En République démocratique du Congo, l’agenda politique est de souhaiter une bonne fin d’année 2014. Ce souhait ne dépend que de la fin du conflit dans l’est du pays. Des combats majeurs ont lieu entre les forces loyales au gouvernement à Kinshasa et les rebelles tutsis du M23. AMAGEP enquête sur les événements dans l’est de la RDC avec une analyse proche de la vérité et des faits.
Les rebelles du M23, également connus sous le nom d’Armée de la révolution congolaise, sont des forces constituées de Tutsis originaires du Rwanda. Ils opèrent dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce groupe rebelle a été formé début 2012 sous le soutien du gouvernement rwandais. Le groupe est nommé en référence au 23 mars, date de la signature d’un accord de paix de 2009 entre le gouvernement congolais et les transfuges de l’armée, principalement des Tutsis, qui revendiquent le pouvoir en RDC.
Un rapport d’experts de l’ONU a établi que le groupe était soutenu par Paul Kagame, président du Rwanda. Le gouvernement rwandais fournit du matériel, du matériel militaire, de la formation, des renseignements, des vivres, des fournitures médicales et des conseils spéciaux au groupe rebelle.
L’ensemble des membres de l’ethnie des combattants du M23 étaient autrefois fidèles au CNDP, qui représentait le Congrès national pour la défense du peuple. Le CNDP s’est assimilé à l’armée nationale du Congo dans un accord de paix de 2009. Le CNDP lui-même a été créé à partir d’un dissident du RCD-Goma qui avait tenu sa branche militaire à l’écart de l’accord de Lusaka entre le gouvernement congolais et les groupes rebelles de 2004. Les soldats du M23 sont fidèles au colonel Bosco Ntaganda, chef de guerre recherché par la Cour pénale internationale crimes de guerre présumés. Ces rebelles tutsis ont quitté
l’armée régulière congolaise quelques mois après leur insertion dans le plan gouvernemental. Ils se sont plaints de leur traitement au sein des rangs, alors que le président congolais Joseph Kabila avait menacé d’arrêter Ntaganda.
Selon le rapport de l’ONU, il semblerait que les rebelles obtiennent une aide extérieure. Ce rapport d’experts cite le Rwanda et l’Ouganda comme bailleurs de fonds directs du M23. Les deux pays nient cela. Le Conseil de sécurité des Nations Unies envisage des sanctions pour les dirigeants du M23. Les sanctions devraient également être étendues aux principaux acteurs politiques et militaires de la région. Mais le gouvernement congolais ne veut pas nommer publiquement le Rwanda et l’Ouganda en tant que partisans du M23.
Les analystes estiment que la complicité entre Kabila, Museveni et Kagame est au cœur de la tragédie dans le pays. L’ONU a demandé la fin de tout soutien extérieur au groupe. La réalité est que les pays du M23 occupent des territoires riches en minerais tels que l’étain, l’or, le tungstène et le coltan. Ce sont des minéraux très demandés par l’industrie technologique et les bijoux. Généralement, ils sont utilisés dans la fabrication d’ordinateurs portables et de téléphones portables. Certaines personnes accusent les sociétés multinationales d’utiliser le conflit dans l’est du Congo, où le M23 est présent.
Actuellement, le groupe dirigé par Sultani Makenga, Bosco Ntanganda, Bertran Bisimwa et Makenga. Le 13 juillet 2012, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a délivré un nouveau mandat d’arrêt à l’encontre de Bosco Ntaganda. à la suite de la demande présentée le 14 mai 2012 par le Procureur de la CPI. M. Ntaganda est soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre la population congolaise locale en RDC. Ces crimes ont été commis entre le 1er septembre 2002 et la fin du mois de septembre 2003. Tous les crimes ont été commis dans la région du Kivu, où la plupart des éléments sont tombés aux mains du M23 en République démocratique du Congo.
Le gouvernement congolais n’a jamais engagé de poursuites pénales contre les dirigeants du M23. Les membres de l’opposition congolaise et de la société civile considèrent que le conflit profite grandement à M. Kabila. La CPI a fondé sa décision sur les éléments de preuve présentés par le procureur avant le procès, qui estimaient qu’il y avait des motifs raisonnables de croire que Bosco Ntaganda était responsable de trois chefs de crimes contre l’humanité consistant en un meurtre, un viol, un esclavage sexuel et une persécution. AMAGEP estime que le M23, ses dirigeants et le pouvoir régional
qui lui apportent un soutien direct devraient être tenus pour responsables de quatre chefs de crimes de guerre comprenant meurtre, attaques contre la population civile, viols et esclavage sexuel, et pillages.
Ouvertement ouvertement, le 11 septembre 2012, Human Rights Watch a accusé le Mouvement du 23 mars de viols, d’assassinats, de tortures, d’enlèvements et de recrutement d’enfants pour travailler en tant que soldats. Ces accusations soutiennent le point de vue de l’AMAGEP sur les enquêtes récentes montrant le nettoyage ethnique pratiqué dans l’est de la RDC par le groupe rebelle. Cette stratégie vise à remplacer la population congolaise par des réfugiés tutsis de Tanzanie.
La vision à long terme de cette pratique est que les Tutsi deviennent une population prédominante dans l’est du Congo, ce qui facilitera la cessation du Kivu. Ce plan a de nombreux partisans, tels que les puissances occidentales, qui estiment que la richesse de la RDC devrait être gérée conjointement par les puissances régionales. Le rapport qui a accusé le a déclaré que le M23 laissait derrière lui une horrible série d’atrocités dans l’est du Congo. Human Rights Watch a déclaré que le M23 avait exécuté 33 de ses propres combattants pour avoir tenté de déserter lors de la récente bataille contre l’armée régulière congolaise. Le groupe des droits de l’homme rapporte que 15 civils ont été tués dans les territoires rebelles depuis juin 2012.
Le porte-parole du M23, Vianney Kazarama, a fermement rejeté ces accusations, qui sont la preuve que Human Rights Watch (HRW) est du côté de Kinshasa. Actuellement, le groupe dirigé par Sultani Makenga, Bosco Ntanganda, Bertran Bisimwa et Makenga. Le 13 juillet 2012, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a délivré un nouveau mandat d’arrêt à l’encontre de Bosco Ntaganda. à la suite de la demande présentée le 14 mai 2012 par le Procureur de la CPI. M. Ntaganda est soupçonné d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre la population congolaise locale en RDC.
Ces crimes ont été commis entre le 1er septembre 2002 et la fin du mois de septembre 2003. Tous les crimes ont été commis dans la région du Kivu, où la plupart des éléments sont tombés aux mains du M23 en République démocratique du Congo. Le gouvernement congolais n’a jamais engagé de poursuites pénales contre les dirigeants du M23. Les membres de l’opposition congolaise et de la société civile considèrent que le conflit profite grandement à M. Kabila. La CPI a fondé sa décision sur les éléments de preuve présentés par le procureur avant le procès, qui estimaient qu’il y avait des motifs raisonnables
de croire que Bosco Ntaganda était responsable de trois chefs de crimes contre l’humanité consistant en un meurtre, un viol, un esclavage sexuel et une persécution. AMAGEP estime que le M23, ses dirigeants et le pouvoir régional qui lui apportent un soutien direct devraient être tenus pour responsables de quatre chefs de crimes de guerre comprenant meurtre, attaques contre la population civile, viols et esclavage sexuel, et pillages.
AMAGEP estime que l’Ouganda est toujours un acteur majeur du conflit. Dernièrement, l’Ouganda a dénoncé un rapport des Nations Unies divulgué selon lequel l’Ouganda et le Rwanda soutiendraient les rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo. L’agence de presse Reuters a obtenu une copie du rapport de 44 pages préparé par le groupe d’experts mandaté par le comité du Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2012. Ce document indique que les rebelles du M23 congolais sont commandés par le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe. Les armées ougandaise et rwandaise ont soutenu le M23 lors d’une série d’attaques de juillet 2012 visant à s’emparer de villes situées sur le territoire de Rutshuru au Congo. Le ministère ougandais des affaires étrangères a démenti cette information, affirmant que les accusations étaient fabriquées.
L’enquête d’AMAGEP révèle que vers le milieu de 2013, la prospérité du groupe rebelle M23 s’est poursuivie, mais avec un soutien limité du Rwanda. Le commandant militaire du général Sultani Makenga du M23 avait pu recruter des soldats rwandais démobilisés. Les conclusions ont été prises juste avant la collecte d’éléments de preuve concernant les unités de l’armée rwandaise soutenant le M23 depuis novembre 2012. L’appui du Rwanda a été signalé pour la première fois lorsque les rebelles ont brièvement occupé Goma. Il n’y avait actuellement aucun signe d’appui du gouvernement ougandais aux rebelles, alors qu’en 2012, une aide ougandaise avait été apportée au mouvement. Le gouvernement ougandais a nié ces allégations.
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