septembre 16, 2024

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Le Maïs au Cœur d’un Chantage par Moise Katumbi au Gouvernement de la RDC

La confluence des corridors intelligents et intelligibles ne rime pas à travers des biefs ambigus pour atteindre les objectifs quand bien même la fin justifie les moyens. Les joutes électorales en RDC se précisent avec la réalisation des opérations de la RFE (Révision du Fichier Electoral) par la CENI, l’adjudication, encore mieux le nettoyage du fichier électoral et les journées ouvertes sont en phase d’achèvement. Une donne qui passe mal pour le camp adverse, dit de l’opposition ; les regards hagards étaient braqués sur le conclave du 14 avril 2023 tenu à Lubumbashi, celui de tous les enjeux. Il n’a accouché que d’une souris, fort malheureusement. Soucieux et transpirant à chaudes et lourdes sueurs même pendant les nuits blanches, le moteur de ce conclave de l’opposition, Moise Katumbi Chapwe opte pour des mesures draconiennes visant à affamer la population congolaise des denrées alimentaires essentielles pour sa survie, le maïs. Il espère tirer tous les draps de son côté pour fléchir le gouvernement – un seul individu. Quel culot!

Les sources concordent pour affirmer qu’actuellement les provinces du Grand Katanga (le Lulaba, Tanganika, Haut Lomami et Haut Katanga) et du Grand Kasai (Kasai Oriental, le Kasaï, Kasaï Central, le Lomami et le Sankuru) connaissent une grosse pénurie de Maïs ainsi que de la farine qui en dérive. Cette pénurie des produits de maïs dans les provinces suscitées est due à un chantage politique orchestré par certains politiciens congolais malveillants et véreux. Il sied de noter que le marché du Grand Katanga est ravitaillé en maïs (et ses produits dérivés) par la Zambie, et par ricochet, le Katanga devient la corbeille pour le Grand Kasaï qui s’y approvisionne à son tour. Telle une dépêche tombant sur le bureau de la rédaction, la Zambie a unilatéralement décidé d’arrêter les exportations de cette denrée vers la RDC, prétextant que la tenue d’un dialogue entre le gouvernement congolais et l’opposition serait le préambule idéal pour la reprise des activités d’export. De quoi je me mêle ? La Zambie ne peut fouler au pied la nation congolaise ; il est connu de tous que l’un des grands producteurs et exportateurs du maïs (et de sa farine) en Zambie est Moise Katumbi. Il n’y a pas longtemps qu’il a fait une déclaration selon laquelle il serait enclin de rabattre le prix du sac de maïs à 10$ pour peu que le gouvernement congolais convoque un dialogue avec l’opposition. La RDC comprend très vite qu’un opérateur économique et ancien gouverneur de province tire les ficelles et tente par tous les moyens de vassaliser son gouvernement. Un scénario qui comporte des similitudes avec l’épisode des chinchards (poissons thomson) de la Namibie en décembre 2021. La population a été privée de fêter dignement dans la joie et dans l’allégresse la Nativité et la Saint Sylvestre à cause de l’exclusivité des droits d’importation du poisson pour la RDC, nonobstant tous les efforts déployés par le gouvernement.

Dorénavant il est clairement établi que la main noire derrière ce miasme économique a un nom : MOISE KATUMBI. Il fait monter les enchères à cause de la rareté des exportations du Mais vers ce qui fut autrefois le Katanga, ce qui a rendu les récoltes provenant de Kanyama Kasese insuffisantes, car ne pouvant desservir toutes ces provinces à la fois. Il transforme une situation horriblement délétère en une arme politique létale (provoque la famine qui tue) pour faire chanter le gouvernement congolais, afin de parvenir à obtenir ses gains politiquement, mais au détriment du peuple qu’il appelle de toutes ses forces à voter pour lui à l’élection présidentielle. Avec un tel caractère méchamment haineux, désintéressé et par-dessus tout mercantile, il serait présomptueux de croire qu’il domptera l’électoral au Congo afin qu’il lui donne ses voix. L’opposition est d’abord une bonne compréhension de la marche des trois pouvoirs ainsi que du projet de gouvernement, et ensuite, d’épouser un sentiment critique par rapport audit projet et à la gestion de la chose publique au profit des citoyens et dans le respect des lois et de la constitution

La RDC a du répondant ! Sous l’œil regardant et avertisseur de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, le Vice-Premier Ministre (VPM) et Ministre de l’Economie Nationale, Monsieur  Vital Kamerhe wa Kanyingiyi Nkingi, revenu aux affaires, et doté d’une  ferme détermination d’adresser ces différentes situations, chapeautait une forte délégation composée des ministres de l’Industrie, du Commerce Extérieur, de l’Entrepreneuriat et Moyennes Entreprises, le Vice-Ministre du Plan, le Ministre des Finances représenté par Madame Clarisse et le Secrétaire Général adjoint du Gouvernement. La délégation est arrivée en Afrique du Sud pour poursuivre des pourparlers avec les fermiers et industriels sud-africains afin de fonder les stratégies et cogiter sur leur implémentation en vue de colmater les brèches, trouver des solutions idoines pour palier à la pénurie imposée à certaines provinces par la volonté d’un seul individu. Aussi, la présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur Extraordinaire et Pénitentiaire de la RDC en Afrique du Sud, Fidèle Mulaja Binene et son équipe, a été d’une importance subliminale aux côtés de la délégation. Il ratisse bien les sentiers et méandres du coin et maitrise les milieux de la sphère politico-économique et d’affaires dans la nation arc-en–ciel. La flamboyance de l’apport par l’Ambassadeur a rendu les visites de la délégation venue de Kinshasa superbement réussies. Les membres de la délégation, une fois au pays, poursuivront les engagements avec les opérateurs économiques regroupés au sein de la FEC, qui œuvrent dans l’industrie agro-pastorale. Les initiatives pour l’exploration du pétrole dans la zone sud seront aussi débattues ultérieurement.

Au-delà des ajustements structurels agricoles à cimenter avec les partenaires sud-africains, les ajustements conjoncturels étaient également à l’ordre du jour. Du court au moyen terme, tout a été élucidé; le gouvernement procèdera, à court terme, à l’achat de la farine et du mais non moulu pour couvrir le gap creusé par la pénurie pendant 6 mois. Le moyen terme consiste en subsides aux agriculteurs congolais au travers un partenariat ou une joint-venture avec les fermiers et industriels sud-africains. Un modèle économique similaire à celui implémenté par la RSA dans le secteur agro-animalier, pour une plus-value dans la perspective des retombées à long terme.


Hier c’était Muzito qui avait déclaré sur les ondes des télévisions et radios étrangères que l’opposition adoptera des mesures drastiques pour paralyser le pays, en stoppant le flux des investissements vers la RDC, aujourd’hui c’est Moise Katumbi qui est à la base de la rareté de ce produit de base dans les régions énumérées ci-haut, et demain, que sera le lendemain ? Les opposants congolais sont à l’origine de l’opprobre et de la misère du peuple sur le plan alimentaire. Un leader qui affame son peuple a mort, n’est pas digne d’une quelconque voix.

La perspicacité de demeurer le « public ennemy » de la nation congolaise et sa population frise la démence, au lieu de se livrer à un plaidoyer en faveur de son bien-être économico-social. Affamer un peuple pour qu’il vive par instinct de survie ne le rendra jamais prêt, ni pour un operateur économique oppresseur, ni pour la victoire à l’élection présidentielle, encore moins une opposition futuriste et non avant-gardiste comme celle présentée aux congolais. C’est juste une approche lexicale et discursive de la rei publica. Fatshi Béton et le gouvernement ont vite compris la machination houleuse ; très vite, ils ont déployé le rouleau compresseur pour opprimer la crue démentielle du patron de l’Ensemble par des alternatives salvatrices. La main noire n’est pas unique, le support des tireurs de ficelles depuis l’extérieur a un seul objectif, celui d’annihiler les efforts du gouvernement dans l’optique de faire battre de l’aile à la campagne électorale du BETON pour la présidentielle de décembre. Il est déjà à Kinshasa pour continuer son idylle macabre ; il, c’est Moise Katumbi – Echec et mat.