A la bérézina de la députée de Lamuka-Ensemble sur l’identité des peuplements en RDC, s’ajoute sa douloureuse ignorance des souches identitaires de peuplements en RDC. Il s’agit de l’oisiveté intellectuelle qu’une femme, députée, de surcroit, prétend monter au créneau pour crier à l’envahissement du Katanga par le peuple Kasaien, qu’elle prend pour responsable de n’avoir pas construit chez lui au Kasai. Déjà à l’aune de cette cogitation, il s’avère difficile de resserrer le gap béant entre la raison et l’imbécilité, qui nait des gens qui ne sont que des poids-mouches dans le présent prisme politique Congolais. Les choix culinaires et gustatifs de peuples, auraient été les notions élémentaires apprises par un député national. C’est une perfidie de juger de la sérénité ou de l’intelligence des peuplements en ne se basant que sur leurs habitudes gustatives. Les questions de goût ne se discutent pas tant qu’elles émanent des profondeurs sociétales qu’on a héritées tous. Le luba qui déguste son chien n’est pas un sous-humain que le chinois qui se plait à déguster le serpent, à un ressortissant de l’Equateur qui raffole les bembes ou un kondonko, à un ressortissant du Bandundu avec son rat, serpents et les mikungus, ni à un français avec sa patte de grenouille, et autres huitres et moules non cuites, voire un Ouest Africain avec son agouti dans une sauce-graine. Pour cette femme, présenter une coutume comme un bémol, présage une certaine défaillance cognitive, heureusement le pavillon de Mwanda Semi au CNPP est encore vacant.
Oui, ce Kasaien mangeur de chien est un redoutable guerrier; robuste tel un robot, intelligent comme un éléphant et colonisateur partout où il décide de se sédentariser, voire aussi nomade. Cette femme le trouvera dans tous les coins et recoins de la République. La sècheresse du savoir historique auréolée d’une intelligence chétivement naine de ce pseudo députée nationale, témoigne de sa grandiloquente capacité d’exercer la politique par la haine depuis le changement de régime. Qu’elle sache que le katangais qu’elle feint de défendre est un oisif complexé par sa nonchalance et sa mollesse mollassonne; il n’a jamais construit chez lui. Les Lubas, les Equatoriens, les Bakongo et les Rwandais sont les bâtisseurs du Katanga dont elle prétend être originaire. Or, d’après le grand historien congolais, le Prof Ndaywel, la tribu de cette femme se situerait en Tanzanie. Le belge colon n’avait jamais, alors au grand jamais porté son choix sur un katangais qu’il trouvait inutilement méchant, paresseux, sans pensée, marionnette et traitre. La suite donna raison à la République Démocratique du Congo avec l’assassinat de Lumumba au Katanga, au moment où toutes les autres provinces refusèrent de recevoir le « colis », le nom donné au père de l’indépendance avant sa disparition par l’escadron de la mort, sous le regard instigateur et médusé du père de cette femme, alors Ministre katangais de l’Intérieur et de son Président Tshombe. La hantise de la traitrise est un fléau lourd de conséquences. C’est ainsi que son géniteur de père s’écroula et mourut pendant les assises de la Conférence Souveraine Nationale. On ne ment jamais à sa propre conscience!
Je m’abstiendrais de faire sa publicité fortuite en citant son nom expresso verbis, comme s’il agissant du butin de guerre; je laisse cette prérogative à Mon Frère Luba Mike Mukebayi de lui faire un branding d’aplomb, tant que le «mashi a mu menu » est une tribalité d’envergure selon le député provincial luba. Portes-tu aux nues les propos de cette femme? Pourquoi te tais-tu Mike? Te rends-tu très vite compte d’avoir été rattrapé par la véracité d’une vérité véridique et historique, que les autres peuplements ne feront jamais, bon an mal an, chouchou avec le luba. Ce n’est pas Francis Kalombo qui me le contredira; sa pusillanimité aux propos de Kamitatu qui renchérissait ceux de la femme, est une monstruosité aussi inimitable que l’érection du pyramide de Gizeh.
Le peuple Luba étant devenu l’appât aux succulentes vertus gustatives pour savourer la haine contre les Lubas, y compris par les leurs propres. Ce Homo Homini Lupus est une éclosion virale qui gangrène le vivre ensemble des Lubas. Pourtant, ces Lubas répandent les signaux du brainstorming pour mieux vivre et se tolérer les uns et les autres, sans rancœur ni rancune. Ce peuple constitue la seule couche qui ne couche pas avec l’ennemi. L’incarcération de Jackie Ndala ou la détention préventive du «Fantomas » François Beya n’ont nullement résulté en des réclamations par des groupuscules lubas sous les banderoles : Libérez Jackie Ndala, Libérez François Beya comme le feraient, ma foi, les fermiers de la haine contre les lubas, qui peuplent ma République. Dans l’affaire Mokia-Ngoyi Kasanji, les Lubas ont pris faits et causes en faveur de Mokia au détriment de leur frère luba. L’ingénieur Kabasele, à cause de sa kasaïenneté, fut dépossédé de ses carrés miniers à Mbola par les soi-disant propriétaires terriens, sans qu’aucun soutien ne lui soit apporté, comme dans le cas des lubas pour Mokia. Le voilà aujourd’hui dans un beau sépulcre entre Ciel et Terre sur la route de la Nsele, à Nécropole, pour avoir été dépouillé des investissements de toute sa vie. Il sied de relever de ces faits que les lubas prêchent par l’exemple. Le tort en restera ainsi quelle que soit la proximité des accointances d’une appartenance régionale, tribale et ethnique, voire religieuse. Chacun étant seul à être lui, et responsable de ses actes.
L’enchevêtrement saugrenu des évènements entretenu par cette femme ne se traduit qu’en des déclarations qui ne sont que les déchets de la pensée humaine. Quand la Gécamines et la SNCC ont commencé à battre de l’aile financièrement avant que le Maréchal ne s’en aille, la MIBA qui a été détruite à dessein pour appauvrir les Lubas et les rendre pèlerins, a volé plusieurs fois au secours de ces deux grandes entreprises étatiques, voire leur prêter le jet privé de marque Falcon, que détenait la MIBA à l’époque. L’ancien PDG de la Miba, Monsieur Mukamba Kadiata Nzemba est vivant, non loin de la Clinique Ngaliema à Gombe à Kinshasa, et accessible pour confirmer l’authenticité de ces annonces. La MIBA, à elle seule, fut la vache laitière de la guerre rwando-burundo-ougandaise de 1998. Comme depuis le Belge, le Luba est tellement intelligent qu’il présente un danger immédiat de féodalisation envers l’ensemble des autres peuplements ethnico-claniques. Sa puissance et son art autoritaire de fédérer les communautés et s’y installer, inquiètent plus d’un. Il a fallu qu’un Luba soit Président de la République pour se rendre compte de la nature haineuse des autres peuples de la RDC; kosana ko kufa…. (parfois les gens font passer les autres pour des mauvaises personnes. C’est uniquement pour ne pas se sentir coupable des choses mauvaises qu’ils les ont faites), c’est le sort des Lubas en RDC
La manifestation de la haine envers les lubas fut démontrée par une autre femme que Kamitatu qualifia de grande journaliste du Bandundu, qui voulut que le Président exécute son vœu de se rendre à l’Est au péril de sa vie. Mais elle n’utilisa jamais le même medium pour changer son discours que cet homme qu’elle voulait immoler à tout prix, avait rempli son vœu. En citant nommément la province d’origine de cette grande dame, Kamitatu continue à se la couler douce. J’imagine l’output d’une telle phraséologie au cas où elle aurait été lâchée par Fatshi. Quel sacrilège! C’est ahurissant, voire aberrant et rabaissant qu’un ancien Président de la Chambre Basse du Parlement, deuxième personnalité du pays, à l’époque, après le Président, devienne, à ce jour, porteur et concierge du patron d’Ensemble. Chose qu’un luba, de par sa personnalité ne ferait nullement. C’est cela toute la différence qui lui (luba) attire tous ces sentiments nauséabonds.
La guerre fratricide ourdie par le colon en 1960 pour séparer le peuple Luba avait abouti à l’immigration des Lubas Lubilanji vers Mbuji-Mayi qui n’existait pas encore comme ville habitable, à part le fait d’être le fief foncier belge contenant des gisements du minerai de diamant. Comme la haine anéantit le raisonnement et rabougrit les intelligences, la femme dont il est question, ne s’est jamais évertuée à connaitre la vérité selon laquelle les Lubas, de tous les habitants de la RDC, sont les seuls à avoir construit leur ville, avec leurs fonds propres sans l’aide de l’Etat. Un Etat qui était contre l’épanouissement de la province mais dont le diamant a construit Kawele, et l’église Crypte Marie la Miséricorde dans l’Equateur. Mbuji-Mayi est restée dans son état artisanal, bâtie avec les moyens de bord et dans la hâte par ses fils et filles. Y investir ou y entreprendre une activité commerciale était interdit, je le confirme mordicus car mon beau père tenait une pompe funèbre à Mbuji-Mayi. On lui refusait du fuel pour son charroi automobile soit en partance de Kinshasa par avion ou de Lubumbashi par voie ferrée. In fine, il avait mis la clef sous le paillasson. Pourtant tous les Lubas du Grand Kasai sont les descendants de Kumwimba, le fils ainé d’Ilunga Mbidi. Pendant les déplacements migratoires, la transhumance a voulu que certains s’installent le long de Lubilanji, donc les Lubas Lubilanji; les autres le long de la rivière Lulua (que je connais personnellement et trop bien pour y avoir pêché pendant ma belle vie au village), donc les luluas.
Il est un fait tout à fait rédhibitoire de constater la fainéantise des déclarations par cette femme. Elle se fout le couteau dans le pied, à travers des brouhahas et tintamarres inutiles, que les Lubas doivent rentrer chez eux. Le fief des Lubas se trouve au Katanga, à Nsanga Lubangu vers Upemba. Non seulement les Lubas sont des vrais nationalistes congolais, ce qui justifie leur emplacement au centre de la République, en dépit des velléités tribalistes de recoupement provincial pour les diviser comme le Belge en 1960, leurs origines sont au Katanga, n’en déplaise à l’ignorance de la porteuse de la motion tribaliste voulue par les cadres d’Ensemble. Les médiocres – Dégagez.
Ceci lui vaudrait humiliation, les lubas qui ont été tués à Lubumbashi après s’être refugiés dans un commissariat de la police, auxquels la police nationale congolaise refusa de porter secours et assistance pendant le lynchage auquel les mêmes policiers de la commune prirent part, ont pris toute la mesure de la chasse à l’homme dont ils sont victimes. Il n’ y a rien de pire que l’eau douce; une vendetta à la luba, au moment où on s’y attend le moins, aboutira aux razzias, aux miasmes et marasmes « tsunamiques ». Y en a marre n’est pas seulement un mouvement citoyen, c’est le reflet de tant de supplices, d’ignominies et des rabougrissements subis depuis la nuit de temps. Il n’y a jamais de miracle. Une campagne tribaliste laborieuse marquée par des couacs en série ne pourra pas se convertir en triomphe. Des désaccords sont nombreux et les perspectives peu enthousiastes dans une lutte famélique pour se débarrasser de cette sulfureuse traitrise tribale.
Un député national se distingue par sa capacité de réflexion pour bien légiférer, la niaque des perspectives qui plongent dans une pondération pour l’innovation afin d’accéder à la polyvalence. La pompeusité des propos tribaux pour se prévaloir de certains acquis, et se faire repérer pour les nominations, est une grossièreté qui se termine en chemin de croix. Il va s’agir d’un seul mot d’ordre pour que le pays soit dans un cul-de-sac. Les souvenirs conséquents à la non-consommation du billet de 5 millions de Zaïre prônée par le Sphinx de Limete, dans l’espace Grand Kasaï, au début des années 1990, sont encore vivants dans la mémoire du peuple congolais. Cette fois-ci le nkuba (la foudre mystérieuse), le nteta (autres formes mystiques du cancer) et le kansonda (brutale crise cardiaque inimaginable) seront parmi l’arsenal des armes létales, utilisées traditionnellement avec tous les ingrédients d’une brutale vengeance.
Bushala Bwamba Nansha Bufwila Bantu – A Bon Entendeur, Salut!
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