Boulin Bizila

Est-ce possible que vous nous parlez des réalités de l’éducation et de la prise en charge des enfants et des familles dans un pays étranger ? Car, il est connu que la plupart des familles vivant à l’étranger, sont dans une situation difficille; surtout dans l’accèss à l’éducation (de leurs enfants) et autres opportunités sociales et économiques.

Dans ce cas, nous allons parler d’un jeune homme du nom de Boulin Bizala
qui est un batteur dans l’une des églises ici en Afrique du Sud (Yaweh Shamma)
dirigée par le Patri-ach Peter Muteba.

AMAGEP: Salut Boulin Buzila?

Boulin Buzila (BB): Salut AMAGEP.

AMAGEP: Nous sommes plus heureux de faire cette interview avec vous  afin d’avoir des avis sur votre carrière professionnelle. Quelle est l’etat de sante de votre orchestre Le Zamar? Comment managez-vous vos deux professions (Batteur et Etudiant)?

 
BB.: Merci pour cette opportunité. J’essai dans la mesure du possible de bien gerer le temps pour bien manager mes occupasitions. Pour votre information, je ne joue pas seulement pour Zamar mais également pour la Court Royale, qui est un autre groupe dans l’Eglise Yaweh Shamma Assemblée. Il est une question d’auto-discipline; car si vous êtes discipliné, vous pouvez gérer même plus de cinq activités par jour.

 
AMAGEP: Habituellement, il est connu que s’il y a deux personnes dans la même position dans un groupe, il est difficile pour eux de bien collaborer et souvent il y a malentendus. Comment gérez-vous la presence de votre collegue Alain Kakoma? Avez-vous des malentendus ou travaillez-vous sans problème?

BB.: Alain Kakoma a été et sera toujours un modèle et une source d’inspiration
pour moi, il est une personne qui donne la chance aux jeunes talentieux d’emerger. Au fait, il m’aide à grandir profeesionnellement et si vous m’appreciez c’est grace lui. Par ailleurs ceci n’est pas un fait du hazard. C’est comme une tradition; Alain Kakoma a également encadré par notre aîné -Papa Flory. C’est pour montrer que nous n’avons pas des malentendus.

AMAGEP: Depuis votre integration dans Le Zamar, combien de concerts et d’albums avez-vous joués? Pensez-vous un jour faire sortir votre propre album?

BB.: Jusqu’à présent, je n’ai joué qu’un concert complet mais je n’ai pas encore joué dans un album. Je reconnais que Dieu m’a pas donné le don de chanter. Ainsi donc, je ne pense pas que je vais sortir un album.

AMAGEP: Quels conseils donneriez-vous à d’autres musicians de votre âge dans le monde, plus particulièrement en ce qui concerne la combinaison de la musique et les études?

BB.: Il est vrai que Dieu donne/pourvoit à ses enfants. Cependant il faut aussi des efforts personnels. Je crois qu’etant un jeune Chrétien, il est d’étudier afin de preparer son avenir.

AMAGEP: Quels sont vos plans/projets d’avenir?

BB.: Je suis inscrit à  l’unversité de Johannesbourg afin de poursuivre mes études en ingénierie pour une durée de cinq ans.

AMAGEP: Quels sont vos derniers mots au terme de cette interview?

BB.:A tous les jeunes gents partout dans le monde, sachez que Dieu n’ignore pas tout ce que vous faites comme travail, effort et  sacrifices pour lui. Soyez rasurés qu’il est Dieu se cache derrière sa parole qui est écrite quelque part. Un jour vous serez récompensés. Profitez donc des opportunités qui sont devant vous, en particulier les etudes parce que l’école vous prépare à des responsabilités dans l’avenir. Car dit-on: si une bonne préparation rencontre l’opportunté, le succès est certainement inévitable.