mars 10, 2025

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Le Clean Sheet de Félix Antoine Tshisekedi dans les Accords avec le Rwanda

On trouve aisément un prétexte quand on veut se débarrasser de quelqu’un, on invente des torts à ceux qu’on veut sanctionner. D’où qui veut noyer son chien l’accuse de la rage. Mais le discours de six minutes de légende est une preuve de la détermination d’un leader consumé par le souci de rétablir la RDC dans tous ses droits, pour que la nation retrouve ses lettres de noblesse.

Pour avoir fait de l’intangibilité des frontières de la République Démocratique du Congo, sa priorité des priorités, le Président Congolais se retrouve sur le banc des accusés des pourfendeurs de la République. Un état que le régime précédent avait vendu à vil prix sans se soucier de la progéniture, mais avec une ingéniosité tordue et fallacieuse dont seuls les ménopausés politiques d’antan, connaissent l’agenda. Les gouvernants d’hier rabibochent leurs tentatives haineuses de faire de Tshisekedi, le «Caïn» de la nation. Un ponce-pilatisme lâchement mis en recrudescence que le peuple attend de battre en brèche.

En juin 2021, le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue rwandais Paul Kagamé s’étaient retrouvés pour des réunions dans un luxueux hôtel de Goma, ville frontalière avec le Rwanda. L’opinion garde encore en mémoire que cette rencontre avait eu lieu au lendemain de l’éruption du Volcan Nyiragongo au Nord de Goma; une éruption qui occasionna l’évaluation des dégâts de part et d’autre du volcan, Kagamé ayant fait de même  à Gisenyi au volant de sa jeep. Certains déplacés congolais prirent la route du Rwanda pour échapper aux affres d’un volcan en furie, et l’hospitalité entre voisins avait pris l’élan de la belle manière, signalant les vertus d’un vivre ensemble auquel le Rwanda et le Congo sont tenus d’observer jusqu’à l’éternité.

La RDC a été biberonnée aux diktats des états frontaliers de l’Est, avec l’assistance des congolais véreux,  aux agendas cachés pendant des lustres, sans qu’il y ait un acharnement à l‘envergure de celui réservé à Félix Antoine Tshisekedi. Evidemment, les piètres dirigeants d’un kabilisme huilé en mal, sont dotés d’une inventivité pour masquer leurs propres turpitudes. Ils tripatouillèrent dans le trésor public à l’image des cartes de crédit qui étaient renflouées à dessein sans en justifier les objectifs. A force de vouloir enterrer les méandres de leur main mise dans la caisse de l’état, ces malfrats politiques aux intentions délétères ne cessent de se porter en victimes expiatoires pour accabler le nouveau régime de tous les maux. Un exercice trop aisé de pointer l’index à autrui sans se rendre compte de la position de leurs pouces, les accusant  aussi d’avoir participé à la gabegie sur l’ensemble de la République.

Ce n’est pas pour autant que le déferlement de la convoitise rwandaise envers le Congo s’estompa, en dépit des discours courtois tenus par l’homme fort de Kigali, qui croyait caresser le Président Félix dans le sens des poils. Or, le président congolais,  jouant le con, savait, en éclaireur que la prose berçante de son voisin, n’était que la poudre de perlimpinpin avec laquelle Kagamé essayait de le maquiller. En politique les expressions publiques sont rarement le reflet des pensées du cœur, celui-ci étant tortueux à des degrés variés. A ce jeu de cache-cache, le fils du Sphinx de Limete y était déjà rompu au gré des temps. Les révolus caciques qui accusent Félix Antoine de faire lit avec l’ennemi, sont hantés par leur propre conscience accusatrice à la limite du suicide de la nation qu’ils imputent aux nouveaux arrivants.   

Face à la gravité de la situation héritée par l’actuel Chef de l’Etat, sa marge des manœuvres  lui ouvrait les horizons de multiples choix. Fallait-il pondérer la voie belliqueuse ou favoriser la diplomatie avec sa lenteur légendaire en termes de réalisations? Comme au football le Président Félix s’apprêta au jeu de Kagame qui se croyait aussi furtif que la taupe. En sage averti, Tshisekedi privilégia la diplomatie; appliquer une stratégie salvatrice revenait à signifier pour le Président Tshisekedi qu’il fallût battre l’adversaire à son propre jeu. La parodie virevoltante du Rwanda  de se faire victime d’un génocide inventé de toutes pièces pour faire pitié à l’international se voyait fertilisé aux nouveaux engrais. L’homme de Kinshasa dira: «Nous avons perdu tant d’années à vivre, en nous regardant en chiens de faïence, en vivant en tensions et en situation de guerre, mais aussi à partager la haine, maintenant ça suffit ». Tous les ingrédients étaient alors réunis pour la résolution pacifique des différends entre ces deux pays dont la survie de l‘un dépend de la taille éléphantesque de l’autre. Le fils du Sphinx se déploya en mille morceaux en sillonnant toutes les capitales de ses pays limitrophes à la quête de cette paix qu’il avait toujours voulue durable.  Ce qui lui avait attiré les ires de toutes sortes, rendant ses acolytes irascibles sans qu’il soit lui –même ébranlé par les insultes émanant des institutions de son propre pays, y compris à l’assemblée nationale où un Député national traita le Président de la République d’un incompétent. Qui oublierait les propos de Mabunda : «Il se croit juriste alors qu’il ne l’est pas » ? Le Congo a-t-il fait table rase des propos haineusement tenus par une pseudo-opposition d’une marionnette de Kabila, de ce pantin irréfléchi?  

La fraternité dont Félix identifia sa relation avec Kagamé fut érigée en moquerie par les ennemis de la démocratie à l’interne. C’est le résultat d’une intelligence chétivement naine qui les amène au-delà du champ politique. Si les Shadary, Nehemie, Muzito, Fayulu et leurs analystes disposent d’un raisonnement amnésique, l’histoire rappelle que le Shah d’Iran, Noriega au Panama et Bin Laden furent des produits américains et entretenaient d’excellentes relations  avec les Etats-Unis d’Amérique. La suite est une réminiscence amère de la pérennisation de ces relations au caractère privilégié, c’est le faiseur de ces leaders, les Etats-Unis qui les bouta dehors, chacun en son temps, jusqu’à leur mort certaine. En politique, il n’y a pas d’amis, mais c’est question des intérêts. Ce scenario métaphorique permettra aux baroudeurs haineux de comprendre que la teneur de «la fraternité» de Félix à l’ égard de Kagame renfermait des subterfuges.  Une bande de scélérats  aux soucis revanchards qui se vouent à tout pour détruire Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo peu importe les moyens. La litanie de ces «coups pour coups ratés»,  témoigne idéalement de la solidité d’engagements pris par Mukwa Ntombolo. Tous les coups sont montés pour avoir la peau de Fatshi Béton; à chaque fois ces tentatives sont mises à nue. A leur place, on se cacherait le front et on marcherait tête baissée.

Les fameux accords de Fatshi avec son frère rwandais Kagame ne sont un secret de polichinelle. Le président de la République a tenu, à plus d’une fois, de porter le contenu de ces accords sur la place publique, tellement il n’eut rien à se reprocher que leur rédaction était irréprochable. Le premier accord conclu avait porté sur la promotion et la protection des investissements entre les deux pays; le second avait pour objectif une convention entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu, selon le communiqué final publié à l’issue du tête-à-tête entre les deux dirigeants, retransmis en direct par les télévisions publiques des deux pays. Le troisième protocole d’accord concernait l’exploitation de l’or et impliquait la société congolaise aurifère (SAKIMA SA) ainsi que la société rwandaise DITHER LTD. En sus de cette bonne volonté par le Chef de l’Etat, Rwandair survolait le territoire national et atterrissait dans certains des principaux hubs aéroportuaires que compte la RDC. Il n’eut absolument pas d’accords cachés que Tshisekedi aurait signés pour donner la RDC en territoire annexé au Rwanda, n’en déplaise aux motifs cachés de l’ancienne garde politique congolaise dont l’establishment était prêt à recevoir des pitances en bradant le pays et ses ressources minières variées.  Plus jamais, les fourberies de Kagamé ne passeront inaperçues; lui qui a toujours cru avoir un cran au-dessus quand il s’agit de la RDC. Ses propos d’autrefois: «C’est pourquoi, le Président Tshisekedi et moi-même convenons que l’absence de paix et de stabilité ne doit pas devenir une situation permanente dans nos deux pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous habituer à cette situation »,  n’étaient que des leurres sans lueurs.

Mais le 12 décembre 2013 à Nairobi, au Kenya, le président ougandais Yoweri Musevini fit une annonce fracassante. La kabilie qualifiait  d’acte « historique » très attendu la signature par le gouvernement de la République démocratique du Congo  et les ex-rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) des accords particuliers. Les deux parties s’étaient engagées à mettre fin au conflit dans l’est du pays, tel que repris dans des documents signés à cet effet. Ces accords avec la rébellion du M23 qui occupait une partie du Nord-Kivu, dont la ville de Goma, contenaient une clause demandant la mise en place d’un nouveau modèle de découpage du territoire national fondé sur «la nécessité d’une meilleure prise en compte possible des réalités sociologiques du pays». Les accords susvisés comprenaient la connaissance des provinces du Nord et du Sud-Kivu comme des « zones sinistrées » également. Ayant conquis la ville de Goma le 20 novembre 2013, les rebelles du M23  réclamèrent des négociations politiques avec le chef de l’Etat de l’époque, Joseph Kabila, avant tout retrait de cette ville.

La résurgence du M23 et la guerre menée par le Rwanda contre la RDC trouve ses origines dans le refus d’incorporer dans les FARDC les éléments issus de ces  rebellions hybrides, si ce n’est que la mise dans l’armée congolaise des militaires rwandais. Le porte-parole du M23, Jean Marie Runiga, exigeait du gouvernement congolais, le respect des clauses de l’accord signé le 23 mars 2009 entre le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de l’ancien général Laurent Nkunda et le pouvoir de Kinshasa. Les chefs militaires du M23 sont majoritairement  issus du CNDP. On retrouvait parmi les clauses, les mêmes propositions d’un nouveau modèle de découpage du territoire national censé aider le rapprochement entre les administrateurs et les administrés. Ces accords contenaient l’intégration des forces du CNDP au sein des FARDC et de la police nationale, avec la reconnaissance de leurs grades, tout en revendiquant aussi une loi d’amnistie en faveur de ses hommes (CNDP), couvrant la période de juin 2003 jusqu’à la date de sa promulgation. Toujours d’après ces accords, le CNDP et le gouvernement avaient convenu de la nécessité de mettre en place des mécanismes fiables et efficaces de bonne gouvernance à tous les niveaux et dans tous les domaines, y compris celui de la certification, de l’exploitation, de l’évaluation et du contrôle des ressources naturelles.

Il y a pas l’ombre d’un doute que si la RDC aurait été vendue, le vendeur ne sera jamais Félix Antoine Tshisekedi. Fatshi Béton se bat pour arracher le butin congolais de la gueule du lion. Lutter contre l’inféodation du grand Congo par le Rwanda fait de Béton la cible idéalement facile vers laquelle les arbalètes de la guerre sont dirigées. Le récit qui précède, démontre la méchanceté de ceux qui accusent Fatshi Béton de faire doudou avec le Rwanda. L’histoire est tellement têtue qu’il est difficile de divertir des congolais et détourner leur intérêt de l’enjeu réel poursuivi par le Rwanda et les anciens dirigeants. Les accords de Fatshi avec le Rwanda n’ont rien avoir avec le découpage du pays qui faisait partie des obligations contenues dans ces accords signés par les kabilistes, le CNDP et le M23.  Félix Antoine Tshilombo demeure la nacelle du Congo; le seul gouvernail qui tienne encore en dépit des flots mugissants et des flots en furie qui l’accablent de toutes parts.

Qu’il s’agisse des fakenews et d’intox à variance exagérée, la RDC ne sera plus un navire qui s’échouera sur différents biefs navigables avant d’être remis à flot; surtout pas par un Rwanda infinitésimal. Sous la houlette d’un Fatshi Béton très déterminé, le déferlement des jalousies pour ses richesses naturelles et minières n’est qu’un vice rédhibitoire. Mais les traitrises sombreront comme des châteaux de cartes, les congolais seront unis tel un seul homme et seront nombreux comme le sable de plage. Ils s’érigeront en salvateurs et entonneront l’hymne de la nation qui sera le cantique d’adoration, sans une armée infiltrée, ni administrateurs dictés par Kigali. Ainsi arrivera son heure de gloire, la pierre angulaire pour l’érection d’un grand édifice à l’image du Congo subliminal et éblouissant.