Par Julia Kisuwa
Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), témoigne d’une riche histoire musicale. Avec 10 millions d’habitants, c’est une ville d’une grande diversité culturelle et considérée comme le berceau de la rumba congolaise, un genre populaire de musique de danse façonné par de nombreuses influences internationales. Les infrastructures routières et ferroviaires sont délabrées et le réseau ferroviaire est tombé en désuétude. Selon la Banque mondiale, les investissements nécessaires dans les infrastructures de Kinshasa sont parmi les plus élevés d’Afrique. Depuis l’arrivée de la nouvelle administration dans la province de Kinshasa, une grande partie de la croissance démographique a été le résultat de la migration congolaise et de l’expansion du gouvernement, mais l’élargissement des limites de la ville a provoqué une partie de l’augmentation. Kinshasa a une population jeune. Plus de la moitié de la population a moins de 22 ans et seule une infime proportion de la population a plus de 50 ans.
Dans le secteur des infrastructures, le ministre provincial des Travaux publics, Thierry Kabuya Tshitenga, qui a étudié le droit à l’Université protestante au Congo, a inauguré de multiples projets, notamment la construction de routes, la réhabilitation d’autres, la construction de ponts et la promotion de lois qui érigent en infraction pénale ceux qui agissent négativement dans l’environnement. La RDC est l’un des pays les plus difficiles au monde en matière d’infrastructures. Le transport terrestre a toujours été difficile et la vaste géographie du pays, sa faible densité de population, ses vastes forêts et ses rivières entrecroisées compliquent encore le développement des réseaux d’infrastructures. Parmi les principales industries de Kinshasa figurent la transformation des aliments et celles qui produisent des biens de consommation (par exemple, la bière, les textiles et les chaussures), généralement pour les marchés intérieurs. La construction et diverses industries de services contribuent également à l’économie de la ville.
Le ministre provincial des Travaux publics, Thierry Kabuya Tshitenga, concentre son travail dans des domaines spécifiques de l’infrastructure, notamment les systèmes de transport, les réseaux de communication, les eaux usées, l’eau et les systèmes scolaires. Les investissements dans l’infrastructure ont tendance à être coûteux et à forte intensité de capital, mais ils sont essentiels au développement économique et à la prospérité d’une région. La stratégie du ministre est de compter sur deux principaux types d’investissements dans les infrastructures, notamment les infrastructures sociales, qui comprennent les écoles, les logements abordables et les hôpitaux, et les infrastructures économiques, qui comprennent les routes, les communications, les eaux usées, l’eau, les aéroports et l’électricité. Kinshasa est située à 320 miles (515 km) à l’intérieur des terres de l’océan Atlantique juste au sud de l’équateur. La ville est entourée d’une savane intensément cultivée et d’une forêt galerie. Partiellement encerclée par un terrain plus élevé, la ville est assez plane, avec une altitude comprise entre 918 et 1148 pieds (280 et 350 mètres). La population de la région métropolitaine de Kinshasa en 2022 était de 15 628 000 habitants, soit une augmentation de 4,4% par rapport à 2021. La population de la région métropolitaine de Kinshasa en 2021 était de 14 970 000 habitants, soit une augmentation de 4,38% par rapport à 2020.
Le 35ème gouverneur de la ville – province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a quantifié son programme quinquennal à 2 milliards 64 millions 87 mille 598,50 dollars américains. Il s’articule autour de cinq priorités, à savoir : améliorer la gouvernance et rétablir la sécurité ; la protection de l’environnement et l’assainissement de la ville; modernisation de l’infrastructure de base; le développement des activités économiques et la création d’emplois; et l’amélioration de la qualité des services sociaux de base. Dans cet ordre, le ministre provincial des Travaux publics, Thierry Kabuya Tshitenga, s’emploie à résoudre les problèmes d’infrastructure et d’environnement. Ces plans sont conformes à la politique de l’AMAGEP en matière d’environnement. Dans une certaine mesure, cela montre comment la dernière poussée de l’AMAGEP à Kinshasa a amené le gouvernement local à s’adapter et à travailler sur de vrais problèmes. L’impact d’un tel engagement environnemental est une grande réussite de l’AMAGEP qui joue un rôle actif au sein de la société civile.
More Stories
Calvaire du journalisme en RD Congo sous Tshisekedi
Aimé Mulumba, le charismatique Candidat du coeur pour les électeurs de la Funa, en République démocratique du Congo.
Kongo Central:Jean-Edmond Makaya Mambongo prêt à défendre les intérêts de la population du territoire de Songololo