septembre 18, 2024

amagep

Ici pour vous!

Baba…Baba Fanya, Baba Fanya Shadary Akufee

Il faut entendre par: Dieu, Qu’il te Plaise de Faire Ton Possible  Pour que Shadary Décède ! C’est le vœu de tout un peuple du Kindu, chez Ramazani Emmanuel Shadary.

«Pas un jour de plus à ce gouvernement pour organiser les élections de 2023», disait Shadary Ramazani Emmanuel. Ancien ministre de l’intérieur et secrétaire permanent du PPRD, il fut le dauphin du FCC de Kabila- personne morale de la plateforme, lors du dernier scrutin gagné haut la main par «Muhula Nkwasa », Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Originaire de la province du Maniema dans l’Est de la RDC, c’est par ce chorus qu’Emmanuel Shadary vient d’être hué, bâillonné verbalement, muselé chez lui à Maniema, précisément à Kindu, la capitale de la Province. Baba Fanya Shadary Akufee a été scandé et chanté à gorge déployée par les multitudes qui jonchaient le passage emprunté par son convoi à son arrivée à Kindu. N’est-il pas vrai que Shadary tonnait du toit de la RDC qu’il implorera le peuple congolais de faire barrage aux machinations annonciatrices du glissement que Felix aurait bien l’intention d’initier. De quel peuple parlait-il: le sien propre qui l’a désavoué, vomi et vilipendé à Kindu ou du peuple congolais dans son ensemble? S’il ne peut mater ses propres brebis à combien plus forte raison les congolais des autres Provinces lui emboiteront les pas?

Du «On Ne Va Pas Nous Intimider» au boycott du prochain scrutin qu’il appelle sa classe politique et ses partisans d’un FCC à perte de vitesse, d’observer, Shadary est un promeneur solitaire. Il tente, vaille que vaille, d’apporter un nouveau gospel sans se rendre compte qu’il est entrain de prêcher dans le désert.  Le peuple congolais a muri pour comprendre que l’on ne monte jamais à bord d’un bateau qui a déjà fait naufrage. Les brouhahas et tintamarres émis par ceux qui étaient à la barre de la nacelle fccienne, et en quête d’un renflouement, ne sont que des eaux sur les ailes du canard. Au crépuscule électoral de 2018, l’ancien ministre de l’intérieur se réveillait dans une aube matinière pleine d’espoirs. Si Kabila aurait prétendument cédé la Présidence à Félix Antoine Tshisekedi, ses lieutenants, dont Shadary, se frottèrent les mains avec une mainmise du FCC sur l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Gouvernement et les régies mobilisatrices des revenus. Malgré les humiliations subies par l’actuel Président de la République dans une coalition attiédie, mi-figue mi-raisin, les latences et lacunes que seuls Shadary, Sele Yalaguli, Kikaya bin Karubi, André Atundu, Mabunda, ATM (Alexis Tambwe Muamba), John Numbi, Ben Mpoko, Kambere, Muyej etc… notaient dans le chef de Félix, se sont avérées être les meilleurs équipements sécateurs tranchants. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ; ni Boshab, Kalev ni Aubin Minaku Djala Ndjoku  ne clameront le contraire. La suite est une preuve nécessairement suffisante pour des évidences certifiant l’élection du Président Félix Antoine Tshisekedi en qualité de Chef d’Etat de la République Démocratique du Congo, et un Président PLEIN. Il battait à plate couture le dauphin Ramazani de Kabila et le candidat du lobbysme occidental, ayant, soi-disant, les vertus soldatesques pour sortir les congolais de nombreuses meurtrissures. Quelles conneries! 

De qui Shadary Ramazani se moque-t-il alors qu’il vient de dévoiler toutes les caractéristiques de son leadership boiteux chez lui à Kindu? Un sage africain avait, un jour, déclaré que «Plus haut que le singe monte à l’arbre, plus moqueurs deviennent ceux qui s’étonnent de son postérieur».  Toujours, est-il que Shadary reste dans l’univers béant de contrôler le néant alors que les réalités lui filochent subtilement. Ses rendez-vous avec l’histoire de la RDC n’ont pas encore été fixés pour qu’il rende compte de la sanglante répression Kamwina Nsapu et de l’assassinat des experts onusiens Zaida Catalan et Michael Sharp.  La puérilité des propos de Shadary devient plus manifeste quand des centaines de candidatures fcciennes sont en train d’être préparées pour la députation nationale – un Chef désavoué, qui émet des ordres et des recommandations non suivis par ses sujets, n’est qu’un lion sans canines. Ce qui aboutira au déclenchement du Printemps Congolais Fccien, à coup sûr, avec ses corollaires idylliques d’une possible réclusion à perpétuité rendue à l’international par la CPI.

Déjà, se sachant perdant dans la chasse au pouvoir au starting block, et vu les exploits récoltés par Fatshi Béton sur le terrain, sans parler des marées humaines à chacun de ses déplacements, scandant son bétonnage, alea acta est Mister Shadary! L’ouragan des expectatives démesurées, mélangé aux affabulations hallucinantes d’un FCC entre quatre planches, résulte en une auto-flagellation mentale qui chahute les consciences. Le mieux à faire pour Shadary et sa cohorte haineuse, serait de panser les regrets que le pouvoir les eût laissés au quai, et de jeter l’éponge quant à leurs ambitions de voir Kabila revenir aux commandes. Il n’est interdit à personne de se projeter dans des rêves, même aléatoires, mais ne devraient-ils pas être réalistes pour peu que l’on procède à une introspection diligente?  Chercher à compromettre l’étanchéité du Béton au travers des mixtures ingénieusement mises au point par des laborantins lâchement corruptibles, renforcerait l’emprise du Chef de l’Etat et le raffermissement de sa poigne.

Boris Cyrulnik avait l’habitude de prôner qu’ «Il m’a fallu longtemps pour comprendre qu’avant de se risquer à parler, il fallait d’abord rendre les autres capables d’entendre ». Sauve-toi, la vie t’appelle Ramazani Shadary.