Exposition : La culture angolaise à l’honneur au Musée du Quai Branly à Paris

L’Angola s’expose au Musée du Quai Branly à Paris, ces samedi 29 et dimanche 30 novembre, à travers une présentation qui s’articule autour des thèmes comme la littérature, l’archéologie, la muséologie, la musique et le cinéma. La littérature occupera une place de choix avec la présence de cinq acteurs majeurs de l’édition en Angola qui, à travers la présentation de leurs publications

et de leurs actions, « voudraient souligner l’importance du rôle de l’État, de la société civile et des entrepreneurs privés dans le développement de l’industrie du livre ». Il s’agit des maisons Nzila, Cha de Caxinde, Kilombelombe, de l’Union des écrivains angolais (U.E.A) et de l’Institut national du livre et du disque (I.N.A.L.D).

Jamais très loin de la littérature, le cinéma sera largement et diversement évoqué par le biais des fictions et des documentaires le dimanche 30 novembre. Sont programmés notamment : « La télévision angolaise » de Ariel de Bigaul, « Sambizanga » de Sara Maldoror, les documentaires « Carnaval da Vitória » de Antonio Ole, « Kin Malebo Dance » de Dom Pedro et enfin dans la catégorie ‘Le Cinéma d’aujourd’hui’ « Il y a quelqu’un qui t’aime » de Pocas Tisserand et « Attend, la ville sera vide » de Maria João N’Ganga.

La veille, samedi après-midi, il sera question de l’art, de l’archéologie et de la muséologie angolais avec des chercheurs et spécialistes de ces domaines à savoir : Francisco Xavier Yambo, directeur de l’Institut angolais du patrimoine culturel, Manuel Gutierrez de l’Université de la Sorbonne-Paris I, Rui Alberto de l’Université de Montpellier, Manzambi Vuvu Fernando de l’Université de Porto (Portugal), Maria Piedade de Jesus et Ziva Domingos de l’Université de Nanterre.

Le soir, la manifestation va osciller entre évocation historique et illustration de différentes musiques du pays, au Théâtre Claude Levi-Strauss, avec le groupe Jovens do Hungo, Amélia Dalomba, Daluroger (percussions, poésie et tradition), Mário Rui Silva, Michelino (pour la partie histoire et héritage), et Simmons Massini, Afrikanita, Euclides Dalomba et Lulendo (Musique contemporaine).| Jossart Muanza(AEM)

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