Des nouvelles pressions montent sur le gouvernement congolais autour de l’affaire de la fosse commune de Malukule. En date du 19 mars 2015, le gouvernement congolais, en compagnie du gouvernement de la ville province de Kinshasa ont inhumé secrètement 421 au cimetière Fula-Fula de la commune de Maluku dans la périphérie de Kinshasa.
Le journaliste d’investigation Alain Matundu et Tonton LembeLembe AMAGEP, dans ses investigations s’oppose catégoriquement aux documents que le ministre de l’intérieur de l’époque Boshab, le porte-parole du gouvernement congolais Mende et gouverneur de la ville Kimbuta ont fait circuler sur l’inhumation de 421 corps au cimetière dans la nuit.
Autour de cette affaire de fosse commune de Maluku, l’opinion nationale et internationale regrette que le gouvernement congolais n’ait pas fait toute la lumière sur ce dossier. Les membres de familles des victimes méritent la justice mais aussi des réponses de la part des autorités gouvernementales de la République Démocratique du Congo. Jusque-là, il n’y a pas de réponse satisfaisante.
Le gouvernement ne fait dire que c’est aux mains de la justice. Et pourtant le gouvernement congolais avait promis, en vain, d’exhumer les cadavres pour faire la lumière sur les identités de personnes enterrées dans cette fosse commune. Les autorités congolaises avaient admis, peu de temps après, que les 421 corps avaient bien été inhumés à cet endroit de Maluku. Selon le gouvernement congolais, il s’agissait bel et bien des dépouilles d’indigents dont les familles n’avaient pas de moyens de financer les funérailles.
AMAGEP examine et relève des incoherences entre le document présenté par la morgue centrale de Kinshasa et le déroulement des événements en occurrence la marche pacifique du peuple les jours précédents contre la dictature de Kabila. La version de l’hôpital de Référence de Kinshasa n’est ni authentique ni cohérente.
La peur de Kabila dans cette affaire est la montée de la pression contre son régime. Cela montre son intention de continuer sa politique de pillage des ressources du pays. Il contrôle l’armée et la police, la justice et le parlement congolais par l’entremise de ses adeptes assoiffent du pouvoir et très plonges dans l’addiction de l’argent par le vol. AMAGEP continue ses investigations pour établir la lumière sur les crimes de Kabila et ses acolytes.
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