mars 10, 2025

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Ici pour vous!

FCC : Honte A Vous

Plus haut que le singe monte, plus il expose son postérieur  et on s’en moque! C’est cela le FCC. Le FCC, du moins pour ce qui en reste, fait croire au monde qu’il joue son rôle dans l’opposition congolaise, celui d’être le contrepoids de la majorité. Il s’évertue de demander les comptes au gouvernement relatifs aux accords militaires et économiques signés entre la RDC, le Kenya, le Rwanda et l\Ouganda. Mais de qui se moque-t-on ? Cette plateforme politique de fait ne doit pas penser faire la morale à la République ; la situation de l’Est est l’œuvre du FCC. En analysant la dimension économique du conflit  à l’Est de la RDC dont le FCC est géniteur sur tous les plans, deux accords de paix ont été signés ; il s’agit de l’accord de Lusaka qui est « l’utérus » même de la Conférence Internationale des Grands Lacs ainsi que l’Accord Cadre d’Addis-Abeba. Ces accords demeurent la signification économique des méandres politiques et militaires dont l’existence est palpable dans les deux bassins régionaux auxquels l’économie de la RDC se trouve connectée, notamment le bassin d’Afrique Orientale et celui d’Afrique australe. S’il faut qu’on procède aux démonstrations  géographiques pour lever les incompétences  au sein du FCC, le premier bassin assure la connexion entre le flanc Est de la RDC (de l’Ituri au Sud Kivu) et l’océan indien, tandis que le deuxième bassin est plus présent au niveau du Grand Katanga à partir duquel une liaison existe jusqu’aux ports maritimes situés dans l’hémisphère sud du continent.

Il sied également  de porter aux nues les actions compétentes que mène le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo depuis son accession au pouvoir, soucieux de ramener la paix dans la partie Est, d’où des multiples processus de pacification, y compris les accords, conventions, protocoles, agréments et memoranda. Il est important de mentionner que les enjeux économique des accords sus-évoqués, résident dans le volume des revenus de l’exploitation minière à l’Est de la RDC, sans oublier des flux commerciaux qui tirent leur naissance du Kivu et du Katanga au niveau de chaque corridor quand ces accords eurent été signés. Les intelligences naines contenues dans le FCC s’obstinent à accepter que l’adhésion de la RDC à la Communauté d’Afrique de l’Est – EAC (CAE) est une étape importante en termes d’intégration et de coopération économiques régionales, car la stabilité dans la région des Grands Lacs dépend indéniablement de celle dans l’Est de la République Démocratique Congolaise.

Quid des accords signés le 12 décembre 2013, par le gouvernement FCC  avec les rebelles du Mouvement du 23-Mars(M23) ? N’est-il pas affermi que le FCC et le M23 s’étaient engagés à mettre fin au conflit dans l’Est du pays, dans des documents d’accords signés à Nairobi, au Kenya. Il avait été rapporté que les trois documents réaffirmaient la dissolution du M23 en tant que groupe armé et précisaient les modalités de la démobilisation ainsi que la renonciation de ses membres à la violence pour faire valoir leurs droits

Faudra-t-il encore rappeler au FCC que l’insécurité à l’Est de la RDC ne sévit plus dans cette partie de la RDC uniquement.  Les fcciens  ne sont-ils pas informés que l’insécurité  dans les Grands lacs devient multiforme et dynamique.  La présence d’un nombre d’insurgés mozambicains venus s’entraîner dans les camps des ADF  au moment de l’insurrection à Cabo Delgado , a jeté de l’huile sur le feu depuis 2017. Les insurgés venus du sud sont partis du Mozambique vers la RDC, en transitant par la Tanzanie et le Burundi,  et en traversant le Sud-Kivu pour atteindre la province du Nord-Kivu.  Le FCC trouvera ici la quintessence de la diplomatie silencieusement efficace que Tshisekedi a entreprise à travers le monde. C’est ainsi qu’il est tout à fait cohérent que certains accords soient signés pour faciliter l’échange des données et d’informations pour un vivre ensemble harmonieusement utile et pacifiquement.  Or, la situation sécuritaire au pays reste fragile et l’on constate une augmentation des activités des groupes armés, y compris des attaques contre des civils. Ce qui justifie la signature de plusieurs accords pour assurer la sécurité des pays voisins.   

En effet, le  FCC devra se mettre à l’évidence qu’avec la RDC officiellement nouveau membre de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), le pays ouvrira ses frontières aux pays membres pour rehausser le niveau des populations sur l’ensemble du territoire.  Avec la RDC, la CAE comptera en son sein  300 millions d’habitants, et ses 7 Etats membres ont l’obligation d’entreprendre encore et toujours des processus les plus poussés d’intégration du commerce, de l’investissement, de la libre-circulation des personnes et de la fédération politique.  

Le constat aberrant est  le M23, qui a fui l’Est de la République Démocratique du Congo pour se rendre aux autorités ougandaises et rwandaises en 2013, renait dans la province du Nord-Kivu, traumatisant toutes les communautés suite à la crise sécuritaire régionale qu’il amène avec lui.  Idem pour les Forces Démocratiques Alliées -ADF, qui ont refait surface. D’où le besoin ardent de mettre en place les bases d’une coopération accélérée en termes de sécurité, via des opérations conjointes de la RDC et de l’Ouganda, le mémorandum d’entente entre le Burundi et la RDC pour relever les défis sécuritaires au niveau de leur frontière commune ou encore les consultations régulières entre les chefs des services de renseignement des pays de la région.

Aujourd’hui, avec la catéchèse, d’autres mots existent et peuvent créer, sans le vouloir, des confusions ou des malentendus. C’est le bémol d’un FCC qui s’avoue être en dehors des débats  républicains ; fait indubitable car ne s’y étant jamais habitué pour coordonner les négociations au plus haut niveau de l’Etat dans l’objectif de pacifier les coins en conflits, et trouver des compromis avec les belligérants et les insurgés. C’est le stratagème d’une politique de haute facture signée Fasthi Béton. Il permet l’expression et ouvre la voie à la promotion des échanges commerciaux par les flux incessants des populations issues des communautés de Grands lacs. C’est l’essence même de l’adhésion de la RDC à la CAE.  Il appartient au FCC de répondre aux griefs concernant leur gestion calamiteuse du pays pendant 18 ans ; une gestion caractérisée par  les expropriations de biens de l’Etat congolais. Orgaman devenu Egal-fait privé, les ports privés au détriment du port national de Matadi; les gisements pétrolifères devenus les biens personnels de Dan Getler, sans compter la Gécamines qui a été scissionnée, émiettée et vendue à vile prix. Qui doit à qui ?