensuels organisés par le nouvel Ambassadeur. Ces rencontrent permettront également aux congolais d’échanger entre eux-mêmes, avec d’autres spécialistes locaux et un public averti composé de représentants des sphères politiques, économiques et académiques, des médias et de la société civile.