Dans un stade rempli aux deux tiers (près de 25 000 spectateurs) et largement acquis à leur cause, les Ivoiriens ont débuté cette finale par plusieurs offensives dans la défense ghanéenne, grâce notamment à Gervinho et à sa pointe de vitesse. Mais ces attaques sont restées stériles et n’ont jamais été réellement dangereuses.
Le jeu s’est ensuite équilibré et, ce sont finalement les Black Stars qui se sont procuré la meilleure occasion de la première période avec un tir sur le poteau à la 26e minute. La seconde période a été tendue, hachée, jusqu’à en devenir soporifique. Seules quelques frappes ghanéennes, souvent lointaines, ont maintenu l’assemblée éveillée.
La première mi-temps de la prolongation a été du même acabit. Dans ce type de situation, il est écrit que la solution ne peut venir que d’un coup de pied arrêté. Sur corner notamment, les Ghanéens se sont montrés adroits, mais sans être pour autant décisifs. Il fallut donc recourir à une séance de tirs au but pour départager les deux équipes.
A cet exercice, les Ivoiriens se sont montrés d’emblée particulièrement maladroits, avant de se ressaisir grâce à leur gardien Boubacar Barry. Tous ont eu des nerfs d’acier car la séance a été interminable ! C’est le tir du 11e joueur, celui du gardien ghanéen Razak Braimah, qui a été repoussé par son homologue Boubacar Barry. Ce dernier n’a ensuite pas laissé filer sa chance. Il a expédié le ballon au fond des filets et offert à la Côte d’Ivoire le titre tant convoité de champion d’Afrique, après deux finales manquées en 2006 et 2010.
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