L’AMAGEP appelle à l’extension de la campagne environnementale auprès des immigrants

Par Sarah Cochelle

En Afrique du Sud, il existe des communautés qui préservent leurs cultures de leurs régions d’origine. Ces gens partagent avec tous les autres citoyens le même espace. Il faut une responsabilité collective pour préserver notre environnement. Cela est possible grâce à l’éducation de masse et en particulier à ceux qui ont moins de chances d’apprendre sur ces questions par le biais des structures gouvernementales existantes. L’éducation devra être redéfinie et changée pour qu’elle aille vers la guérison de la nature, apportant l’harmonie entre l’homme et la nature.

La sensibilisation aux questions environnementales doit être profondément inculquée aux entreprises locales de Johannesburg et aux niveaux scolaires, et l’éducation doit être redéfinie et orientée vers une plus grande harmonie entre toutes les personnes vivant dans le centre économique de l’Afrique du Sud et la nature. Les ressources naturelles ou les articles qui ont des conséquences environnementales ne devraient pas être artificiellement tarifés ou subventionnés à tort et leurs prix, en fait, devraient refléter leur coût réel pour conduire les gens vers des alternatives plus propres.

AMAGEP insiste sur le fait que des séminaires et des ateliers sont organisés pour sensibiliser les gens aux questions environnementales et aux émissions, des efforts doivent être faits pour utiliser les années scolaires pour créer une plus grande sensibilisation à l’environnement et à la durabilité. Pour AMAGEP, chaque personne sur cette planète est un auditeur captif dans un long atelier ou une formation et c’est ce qu’on appelle l’école. Donc, le plus intelligent serait d’avoir ce genre de sensibilisation déjà au niveau de l’école. Et encore une fois, les écoles doivent changer aussi, parce que nos écoles sont toujours largement basées sur les mêmes principes et visions que nous avions à l’époque de la révolution industrielle où l’objectif était de maximiser la production, l’extraction et l’exploitation de la nature.

Il est impératif que toutes les organisations commerciales et les communautés de migrants agissent sur les réponses au changement climatique, tandis que l’engagement des entreprises avec leurs fournisseurs et leurs marchés devrait également refléter des valeurs environnementales fortes.

La campagne vise à mettre en évidence l’interdépendance des humains et de l’environnement, et des humains les uns envers les autres en mettant l’accent sur une santé, une planète, un avenir et une communauté à Johannesburg. Il insiste sur la nécessité de prendre soin de la santé de tous à Johannesburg, en particulier des communautés vulnérables, et d’en tenir compte; la population LGBTQ, les peuples autochtones, les différentes tribus de l’Inde, les minorités ethniques et linguistiques, les personnes handicapées, les migrants, les populations géographiquement éloignées, les minorités de genre et sexuelles. À la suite de la pandémie actuelle de COVID-19, le besoin d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) est réaffirmé car le lavage des mains est l’un des moyens de prévenir l’infection par le coronavirus et d’autres maladies. La campagne continuera de sensibiliser à la même chose tout en mettant l’accent sur l’importance de la nutrition et des soins de santé pour les femmes et les enfants, la lutte contre la malnutrition, le bien-être mental, les soins personnels, la science et la santé, la santé des adolescents et la sensibilisation au genre. En plus de la santé des personnes, la campagne a réalisé la nécessité de prendre également soin de la santé de l’écosystème. Notre environnement est fragile en raison de l’activité humaine, qui non seulement surexploite les ressources disponibles, mais génère également une immense pollution résultant de l’utilisation et de l’extraction de ces ressources. Le déséquilibre a également entraîné une immense perte de biodiversité qui a causé l’une des plus grandes menaces pour la survie humaine, le changement climatique. La campagne continuera de couvrir des questions telles que la pollution de l’air, la gestion des déchets, l’interdiction du plastique, le nettoyage manuel et les travailleurs de l’assainissement et l’hygiène menstruelle.