mars 10, 2025

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Priviledge de la tribu sur la compentence- Bemol pour un candidat president de la CENI

Une seule personne peut manquer au pays alors que les congolais sont entourés d’une multitude d’autres, parfois ils sont tentés de chercher l’oubli dans la solitude. Mais la solitude ne peut que les faner ou nuire. La recherche de l’homme idéal au niveau de la CENI – Commission Electorale Indépendante, en République Démocratique du Congo demeure l’une des pièces du puzzleque les congolais n’appréhendent pas encore en RDC. Et si c’est lui…

Il profite de sa notoriété managériale, sa vaste expérience dans le monde d’organisation des élections et de sa crédibilité au niveau des instances internationales, pour offrir ses précieux services à son pays d’origine, la RDC, avec l’organisation des élections de 2023 en orbite. Lui c’est l’actuelDirecteur Exécutif de l’EISA(Electoral Institute of SouthernAfrica), Denis KadimaKazadi, décriterronément comme candidat privilégié du Chef de l’Etat au vu de leur appartenance ethnique et tribale commune.

L’EISA qui est une organisation sans but lucratif créée en 1996 et basée à Johannesburg (Afrique du Sud), a acquis une respectabilité qui dépasse les frontières nationales et africaines, sous la houlette de Denis Kadima dont la candidature à la CENI souffrirait de peu de concurrence et de débats. Il n’y a pas mieux que lui en RDC, en termes de règlementations et des reformes relatives à l’organisation des électionscrédibles, indépendantes et transparentes.

Dotée d’une vision pour un continent africain où la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et la participation citoyenne sont respectés dans un environnement pacifique, l’EISA est un droit de tirage spécial électoral sur le continental. Cette institution du monitoring et de formation électorale panafricaine prône l’excellence dans la promotion d’élections crédibles, la participation citoyenne et des institutions politiques fortes pour une démocratie durable en Afrique. L’architecte de cette œuvre est un congolais de pur-sang. Denis a été de tous les concerts dans le domaine des élections pour s’assurer que l’Afrique s’approprie des institutions qui soient le véritablereflet de la volonté du peuple, des partis politiques ainsi que de la société civile.

Le projet social porté par Denis Kadima pour les prochaines échéances électorales de 2023 et au-delà comprend un enjeu des reformes et réglementations. Comme il l’a mentionné sur Top Congo, ce remue-ménage peut ne pas avoir lieu à cause du facteur temps, très important dans la réalisation de tout projet. Bientôt 24 mois se seraientécoulés sans qu’aucune ébauche ni début des reformes au niveau de la CENI ne soit amorcé. Les brouhahas et tintamarres autour de la désignation du candidatPrésident au sein de la société civile, ont eupréséance sur l’essentielsurtout avec une CENCO gourmande, tribaliste et haineuse. La Conférence Episcopale Nationale du Congo est devenuele seul arbitre pour décider du sort réservé aux candidats, ce au détriment des sept autres confessions religieuses ainsi que d’autres composantes, notamment la composante Organisations de femmes et la Société civile.

Beaucoup ont mordu la poussière sur la quintessence de la détermination de Denis Kadima à inventer une nouvelle CENI. Gérer, c’est administrer les administrés, c’est avoir une vision, c’est gouverner, c’est prévoir, c’est pourvoir. Pendant que les uns et les autres tirent leurs arbalètes en direction des accointances tribales et ethniques du candidat avec le Président de la République, le pays en pâtit. L’appartenance tribale est-elle un des prérequis pour la désignation du candidat président de la CENI? L’ancien Président Joseph Kabila et l’ancien président de la CENI, NgoieMulunda appartiennent tous les deux à l’espace swahiliphone, pourtant la désignation du deuxième ne posa aucun problème dans un contexte tribal. Pourquoi le muluba doit-il payer pour une fortuité totalement indépendante de sa volonté?Qu’aurait-elle dit (la cenco) quand John Fitzgerald Kennedy fit de son frère Bob Francis Kennedy, Procureur Général des Etats-Unis(Ministre de la Justice) une fois président? Les congolais remarquent que la CENCO devient l’épine dans leur chair pendant que leur regard est tourné vers la quête des institutions crédibles et stables.

Avec son pragmatisme, le candidat Président de la CENI, Denis Kadima, a su démontrerqu’il est mieux aguerri pour bien tenir l’esquif CENI en dépit des flots mugissants et des flots en furie le long du parcours. Point n’est besoin de revenir sur son riche cursus honorum qui fait de lui un candidat hors-pair. Ses réalisations témoignent de sa maturitéélectorale à s’engager dans la voie des réformes à la CENI avec desidées inventives, sousune dextérité d’idéaux et de principes à nul autre pareil, y compris son leadership taillé pourconvaincre l’homme congolais qu’il faille changer la façon d’organiser autrement les élections depuis les couacs de 2006 jusqu’en 2018. Il s’agit d’unthéorème dont la logique des axiomes qui sous-tendent une théorie aboutit toujours aux résultats probants. C’est la sacro-saintetédes attributs de Denis Kadima qui annihilerait le désespoir du congolais afin qu’il ne se trouve plus en déphase avec la réalité ni dans l’expectative des élections qui ne souffriraient d’aucune contestation.Très habile, Denis envisage les choses sous un autre angle, n’en déplaise à ceux qu’il a faits « Gérants» et qu’ils le détestent aujourd’hui, peut-être sa vision globaliste de mettre fin aux cacophonies qui ont toujours caractérisé les élections en RDC gêne ses détracteurs qui arborent le statu quo. Mais son jusqu’auboutisme est en train de faire beaucoup d’émules, même parmi les apparatchiks du dur noyau des politiciens.

Toujours à l’affut, Denis Kadima connait bien la CENI et en soulève d’imbroglios sans y avoir œuvré, mais pour avoir procédéà la formation des Directeurs et autre personnel de la CENI. Il prétend transformer la CENI en cheville ouvrière de démonstration par excellence de la démocratie dans la sous-région et en Afrique.Ses faits d’arme en tant que Directeur de l’EISA parlent d’eux-mêmes. Il demeure une figure de proue et le Congo souhaiterait le voir assumer la transhumance électorale exsangue. Cette façon de gérer et de diriger, demeure son leitmotiv qu’il tient à tout prix à appliquer une fois président de la CENI. L’installation des bureaux de l’EISA à travers l’Afrique illustre ses habiletés pour gouverner une si grosse boite électorale en RDC. Parmi ceux qui connaissent son leadership, peu d’entre eux douteraient qu’il n’apportera l’osmose au sommet de la CENI ceterisparibus.

Aujourd’hui, il sied de comprendre que la mondialisation n’est pas une utopie, mais bien une réalité dont il faille tenir compte afin d’éviterl’occasion d’en constater les dégâts: c’est la façon la plus sûre de pénétrer un peu plus dans le processus d’idéalisation électorale, et de comprendre la méfiance du peuple, qui a expérimenté de près beaucoup d’affres aussi bien dans la sphère collective que d’un point de vue de quiproquos absurdes lors des échéancesélectorales en RDC. Dans ses interventions à travers le monde, chaque fois que les élections posent un risque d’explosion populaire, Denis Kadimaa démontré que l’art difficile d’évoluer est lié à la capacité d’utiliser les rejets et autres épreuves pour apprendre à devenir un excellent meneur d’hommes; rejets et épreuves, il en a franchis le Rubicon.

Bien des symptômes de soulèvement sont dus à la prééminence accordée aux satisfactions idéales aux dépens des desiderata populaires, et que l’analyse politico-économico-sociale adéquate favoriserait un certain rééquilibrage. Mais il arrive aussi que le simple attachement à tel ou tel idéal fondamental suffise à entraîner de graves dommages. La CENI méritemieux et se doit d’être une institution électorale d’envergure, garante d’une vie politique, une vie militante, économique, sociale, culturelle, engagée dans plusieurs dimensions et qui s’enflamme à la moindre injustice, prend fait et cause pour toutes les parties prenantes sans s’épuiser à force de vouloir les aider à n’importe quel prix. Ainsi la transformation ou le changement tant voulu au sommet de la CENI sera une réussite au vu de l’opiniâtreté infrangible qu’incarne Denis Kadima!