septembre 18, 2024

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Blaise Sakila sera pleuré à la cathédrale du Centenaire

La dépouille mortelle du chantre-pasteur quittera la morgue de la Clinique Ngaliema le 27 janvier et sera exposée au temple protestant avant son inhumation prévue le lendemain. On le nommait autrefois « Frère Blaise Sakila », il s’appelait en fait Blaise Ngoma Sakila. Il s’est éteint la matinée du 21 janvier sur un lit du centre de santé de la CBCO/ Bandal, vraisemblablement des suites d’un AVC.

de paludisme, il y avait été admis la veille et se trouvait sous perfusion. Son état, loin de s’améliorer, est allé de mal en pis jusqu’à ce que « son cœur a lâché », nous a confié le pasteur Ben Bulba. Il a du reste souligné que toutes les rumeurs sur un prétendu empoisonnement ou une erreur médicale ne sont pas à prendre en compte. « Rien de ce qui se dit n’est vrai. Dieu seul a décidé de cet arrêt dans ces circonstances », a-t-il déclaré.

Ce décès est survenu au moment où le chantre devenu entre-temps pasteur préparait la sortie de deux nouvelles œuvres, « Souvenirs » et « Espoir ». Ben Bulba a assuré que ces albums seront bel et bien sur le marché. Le premier comporte quatorze titres dont des reprises de certaines de ses anciennes compositions. Le second, dont le lancement des clips devait s’opérer le jour fatidique, renferme douze titres. « Fika-Ewo-De », chant en togolais, est l’un des deux déjà disponibles diffusés en exclusivité à la télévision Sango Malamu.

La nouvelle de la mort de Blaise Sakila, que les fidèles de La Borne avaient désormais pris l’habitude d’appeler « Pasteur Blaise », en a surpris plus d’un depuis son annonce. En effet, bon nombre de Kinois s’étaient pris de sympathie, des fois même sans trop bien le connaître, de l’auteur du tube « Nzoto ». C’est à la faveur de cette chanson quasiment devenue populaire que nombreux se rappellent de lui. Une consternation profonde a frappé l’univers de la musique d’obédience chrétienne qui voit ainsi disparaître l’un de ses pionniers.

Né en Belgique le 5 février 1967, il a tiré sa révérence pratiquement à la veille de ses 45 ans. L’illustre disparu avait exercé un ministère efficace tout autant comme chantre que pasteur. La chanson « Nzoto », largement diffusée au début des années 1990, n’est pas la seule qui en édifia plus d’un dans les communautés chrétiennes de Kinshasa. D’aucuns se souviennent aussi de « Pardon », « Lamuka », des invites à la repentance, à l’éveil et au retour dans la voie du Seigneur. Plusieurs témoignages ont été recueillis sur l’impact de ses airs sur la vie de nombreux jeunes. Les paroles de ses chants jugés forts à propos ont reçu un écho favorable auprès de ses pairs qui trouvaient en lui un interlocuteur valable conscient des mêmes tourments de la jeunesse.

Source

7sur7.cd